Pendant sa tournée du 24 au 29 juin dans le “V” baoulé, le leader du Rassemblement des républicains sera appelé certainement à s'expliquer sur certains sujets sensibles autour de son image.
Le “V” baoulé attend l’ancien premier ministre. Peut-être de pied ferme. Pendant son séjour dans cette région du 24 au 29 juin, le président du Rdr devrait certainement éclairer la lanterne de ses hôtes. De nombreux sujets devront être élucidés par Alassane Dramane Ouattara et sa délégation dans cette partie du pays. Les populations de M'Bahiakro, Brobo, Bonguéra, Béoumi, Andokrékrénou, Bodokro, Botro, Marabadiassa, Diabo, Djébonoua, Bouaké, Sakassou, Toumodi-Sakassou et Ayaou-Sopka espèrent qu'ADO viendra balayer tous les mensonges distillés sur sa nationalité. Ce qui les avait poussés à se méfier de lui. Le président du Rdr devra savoir choisir ses mots et son ton pour «rétablir la vérité», propose son directeur régional de campagne, Fanny Ibrahima. C'est vrai, dit-on, il n'y aura plus de débat autour des accusations de «nationalité douteuse» portée contre lui. Mais, expliquent plusieurs habitants de la région, dans les esprits des chefs traditionnels, de la jeune génération et des populations en général de cette région, il y a un travail à faire pour recréer le lien fraternel que les campagnes de dénigrement avaient sérieusement bousculé entre eux et leur compatriote. Autre sujet sur lequel les populations attendent les explications du candidat du Rdr, c'est celui de son prétendu lien de paternité avec la rébellion. En visite à Bangolo, le chef de village de Bléniminhouin avait ouvertement accusé les envoyés du Rdr en ces termes : «C'est votre leader Alassane Ouattara qui a envoyé la guerre en Côte d'Ivoire». Comme ce responsable du pays profond, de nombreuses personnes tiennent ce langage dans le marigot politique du Centre où les populations ont été rudement éprouvées par la crise politico-militaire. «Ce sont des ragots qui ont été racontés sur son compte. Il n'a rien à avoir avec la guerre», avait expliqué Fanny Ibrahima lors de ses différentes tournées dans la région. Visiblement, cela n'a pas suffi. Le descendant de l'empereur Sékou Ouattara a le devoir et une occasion historique pour s'expliquer et convaincre sur ces accusations. En tout cas, les filles et fils de l'impératrice Abla Pokou ne demandent qu'à mieux comprendre. ADO arrive sur des terres qui, jusqu'à un passé récent, ont toujours été présentées comme les bastions de son alliés, le Pdci. Il devra pouvoir montrer à ses partisans qu'il est un homme de terrain, qui ne reste pas dans les salons feutrés comme aiment l’accuser ses détracteurs. Cela suppose qu'au cours de son périple, ADO doit être le plus proche possible des populations. Qu'il accepte de marquer des pauses dans les contrées les plus reculées. Il doit aussi être disposé à écouter les critiques des populations qui voudront lui reprocher d'avoir été l'homme pour qui une partie des Ivoiriens ont pris les armes. Enfin, le candidat des républicains pourra présenter ses solutions pour remettre la Côte d’Ivoire à flot.
Allah Kouamé, Correspondant régional
Le “V” baoulé attend l’ancien premier ministre. Peut-être de pied ferme. Pendant son séjour dans cette région du 24 au 29 juin, le président du Rdr devrait certainement éclairer la lanterne de ses hôtes. De nombreux sujets devront être élucidés par Alassane Dramane Ouattara et sa délégation dans cette partie du pays. Les populations de M'Bahiakro, Brobo, Bonguéra, Béoumi, Andokrékrénou, Bodokro, Botro, Marabadiassa, Diabo, Djébonoua, Bouaké, Sakassou, Toumodi-Sakassou et Ayaou-Sopka espèrent qu'ADO viendra balayer tous les mensonges distillés sur sa nationalité. Ce qui les avait poussés à se méfier de lui. Le président du Rdr devra savoir choisir ses mots et son ton pour «rétablir la vérité», propose son directeur régional de campagne, Fanny Ibrahima. C'est vrai, dit-on, il n'y aura plus de débat autour des accusations de «nationalité douteuse» portée contre lui. Mais, expliquent plusieurs habitants de la région, dans les esprits des chefs traditionnels, de la jeune génération et des populations en général de cette région, il y a un travail à faire pour recréer le lien fraternel que les campagnes de dénigrement avaient sérieusement bousculé entre eux et leur compatriote. Autre sujet sur lequel les populations attendent les explications du candidat du Rdr, c'est celui de son prétendu lien de paternité avec la rébellion. En visite à Bangolo, le chef de village de Bléniminhouin avait ouvertement accusé les envoyés du Rdr en ces termes : «C'est votre leader Alassane Ouattara qui a envoyé la guerre en Côte d'Ivoire». Comme ce responsable du pays profond, de nombreuses personnes tiennent ce langage dans le marigot politique du Centre où les populations ont été rudement éprouvées par la crise politico-militaire. «Ce sont des ragots qui ont été racontés sur son compte. Il n'a rien à avoir avec la guerre», avait expliqué Fanny Ibrahima lors de ses différentes tournées dans la région. Visiblement, cela n'a pas suffi. Le descendant de l'empereur Sékou Ouattara a le devoir et une occasion historique pour s'expliquer et convaincre sur ces accusations. En tout cas, les filles et fils de l'impératrice Abla Pokou ne demandent qu'à mieux comprendre. ADO arrive sur des terres qui, jusqu'à un passé récent, ont toujours été présentées comme les bastions de son alliés, le Pdci. Il devra pouvoir montrer à ses partisans qu'il est un homme de terrain, qui ne reste pas dans les salons feutrés comme aiment l’accuser ses détracteurs. Cela suppose qu'au cours de son périple, ADO doit être le plus proche possible des populations. Qu'il accepte de marquer des pauses dans les contrées les plus reculées. Il doit aussi être disposé à écouter les critiques des populations qui voudront lui reprocher d'avoir été l'homme pour qui une partie des Ivoiriens ont pris les armes. Enfin, le candidat des républicains pourra présenter ses solutions pour remettre la Côte d’Ivoire à flot.
Allah Kouamé, Correspondant régional