«Que mille rizières verdissent» est un projet d’appui à la production du riz initié par M. Gbalé Dapleu Lazare en 2008, à la suite de la crise alimentaire qui a secoué le monde entier et qui s’est traduite en Côte d’Ivoire, entre autres par une hausse vertigineuse du prix du riz de grande consommation. Le riz étant la base alimentaire des populations Godié de Sassandra en général et celles de Sago en particulier, M. Gbalé s’est dit qu’il n’y avait pas de raison que ses parents restent les bras croisés et meurent de faim. Surtout que les parcelles cultivables sont disponibles en abondance. Les bas-fonds ne manquent pas. Les bras valides non plus. Il suffit de mettre en place un encadrement adéquat pour obtenir des jeunes retournés à la terre un rendement de qualité.
Le projet «Que mille rizières verdissent» vise à améliorer la sécurité alimentaire de la zone concernée par l’augmentation de la production rizicole, l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs et la promotion du monde rural par la création d’emplois. Il devrait permettre de produire chaque année, 1 340 tonnes de riz blanchi, pour un chiffre d’affaires de plus de 400 millions de francs, un revenu brut de plus de 220 millions de francs et un revenu net de 171 millions de francs. Le projet devrait créer à terme 320 emplois ruraux.
16 villages de la sous-préfecture de Sago sont concernés par le projet. Mais pour la phase pilote, seuls quelques uns sont touchés.
En outre, seul M. Gbalé Dapleu Lazare se démène actuellement pour soutenir le projet. Il fournit entièrement les semences et les bottes à ses frais . Aura-t-il les ressources nécessaires pour continuer indéfiniment ? Là se trouve la question.
A.K
Le projet «Que mille rizières verdissent» vise à améliorer la sécurité alimentaire de la zone concernée par l’augmentation de la production rizicole, l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs et la promotion du monde rural par la création d’emplois. Il devrait permettre de produire chaque année, 1 340 tonnes de riz blanchi, pour un chiffre d’affaires de plus de 400 millions de francs, un revenu brut de plus de 220 millions de francs et un revenu net de 171 millions de francs. Le projet devrait créer à terme 320 emplois ruraux.
16 villages de la sous-préfecture de Sago sont concernés par le projet. Mais pour la phase pilote, seuls quelques uns sont touchés.
En outre, seul M. Gbalé Dapleu Lazare se démène actuellement pour soutenir le projet. Il fournit entièrement les semences et les bottes à ses frais . Aura-t-il les ressources nécessaires pour continuer indéfiniment ? Là se trouve la question.
A.K