ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien va faire partir près de 10.OO0 personnes habitant sur des "sites dangereux" dans plusieurs "quartiers précaires" d'Abidjan, où des éboulements dus aux fortes pluies ont fait 21 morts la semaine dernière, a-t-il annoncé jeudi.
"On ne va pas se contenter seulement de déguerpir (faire partir, ndlr) les
populations, mais également de les recaser" a précisé à l'AFP Joachim Beugré,
directeur de cabinet au ministère ivoirien de la Construction et de
l'Urbanisme, sans donner de dates.
"Il se pose une question humanitaire, il faut recaser ces personnes avec un
minimum de commodités" a ajouté M. Beugré, affirmant qu'un comité dirigé par
le préfet d'Abidjan y travaille, dans le cadre d'un plan d'urgence lancé
mercredi.
Selon lui, l'installation de ces personnes dans des maisons construites
dans "des bas-fonds, sur des flancs des collines et des caniveaux" traduit la
situation d'une "population qui s'appauvrissant de plus en plus, se loge avec
les moyens de bord".
Les pluies qui ont duré toute une nuit avaient entraîné des glissements de
terrain et l'éboulement d'habitations dans certains bidonvilles qui entourent
la capitale économique ivoirienne.
Le bilan de ces drames est l'un des plus lourds survenus dans de telles
circonstances ces dernières années à Abidjan.
En 2008, un glissement de terrain provoqué par la pluie avait fait sept
morts à Abidjan. En 2007, 11 personnes avaient été tuées dans les mêmes
circonstances.
"Il faut reconnaître que le gouvernement, par le passé, n'a pas eu la main
ferme. Cette fois-ci (...) il faut gérer cette situation vraiment sans état
d'âme pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent" a souligné M.
Beugré.
"On ne va pas se contenter seulement de déguerpir (faire partir, ndlr) les
populations, mais également de les recaser" a précisé à l'AFP Joachim Beugré,
directeur de cabinet au ministère ivoirien de la Construction et de
l'Urbanisme, sans donner de dates.
"Il se pose une question humanitaire, il faut recaser ces personnes avec un
minimum de commodités" a ajouté M. Beugré, affirmant qu'un comité dirigé par
le préfet d'Abidjan y travaille, dans le cadre d'un plan d'urgence lancé
mercredi.
Selon lui, l'installation de ces personnes dans des maisons construites
dans "des bas-fonds, sur des flancs des collines et des caniveaux" traduit la
situation d'une "population qui s'appauvrissant de plus en plus, se loge avec
les moyens de bord".
Les pluies qui ont duré toute une nuit avaient entraîné des glissements de
terrain et l'éboulement d'habitations dans certains bidonvilles qui entourent
la capitale économique ivoirienne.
Le bilan de ces drames est l'un des plus lourds survenus dans de telles
circonstances ces dernières années à Abidjan.
En 2008, un glissement de terrain provoqué par la pluie avait fait sept
morts à Abidjan. En 2007, 11 personnes avaient été tuées dans les mêmes
circonstances.
"Il faut reconnaître que le gouvernement, par le passé, n'a pas eu la main
ferme. Cette fois-ci (...) il faut gérer cette situation vraiment sans état
d'âme pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent" a souligné M.
Beugré.