Apprécié hier pour sa beauté, le carrefour de l’Indénié est aujourd’hui méconnaissable après la pluie. Il se transforme en une véritable mare boueuse où sont engloutis fleurs, arbustes et voies, laissant planer sur ce site attrayant, tristesse et désolation. Après le tarissement des eaux, la boue, d’une hauteur de plusieurs centimètres, prend la relève, mettant constamment à l’épreuve l’ardeur des ouvriers qui le débarrassent de tous les débris.
Mel Eg Théodore, ministre de la Ville et la Salubrité urbaine, ne sait plus à quel saint se vouer. A en croire son directeur de la logistique et de la coordination technique, N’goma Etienne, la balle est à présent dans le camp des ministres de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat et de l’Environnent et des Eaux et Forêts. «Le drainage des routes, ce n’est pas de notre ressort, mais du ministère de la Construc-tion. Les bassins écreteurs en provenance d’Abobo doivent être curés ; en plus il faut déplacer des populations. Si les autres font leur travail, on n’aura plus ce problème», dit-il.
Le carrefour de l’Indénié a été aménagé il y a un peu moins de deux ans. Autrefois difficile d’accès en période de pluie, il a été embelli par le ministère de la Ville et de la Salubrité urbaine, qui en avait apparemment fait un défi. Le soulagement des usagers n’aura été que de courte durée, car à chaque saison pluvieuse, le même scénario se reproduit et des véhicules se retrouvent souvent prisonniers de l’eau.
Marcelline Gneproust
Mel Eg Théodore, ministre de la Ville et la Salubrité urbaine, ne sait plus à quel saint se vouer. A en croire son directeur de la logistique et de la coordination technique, N’goma Etienne, la balle est à présent dans le camp des ministres de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat et de l’Environnent et des Eaux et Forêts. «Le drainage des routes, ce n’est pas de notre ressort, mais du ministère de la Construc-tion. Les bassins écreteurs en provenance d’Abobo doivent être curés ; en plus il faut déplacer des populations. Si les autres font leur travail, on n’aura plus ce problème», dit-il.
Le carrefour de l’Indénié a été aménagé il y a un peu moins de deux ans. Autrefois difficile d’accès en période de pluie, il a été embelli par le ministère de la Ville et de la Salubrité urbaine, qui en avait apparemment fait un défi. Le soulagement des usagers n’aura été que de courte durée, car à chaque saison pluvieuse, le même scénario se reproduit et des véhicules se retrouvent souvent prisonniers de l’eau.
Marcelline Gneproust