Le futur Lycée des jeunes filles que le président de la République Laurent Gbagbo se propose de construire à Odienné sera baptisé «Sarata Ottro Touré-Zirignon», du nom de son ex-directeur de cabinet adjoint, décédé au mois d’avril dernier. L’information a été rendue publique par le chef de l’Etat lui-même, lors du meeting qu’il a animé à Samatiguila, dès son arrivée dans le Denguelé où il effectue une visite d’Etat depuis le mercredi 17 juin 2009.
En décidant de baptiser le futur Lycée des jeunes filles d’Odienné du nom de Sarata Ottro, le Président Gbagbo rend un vibrant hommage à celle qu’il appelait affectueusement “petite sœur”. Mais en même temps, le chef de l’Etat traduit la reconnaissance de toute la Nation à l’endroit de celle qui, selon le président Gbagbo, aura été d’une grande utilité pour le pays pendant les durs moments de la sale crise. Car, a-t-il indiqué, c’est l’ex-sous directeur adjoint de cabinet Sarata Ottro Touré Zirignon qui a amélioré les relations entre la Côte d’Ivoire et le gouvernement américain d’une part, et entre la Côte d’Ivoire et le Président Sud-Africain, d’autre part.
En effet, on se souvient que pour justifier la guerre, la Côte d’Ivoire a été victime d’un matraquage médiatique des plus déstabilisateurs. Une campagne d’intoxication intense a été orchestrée par la presse internationale aidée en cela par une partie de la presse nationale. Celle-ci avait présenté la Côte d’Ivoire comme le pays où l’on pratiquait la xénophobie et l’exclusion ethnique et religieuse. Selon ces médias, les ressortissants du nord étaient pourchassés dans les rues par les forces de l’ordre sur instigation des tenants du pouvoir d’Etat, à cause de leur appartenance ethnique et religieuse.
Pour ces organes de presse, le régime du président Gbagbo était l’un des plus dangereux au monde. Résultat, la communauté internationale, y compris les Etats-Unis et l’ex-président sud-africain, très sensibles à tous ces vilains maux qui étaient attribués au pouvoir Gbagbo, s’étaient naturellement braqués contre son régime. A preuve les Etats-Unis et l’Afrique du Sud avaient, au départ, remis en cause l’élection du président Gbagbo. Aujourd’hui, l’on sait que c’est grâce à Mme Sarata Ottro que ces pays ont su la vérité sur la Côte d’Ivoire.
On se souvient parti-culièrement du rôle éminemment important, joué par le Président MBeki dans le règlement pacifique de la crise ivoirienne. C’est grâce à cet homme, acteur principal de la renaissance africaine, et à celui d’autres pays comme la Chine et la Russie, pour ne citer que ceux-là, que pour la première fois dans l’histoire de l’ONU, le Conseil de sécurité a rejeté une résolution émanant d’un de ses membres, en l’occurrence la France, contre son ancienne colonie, la Côte d’Ivoire. Il s’agit en effet, de la suspension de la Constitution ivoirienne, comme le proposait la France.
C’est d’ailleurs ce désaveu de la France par le Conseil de sécurité de l’ONU qui a conforté le Président Gbagbo dans sa volonté d’organiser le dialogue direct avec l’ex-rébellion. Lequel dialogue direct a abouti à l’accord politique de Ouagadougou, source de la paix qui se dessine à l’horizon.
L’on peut dire que la feue Sarata Ottro Touré Zirignon a joué un rôle central dans l’avènement de la paix en Côte d’Ivoire. Elle a discrètement mais efficacement, mis au service de son pays, les nombreuses relations qu’elle s’était faites pendant ses longues années passées aux Etats-Unis et au centre culturel américain d’Abidjan. Elle méritait donc la reconnaissance de la Nation. C’est donc tout à l’honneur du chef de l’Etat de vouloir l’immortaliser en donnant son nom au futur Lycée des jeunes filles d’Odienné.
Boga Sivori: bogasivo@yahoo.fr Envoyé spécial à Odienné
En décidant de baptiser le futur Lycée des jeunes filles d’Odienné du nom de Sarata Ottro, le Président Gbagbo rend un vibrant hommage à celle qu’il appelait affectueusement “petite sœur”. Mais en même temps, le chef de l’Etat traduit la reconnaissance de toute la Nation à l’endroit de celle qui, selon le président Gbagbo, aura été d’une grande utilité pour le pays pendant les durs moments de la sale crise. Car, a-t-il indiqué, c’est l’ex-sous directeur adjoint de cabinet Sarata Ottro Touré Zirignon qui a amélioré les relations entre la Côte d’Ivoire et le gouvernement américain d’une part, et entre la Côte d’Ivoire et le Président Sud-Africain, d’autre part.
En effet, on se souvient que pour justifier la guerre, la Côte d’Ivoire a été victime d’un matraquage médiatique des plus déstabilisateurs. Une campagne d’intoxication intense a été orchestrée par la presse internationale aidée en cela par une partie de la presse nationale. Celle-ci avait présenté la Côte d’Ivoire comme le pays où l’on pratiquait la xénophobie et l’exclusion ethnique et religieuse. Selon ces médias, les ressortissants du nord étaient pourchassés dans les rues par les forces de l’ordre sur instigation des tenants du pouvoir d’Etat, à cause de leur appartenance ethnique et religieuse.
Pour ces organes de presse, le régime du président Gbagbo était l’un des plus dangereux au monde. Résultat, la communauté internationale, y compris les Etats-Unis et l’ex-président sud-africain, très sensibles à tous ces vilains maux qui étaient attribués au pouvoir Gbagbo, s’étaient naturellement braqués contre son régime. A preuve les Etats-Unis et l’Afrique du Sud avaient, au départ, remis en cause l’élection du président Gbagbo. Aujourd’hui, l’on sait que c’est grâce à Mme Sarata Ottro que ces pays ont su la vérité sur la Côte d’Ivoire.
On se souvient parti-culièrement du rôle éminemment important, joué par le Président MBeki dans le règlement pacifique de la crise ivoirienne. C’est grâce à cet homme, acteur principal de la renaissance africaine, et à celui d’autres pays comme la Chine et la Russie, pour ne citer que ceux-là, que pour la première fois dans l’histoire de l’ONU, le Conseil de sécurité a rejeté une résolution émanant d’un de ses membres, en l’occurrence la France, contre son ancienne colonie, la Côte d’Ivoire. Il s’agit en effet, de la suspension de la Constitution ivoirienne, comme le proposait la France.
C’est d’ailleurs ce désaveu de la France par le Conseil de sécurité de l’ONU qui a conforté le Président Gbagbo dans sa volonté d’organiser le dialogue direct avec l’ex-rébellion. Lequel dialogue direct a abouti à l’accord politique de Ouagadougou, source de la paix qui se dessine à l’horizon.
L’on peut dire que la feue Sarata Ottro Touré Zirignon a joué un rôle central dans l’avènement de la paix en Côte d’Ivoire. Elle a discrètement mais efficacement, mis au service de son pays, les nombreuses relations qu’elle s’était faites pendant ses longues années passées aux Etats-Unis et au centre culturel américain d’Abidjan. Elle méritait donc la reconnaissance de la Nation. C’est donc tout à l’honneur du chef de l’Etat de vouloir l’immortaliser en donnant son nom au futur Lycée des jeunes filles d’Odienné.
Boga Sivori: bogasivo@yahoo.fr Envoyé spécial à Odienné