Le président de la république de Côte d’ivoire, Laurent Gbagbo, a profité du meeting qu’il a animé, hier dans le département de Minignan pour inviter les ivoiriens à résister, à la crise que la terre d’eburnie connaît depuis, le 19 septembre 2002. «Je suis venu vous demander d’éviter la guerre et en même temps pour vous exhorter à résister à la crise», a dit le chef de l’état devant une foule sortie très nombreuse pour communier avec lui.
Laurent Gbagbo a révélé que la crise connaîtra bientôt sa fin parce que les ennemies d’hier qui étaient autrefois opposés les uns aux autres ont décidé de fumer le calumet de la paix pour sortir le pays de l’impasse.
«Mes chers compatriotes, avant Mangou que vous voyez là et Soumaïla Bakayoko ne s’entendaient pas. Mais aujourd’hui, vous remarquez qu’ils sont ensemble.Cela exprime clairement que le peuple ivoirien est désormais sur la droite ligne qui l’amènera à la paix».
Le président Gbagbo a, en outre, fait savoir aux populations de Minignan qu’elles n’ont pas été oubliées par lui comme d’aucuns le font croire. «Quand je suis arrivé ici en 1991, les gens m’ont fait savoir qu’ils ont été abandonnés par la Côte d’Ivoire. Je leur avais promis que si j’étais élu président, je réparerais ce tort. Aujourd’hui c’est chose faite car votre localité vient d’être ériger en département. J’avais promis et j’ai tenu parole», a fait remarquer le chef de l’état. Qui a, par ailleurs, invité les populations de Minignan en particulier, et de toute la Côte d’Ivoire en général, à aimer leur patrie.
«Je vous demande d’aimer votre Faso (ndlr la patrie en langue malinké) parce que c’est le plus grand cadeau que Dieu nous a donné et nous devons tout faire pour le préserver», a-t-il indiqué.
Le président de la république a clos son intervention en invitant les jeunes de la région du Denguelé à s’investir dans l’agriculture afin de tourner le dos à l’oisiveté et à la paresse.
«Jeunes gens, quittez les cabarets où vous buvez du thé qui est mélangé à la drogue. (…) vous êtes en train de vous détruire comme ça, et ça nous fait très mal parce que vous êtes l’avenir de ce pays. Je suis prêt à aider tous ceux qui me présenteront des projets dans le domaine de l’agriculture».
Des promesses ont été faites par le président Laurent Gbagbo au cours de cette cérémonie. Il s’agit, entre autres, de la transformation du collège Moderne de Minignan en Lycée, de la construction d’un château d’eau pour alimenter les villages de ce département et du bitumage de l’axe Boundiali- Minignan-Kankan.
Auparavant, le maire de la commune de Minignan et le porte-parole des populations ont, tour à tour, loué le génie politique du chef de l’état pour avoir érigé leur localité en département : «Vous venez de nous donner un instrument de développement et les populations vous remercient pour cela».
Les deux intervenants ont aussi rendu hommage au président Laurent Gbagbo pour avoir instauré le dialogue direct qui permet aujourd’hui aux ivoiriens de circuler librement dans leur pays.
«Je vous remercie pour le tendem Gbagbo-Soro parce qu’avec ça, c’est toute la Côte d’Ivoire qui gagne».
Ils ont clos leurs interventions en demandant au président de la république de songer à la mise en place d’une zone franche qui sera un moyen de développement parce que Minignan est une ville située à 19km de la frontière de la guinée et à 30 km du Mali.
Gervais Amany envoyé spécial à Minignan
Laurent Gbagbo a révélé que la crise connaîtra bientôt sa fin parce que les ennemies d’hier qui étaient autrefois opposés les uns aux autres ont décidé de fumer le calumet de la paix pour sortir le pays de l’impasse.
«Mes chers compatriotes, avant Mangou que vous voyez là et Soumaïla Bakayoko ne s’entendaient pas. Mais aujourd’hui, vous remarquez qu’ils sont ensemble.Cela exprime clairement que le peuple ivoirien est désormais sur la droite ligne qui l’amènera à la paix».
Le président Gbagbo a, en outre, fait savoir aux populations de Minignan qu’elles n’ont pas été oubliées par lui comme d’aucuns le font croire. «Quand je suis arrivé ici en 1991, les gens m’ont fait savoir qu’ils ont été abandonnés par la Côte d’Ivoire. Je leur avais promis que si j’étais élu président, je réparerais ce tort. Aujourd’hui c’est chose faite car votre localité vient d’être ériger en département. J’avais promis et j’ai tenu parole», a fait remarquer le chef de l’état. Qui a, par ailleurs, invité les populations de Minignan en particulier, et de toute la Côte d’Ivoire en général, à aimer leur patrie.
«Je vous demande d’aimer votre Faso (ndlr la patrie en langue malinké) parce que c’est le plus grand cadeau que Dieu nous a donné et nous devons tout faire pour le préserver», a-t-il indiqué.
Le président de la république a clos son intervention en invitant les jeunes de la région du Denguelé à s’investir dans l’agriculture afin de tourner le dos à l’oisiveté et à la paresse.
«Jeunes gens, quittez les cabarets où vous buvez du thé qui est mélangé à la drogue. (…) vous êtes en train de vous détruire comme ça, et ça nous fait très mal parce que vous êtes l’avenir de ce pays. Je suis prêt à aider tous ceux qui me présenteront des projets dans le domaine de l’agriculture».
Des promesses ont été faites par le président Laurent Gbagbo au cours de cette cérémonie. Il s’agit, entre autres, de la transformation du collège Moderne de Minignan en Lycée, de la construction d’un château d’eau pour alimenter les villages de ce département et du bitumage de l’axe Boundiali- Minignan-Kankan.
Auparavant, le maire de la commune de Minignan et le porte-parole des populations ont, tour à tour, loué le génie politique du chef de l’état pour avoir érigé leur localité en département : «Vous venez de nous donner un instrument de développement et les populations vous remercient pour cela».
Les deux intervenants ont aussi rendu hommage au président Laurent Gbagbo pour avoir instauré le dialogue direct qui permet aujourd’hui aux ivoiriens de circuler librement dans leur pays.
«Je vous remercie pour le tendem Gbagbo-Soro parce qu’avec ça, c’est toute la Côte d’Ivoire qui gagne».
Ils ont clos leurs interventions en demandant au président de la république de songer à la mise en place d’une zone franche qui sera un moyen de développement parce que Minignan est une ville située à 19km de la frontière de la guinée et à 30 km du Mali.
Gervais Amany envoyé spécial à Minignan