Le docteur Atté Boka, secrétaire général du syndical national des cadres supérieurs de la santé de Côte d'Ivoire (SYNACASS-CI) et porte-parole du personnel de santé, a demandé hier, au cours d'une conférence de presse, à l'Institut national de la santé publique (INSP) à Adjamé, au gouvernement de poser des actes concrets pour la résolution de l'arrêt de travail que les personnels de santé observent depuis lundi dans les hôpitaux. “C'est du dilatoire, les deux semaines que le Premier ministre a données pour la résolution de nos problèmes. Jusqu'à présent, aucun projet de communication en ce qui concerne chaque point de discussion n'a été fourni. Pis, son conseiller technique qui devait collecter les dossiers pour le problème de la bi-appartenance des hospitalo-universitaires a préféré, mercredi dernier, interprêter les textes à notre réunion. Idem pour le directeur de cabinet du ministre de la santé, au cours de la réunion de ce matin sur la fonction publique hospitalière”, a-t-il déploré, avant d'ajouter que le gouvernement sera responsable de la radicalisation de leur mouvement de grève après le 24 juin si des actes administratifs ne sont pas pris.
Mais avant, les personnels de santé ont décidé d'améliorer le service minimum dans les hôpitaux avec des équipes médicales techniques pour montrer leur “bonne foi” aux populations. docteur Atté Boka a, par ailleurs, relevé que les projets de communication sur l'intégration des filles et garçons de salle non déflatés de 1998 et des aides-soignants recrutés en 1989 au CHU de Yopougon n'ont pas été encore produits par le ministre de la Fonction publique. face à cette situation, le conférencier a indiqué qu'une assemblée générale des bases des syndicats de santé se tiendra le 24 juin prochain pour décider de la conduite à tenir.
Didier Kéï
Mais avant, les personnels de santé ont décidé d'améliorer le service minimum dans les hôpitaux avec des équipes médicales techniques pour montrer leur “bonne foi” aux populations. docteur Atté Boka a, par ailleurs, relevé que les projets de communication sur l'intégration des filles et garçons de salle non déflatés de 1998 et des aides-soignants recrutés en 1989 au CHU de Yopougon n'ont pas été encore produits par le ministre de la Fonction publique. face à cette situation, le conférencier a indiqué qu'une assemblée générale des bases des syndicats de santé se tiendra le 24 juin prochain pour décider de la conduite à tenir.
Didier Kéï