Depuis le 15 juin, la communauté internationale célèbre la semaine de la non violence. Cette commémoration prend fin le 21 juin prochain. A cet effet, le RASALAO CI (réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest section Côte d’Ivoire), a initié un certain nombre d’actions de sensibilisation sur l’utilisation des armes légères et de petit calibre (alpc). Mercredi dernier, il a organisé une conférence de presse dans un hôtel de la place, au Plateau. « La commission nationale de lutte contre les armes légères et de petits calibres, ses missions et ses priorités dans le cadre de la convention de la CEDEAO sur les armes légères, leur munition et autres matériel connexes, du traité international sur le commerce des armes légères », était le thème de cette conférence. A cette occasion, le contrôleur général, M. Désiré Adjoussou, président de la commission nationale ivoirienne de lutte contre les alpc et le colonel Meissé Niang, secrétaire permanent de la commission sénégalaise, ont expliqué le fonctionnement de leurs structures. Si les deux commissions ont pour objet de lutter contre la prolifération des alpc, il apparaît qu’elles sont handicapées par un manque de financement. Un problème que tente de résoudre la CEDEAO à travers son programme de contrôle sur les armes légères (ECOSAP). « Nous apportons un appui technique et financier aux commissions nationales », a soutenu M. Mohamed Coulibaly, directeur de la structure. La série des interventions a pris fin par un exposé de M. Armand-Michel Broux, conseiller national post-crise au Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Celui-ci a relevé qu’il n’existe pas encore d’instrument international de contrôle des armes accepté par tous les pays.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna
