Après plusieurs semaines de discours, le terrain rendra son verdict ce soir pour situer l’opinion sportive. La manche aller de la double confrontation Burkina Faso- Côte d’Ivoire comptant pour le dernier tour des éliminatoires combinées CAN/ Mondial 2010 de football se dispute aujourd’hui au Stade du 4 août à Ouagadougou. La sélection ivoirienne forte de ses ténors, Didier Drogba en tête, a rallié la capitale burkinabé depuis le jeudi 17 juin pour cette bataille. Elle attend sereinement pour faire respecter son rang, son statut de cador du football africain. Mais dans le camp burkinabé, on n’entend pas se laisser faire. Tout un peuple est mobilisé pour que triomphent les Etalons.
Selon notre confrère Antoine Battiono du quotidien “Le Pays” joint hier par téléphone, à Ouagadougou, “la tension monte. Les drapeaux burkinabés se vendent comme de petits pains. C’est la grande ambiance partout”. L’optimisme est également de mise. “C’est l’occasion de mettre fin au mythe ivoirien. Les supporters très enthousiastes sont convaincus que les Etalons vont battre les Eléphants malgré toutes leurs stars”.
Ils misent pour cela sur leurs ténors qui ont pour noms Charles Kaboré (Olympique de Marseille, France), Moumouni Dagano (Qatar), auteur d’une dizaine de buts depuis les éliminatoires, Bakari Koné de Guingamp, France) et Jonathan T. (Hamburg, Allemagne). Le comportement de ces quatre joueurs sera déterminant dans la production d’ensemble des Etalons qui ne cachent pas leur ambition de disputer la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. La sélection burkinabé, qui a déjà dicté sa loi à la Guinée 4 à 2 et au Malawi 1à 0, entend rester dans la dynamique de la victoire. Devant son public, elle veut surtout rester souveraine.
Y parviendra- t- elle quand on sait que l’adversaire s’appelle les Eléphants ? Une équipe qui est loin de manquer d’arguments et qui a pour elle l’expérience des joutes internationales.
La Côte d’Ivoire a dans ses rangs de grands noms qui font leurs preuves dans les championnats européens de haut niveau. Il s’agit de son capitaine Didier Drogba (Chelsea FC, Angleterre), terreur des défenses, Touré Kolo Habib, Emmanuel Eboué (Arsenal FC, Angleterre), Zokora Didier (Tottenham, Angleterre), Yaya Touré Gnégnéri ( FC Barcelone, Espagne) récemment sacré champion d’Europe des clubs avec son club, N’dri Koffi Romaric Christian ( FC Séville, Espagne), Koné Bakari ( Olympique de Marseille, France) et bien d’autres valeurs.
Comme les Etalons, les Eléphants comptent deux victoires au détriment du Malawi (5 à 0) et de la Guinée (2 à 1). Grâce à leur meilleure différence de buts (6 points + 6 contre 6 points + 3 pour le Burkina Faso), ils sont en tête du groupe E. Et ils tiennent à le demeurer. Un succès ce soir au Stade du 4 août serait une excellente affaire pour les poulains de Vahid Halilhodzic, le technicien bosniaque en charge de l’encadrement technique de la sélection ivoirienne.
En entraîneur expérimenté, il n’a pas fait de déclaration tapageuse avant la rencontre de ce soir. Lors de la conférence de presse qu’il a animée mercredi dernier à l’Hôtel du golf, il a reconnu la valeur de l’équipe burkinabé. Mais il a ajouté :
“Nous irons avec nos forces”. Et l’on sait qu’elles sont loin d’etre négligeables.
Roger Okou Vabé: rogerokou@yahoo.fr
Selon notre confrère Antoine Battiono du quotidien “Le Pays” joint hier par téléphone, à Ouagadougou, “la tension monte. Les drapeaux burkinabés se vendent comme de petits pains. C’est la grande ambiance partout”. L’optimisme est également de mise. “C’est l’occasion de mettre fin au mythe ivoirien. Les supporters très enthousiastes sont convaincus que les Etalons vont battre les Eléphants malgré toutes leurs stars”.
Ils misent pour cela sur leurs ténors qui ont pour noms Charles Kaboré (Olympique de Marseille, France), Moumouni Dagano (Qatar), auteur d’une dizaine de buts depuis les éliminatoires, Bakari Koné de Guingamp, France) et Jonathan T. (Hamburg, Allemagne). Le comportement de ces quatre joueurs sera déterminant dans la production d’ensemble des Etalons qui ne cachent pas leur ambition de disputer la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. La sélection burkinabé, qui a déjà dicté sa loi à la Guinée 4 à 2 et au Malawi 1à 0, entend rester dans la dynamique de la victoire. Devant son public, elle veut surtout rester souveraine.
Y parviendra- t- elle quand on sait que l’adversaire s’appelle les Eléphants ? Une équipe qui est loin de manquer d’arguments et qui a pour elle l’expérience des joutes internationales.
La Côte d’Ivoire a dans ses rangs de grands noms qui font leurs preuves dans les championnats européens de haut niveau. Il s’agit de son capitaine Didier Drogba (Chelsea FC, Angleterre), terreur des défenses, Touré Kolo Habib, Emmanuel Eboué (Arsenal FC, Angleterre), Zokora Didier (Tottenham, Angleterre), Yaya Touré Gnégnéri ( FC Barcelone, Espagne) récemment sacré champion d’Europe des clubs avec son club, N’dri Koffi Romaric Christian ( FC Séville, Espagne), Koné Bakari ( Olympique de Marseille, France) et bien d’autres valeurs.
Comme les Etalons, les Eléphants comptent deux victoires au détriment du Malawi (5 à 0) et de la Guinée (2 à 1). Grâce à leur meilleure différence de buts (6 points + 6 contre 6 points + 3 pour le Burkina Faso), ils sont en tête du groupe E. Et ils tiennent à le demeurer. Un succès ce soir au Stade du 4 août serait une excellente affaire pour les poulains de Vahid Halilhodzic, le technicien bosniaque en charge de l’encadrement technique de la sélection ivoirienne.
En entraîneur expérimenté, il n’a pas fait de déclaration tapageuse avant la rencontre de ce soir. Lors de la conférence de presse qu’il a animée mercredi dernier à l’Hôtel du golf, il a reconnu la valeur de l’équipe burkinabé. Mais il a ajouté :
“Nous irons avec nos forces”. Et l’on sait qu’elles sont loin d’etre négligeables.
Roger Okou Vabé: rogerokou@yahoo.fr