Mes chers compatriotes de Yamoussoukro,
Chers frères, chères sœurs,
Je vous salue !
Je voudrais vous remercier du fond du cœur d’être venus si nombreux à ce rendez-vous de l’amitié. J’en suis très touché.
Je suis heureux d’être avec vous ce matin, dans cette belle ville de Yamoussoukro.
Heureux d’être avec des amis, ma sœur Jeanne PEUHMOND, mes frères Léon AKA BONI, Augustin THIAM, Honoré Houphouët, Ibrahim Koné, Ladji Sidibé et avec toutes celles et tous ceux qui se dévouent chaque jour pour rendre possible notre victoire.
Merci à tous ceux qui ont organisé cette rencontre. Votre appel a été entendu : Yamoussoukro a répondu présent, comme toujours.
Ainsi donc, me voilà de nouveau à Yamoussoukro, sur la terre des Akoués.
A chaque fois que j’entre dans votre cité, je pense à notre père, le Président Félix Houphouët-Boigny.
Je pense au Président Félix Houphouët-Boigny, comme un fils pense à son père, avec respect, avec fierté pour la grande affection qu’il m’a témoignée et pour l’honneur qu’il m’a fait en me choisissant comme son unique Premier Ministre.
Je pense à lui parce que Yamoussoukro est son village, bien sûr, mais surtout parce qu’il en a fait une ville, que dis-je, une capitale, et que partout nous pouvons admirer l’œuvre immense qu’il a accomplie.
Chers amis,
Aussi vrai qu’Houphouët est mon modèle, pour moi Yakro est un exemple.
Elle représente ce que devrait proposer chaque ville de Côte d’Ivoire : des infrastructures de qualité, un cadre de vie organisé et agréable, un carrefour multiculturel, une terre d’accueil où vivent en paix tous nos frères ivoiriens et africains.
Quand je regarde cette belle ville, je me dis : « voilà ce qu’on peut faire quand on est uni, voilà ce que la cohésion nationale peut produire ».
Yamoussoukro a une vraie vocation, c’est le fruit d’une vision : elle a été pensée pour l’excellence de demain.
Chers amis,
Si nous voulons avoir de l’ambition pour notre pays -et j’en ai- alors il faut s’inspirer de ce qui a été fait ici, à Yamoussoukro.
Et puis Yakro, c’est notre capitale. Pour moi, c’est très important.
C’est pourquoi, je vous annonce dès aujourd’hui que si je suis élu, ma première décision sera de m’installer ici, à Yamoussoukro ! C’est ici que je prêterai serment !
Mes sœurs, si vous voulez que je m’installe ici, dites-moi OUI !
Mes frères, si vous voulez que je travaille avec vous, ici à Yamoussoukro, dites-moi OUI !
Et bien, je vous le promets, bientôt, nous nous retrouverons !
En évoquant ici le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, je mesure la force du lien qui m’attache à tous ses compagnons, à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui ont eu foi en l’architecte de notre indépendance, au bâtisseur et au visionnaire. Des femmes et des hommes de grande qualité.
A toutes et à tous, quel que soit leur bord politique du moment, je voudrais ici leur rendre hommage pour avoir soutenu son action au service de la Côte d’Ivoire.
Je pense à nos aînés de la région des Lacs que je salue affectueusement, le Ministre d’Etat Camille ALLIALI, le Ministre Jean KONAN BANNY, le Ministre Léon KONAN KOFFI, le doyen Abdoulaye DIALLO.
Je pense également à tous ceux qui m’ont apporté un concours précieux dans la difficile, mais exaltante tâche que m’a confiée le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY.
Le Premier Ministre Charles KONAN BANNY et le Ministre Patrice KOUAME, mes frères et mes amis de près de quarante ans, le Ministre Lambert KOUASSI KONAN, avec qui nous avons fait progresser l’agriculture et la situation de nos parents paysans.
Chers frères, chères sœurs,
En me recueillant ce matin sur la tombe du plus illustre des Ivoiriens, je l’ai imaginé nous poser, à tous, cette question : qu’avez-vous fait de notre idéal de paix, de fraternité et de solidarité, autrement dit de toutes ces valeurs qui ont inspiré mon action ?
J’ai médité longuement sur son message.
J’ai compris que ce qui donne sens à notre avenir, c’est notre passé commun.
J’ai compris également que le message du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY incarne ce que notre pays a de meilleur : la paix, la solidarité, la fraternité, le respect de l’autre et la foi en l’homme.
J’ai compris, enfin, que la Côte d’Ivoire est capable de choses merveilleuses, quand elle est fidèle à la grande ambition qui a animé Félix HOUPHOUËT-BOIGNY tout au long de sa riche carrière politique. A savoir bâtir une Nation moderne et prospère. Une Nation de paix et de stabilité.
Mes chers compatriotes,
Comme cela arrive dans toutes les familles, nous avons connu, il y a quelques années, des incompréhensions.
Mais nous avons eu le courage de les surmonter en initiant, mon aîné le Président Henri KONAN BEDIE et moi, l’alliance des Houphouëtistes qui regroupe non seulement nos deux formations politiques, mais aussi l’UDPCI et le MFA.
Aujourd’hui, la famille s’est reconstruite. L’entente est revenue.
Mes chers frères, mes chères sœurs,
Je suis venu vous dire que les élections du 29 Novembre sont très importantes.
Elles sont très importantes parce que ce jour-là, vous déciderez de qui sera le Président pour les cinq prochaines années.
Si je suis candidat à l’élection présidentielle du 29 Novembre 2009, c’est parce que je considère que s’occuper des autres est la chose la plus gratifiante qui soit.
Mais c’est aussi par fidélité à la mémoire du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, par devoir moral vis-à-vis de notre père.
Parce que je ne veux pas laisser mourir le riche héritage qu’il nous a laissé.
Face aux difficultés du moment, je sais qu’il m’aurait demandé de me mettre au travail, comme il l’a fait en 1990.
Oui, en me portant candidat à l’élection présidentielle, je crois sincèrement obéir à un ordre qui vient de lui. C’est ainsi que je le ressens au plus profond de moi-même.
Je réponds également à l’appel du pays, à l’appel de tous nos compatriotes qui sont dans la détresse et qui veulent le changement et un nouvel horizon pour notre Nation.
Je réponds à cet appel parce que je souffre de la souffrance de mes sœurs et de mes frères Ivoiriens.
Je réponds à cet appel parce que j’ai des solutions pour notre pays. De vraies solutions.
Chers amis,
A toutes celles et à tous ceux qui aiment le Président HOUPHOUËT-BOIGNY, qui aiment la Côte d’Ivoire et qui croient qu’un nouveau chemin est possible, c’est à vous que je confie ma candidature.
Chers amis, chers Compatriotes,
Je veux faire revivre et prospérer l’houphouétisme. C’est ma grande ambition pour la Nation ivoirienne.
La meilleure manière, c’est de faire preuve d’une véritable volonté politique.
Cette volonté politique, je la traduirai pour Yamoussoukro par deux actes concrets dès que vous me confierez la direction de notre pays.
Le premier sera de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que Yamoussoukro deviennent effectivement la capitale de la Côte d’Ivoire.
Comme je vous l’annonçais tout à l’heure, je m’engage donc à prêter serment ici à Yamoussoukro et à m’y installer avec le Gouvernement.
Le deuxième acte consistera à nommer un Ministre en charge de la ville de Yamoussoukro.
Lequel Ministre, en liaison avec les élus, aura pour mission de mettre en œuvre le plan qui a été conçu pour le développement de notre capitale.
Je veux que l’Etat et tous ses services se mobilisent pour redonner à Yamoussoukro les vocations qui lui ont été assignées.
Le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY a voulu que Yamoussoukro ait une vocation spirituelle.
Véritables symboles de l’œcuménisme, la Basilique Notre Dame de la Paix, la Grande Mosquée et le Temple Protestant donnent à la ville une identité spirituelle.
Ces monuments religieux, notamment la Basilique Notre Dame de la Paix, sont devenus des lieux de pèlerinage et attirent de plus en plus de touristes.
Ils doivent être préservés à tout prix. Je m’engage à le faire.
Le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY a voulu marquer son attachement à la paix en édifiant un monument à la mesure de son engagement : la Fondation Félix HOUPHOUËT-BOIGNY pour la Recherche de la Paix qui porte son nom.
Malheureusement, ce symbole fort auquel il tenait tant n’a pas les moyens de son fonctionnement. Le laisser tomber serait un sacrilège.
Je m’engage donc à respecter la vocation de la Fondation Félix HOUPHOUËT-BOIGNY pour la Recherche de la Paix, qui est un véritable Centre international pour la Recherche de la Paix, à l’instar de l’UNESCO, en prévoyant dans le budget les fonds nécessaires à son fonctionnement.
Visionnaire, le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY l’a été plus particulièrement dans le domaine de la formation.
Il a compris très tôt que notre avenir va se jouer de plus en plus dans les domaines de la science et de la technologie.
Aussi, a-t-il voulu que la Côte d’Ivoire se donne les moyens de ses ambitions, en créant des lycées de grande renommée comme le lycée scientifique de Yamoussoukro et des pôles d’excellence tels que l’Institut National Polytechnique HOUPHOUËT-BOIGNY.
Hélas, cette option d’avenir est en train d’être abandonnée.
Alors que notre pays avait pris de l’avance dans le secteur de la formation, il recule dangereusement.
Toutes les structures qui faisaient notre fierté sont dans un état de délabrement avancé, faute d’entretien des bâtiments.
A titre d’exemple, les laboratoires sont endommagés à cause des fuites d’eaux.
A cela, il faut ajouter le manque d’équipements, la pauvreté des bibliothèques, l’inexistence d’activités de recherche et de production, le manque de véhicules, ou encore le non fonctionnement de la ferme expérimentale de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie.
Nous devons mettre un terme à ce scandale.
C’est pourquoi, une fois élu, je remettrai une lettre de mission au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique précisant les points qui me paraissent prioritaires sur lesquels je demanderai d’obtenir rapidement des résultats.
Compte tenu des enjeux, il faut agir vite en prenant un certain nombre de mesures.
1) Mettre en place une nouvelle Gouvernance des Grandes Ecoles de Yamoussoukro.
2) Réhabiliter tous les bâtiments y compris les locaux du Lycée scientifique et de l’internat
3) Assurer leur équipement
4) Relancer les activités de recherche et de production pour remotiver les Enseignants actuellement au bord du découragement
5) Réhabiliter les campus
6) Améliorer les conditions de vie des étudiants en faisant en sorte qu’ils aient des logements, des bibliothèques dignes de ce nom et des installations sportives
7) Faire en sorte que les bourses soient payées mensuellement et régulièrement
8) Aider les Etudiants à effectuer des stages dans les entreprises et à l’étranger.
Je prends l’engagement que l’Etat consentira un effort financier considérable pour que notre capitale soit véritablement un lieu d’excellence universitaire et scientifique en investissant 20 milliards pour la réhabilitation de toutes les grandes écoles de Yamoussoukro.
Je prévois également dans les cinq ans à venir pour l’ensemble du département de Yamoussoukro un investissement de près de 8 milliards et demi de FCFA pour la rénovation de 460 classes dans le primaire, pour la construction de 690 classes dans le secondaire et pour la rénovation des classes dans le secondaire, la construction de nouveaux lycées et d’établissements de formation professionnelle, la fourniture de manuels scolaires dans le primaire et l’équipement en matériel informatique , comme partout en Côte d’Ivoire.
Chers frères, chères sœurs,
Pour rendre effectif le transfert de la capitale, la question de la desserte doit être résolue.
Avec les compagnies aériennes, nous ferons en sorte qu’il y ait des navettes régulières à prix abordable entre Abidjan et Yamoussoukro, du Lundi au Dimanche.
Bien sûr, la route ne sera pas négligée. Bien au contraire.
Dans cette perspective, l’autoroute sera prolongée de Singrobo à Yamoussoukro. Ainsi, la capitale sera à 1H30 minutes d’Abidjan.
Indépendamment de l’autoroute, nous allons réparer toutes les routes bitumées du département, remettre en état celles qui sont en terre et en construire de nouvelles.
Au total, 29 Milliards permettront de restaurer notre réseau routier, l’un des secteurs qui a été le plus délaissé.
Mes chers amis
Faites-moi confiance. Tout ce que le Père a projeté de faire pour son village, le fils le fera.
C’est une obligation. C’est un impératif. C’est un devoir.
Tous ensembles, nous allons bâtir une belle ville, la ville de Yamoussoukro, la ville du 21ème siècle.
Tous ensembles, nous allons lui donner la personnalité dont elle a besoin pour être notre capitale.
Dans cette optique, je m’engage à réaliser le transfert des Institutions de la République à Yamoussoukro et à construire des infrastructures routières appropriées.
Ces Grands Travaux représenteront pour les 5 années de mon mandat environ 400 milliards de F CFA. L’opération de transfert de la capitale est prévue pour s’achever dans les dix années à venir.
Chers Compatriotes,
En ce qui concerne la Nation, j’ai deux grandes ambitions. Je les ai déjà développées ; je les résume ici.
La première est de mettre à la disposition de tous les ivoiriens des services publics de qualité dans les domaines de la santé, de l’éducation et des infrastructures.
Ainsi, je m’engage à ce que chaque Ivoirien puisse bénéficier d’une assurance maladie et avoir accès à un centre de santé à moins de 5 km de chez lui.
Je m’engage à ce que chaque Ivoirien puisse boire de l’eau potable.
Je m’engage à ce que chaque Ivoirien ait de l’électricité.
Je m’engage à ce que chaque enfant de notre pays puisse aller à l’école gratuitement jusqu’à l‘âge de 15 ans.
Je m’engage en rénover nos routes et à en construire de nouvelles.
Ma 2ème grande ambition est de remettre nos jeunes au travail en luttant contre le chômage et en créant des emplois. Le chômage des jeunes est une véritable bombe qui peut exploser à tout moment.
D’où l’intérêt que je porte à cette question qui concerne notre jeunesse, mais aussi les parents que nous sommes.
Des actions vigoureuses doivent être entreprises pour inverser la situation qui prévaut.
Vous le savez certainement : 9 jeunes sur 10 sont au chômage.
Autrement dit, aujourd’hui en Côte d’Ivoire, chez les moins de trente cinq ans, seul un jeune sur dix a un emploi.
En plus des efforts qui sont faits dans la formation, je m’engage à créer un million d’emplois dans les cinq prochaines années.
Grâce à ce plan pour la jeunesse, nous recruterons des enseignants, des médecins, des infirmiers…
Mais nous apporterons aussi aux jeunes l’aide dont ils ont besoin pour réaliser leurs projets.
Ainsi, dans le département de Yamoussoukro, nous dégagerons plus de 5 milliards de FCFA pour le plan d’aide à l’emploi et les lignes de crédit auprès des banques pour vous permettre d’avoir une activité à vous, une activité qui vous rapporte de l’argent.
Et les femmes dans tout cela ?
Je sais qu’elles ont des difficultés pour avoir des crédits, pour financer leur projet.
J’ai pensé à vous, mes sœurs qui m’écoutez.
Pour créer votre activité, je prévois de mettre en place une ligne de crédit de près de 600 millions de FCFA.
Chers frères, chères sœurs de Yamoussoukro,
Mon projet prévoit au total un investissement d’environs 500 milliards de F CFA pour le département de Yamoussoukro. Et je trouverai cet argent. C‘est mon métier !
Chers compatriotes,
Hier, par la volonté de Félix Houphouët-Boigny, j’ai été votre Premier Ministre.
Demain, si vous le voulez, je serai votre Président.
C’est à vous d’en décider. Vous ferez votre choix, le 29 novembre prochain.
Plus que par le passé, ce choix pèsera sur notre avenir et celui de nos enfants.
Il ne s’agira pas d’un simple vote au cours duquel vous exprimerez votre mécontentement face à la dureté de la vie.
Ce jour là, vous prendrez la décision de confier votre destin à un leader capable de résoudre les graves problèmes auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée depuis une dizaine d’années.
Un leader capable de remettre la Côte d’Ivoire en marche, non pas pour quelques uns, mais pour tous les ivoiriens.
Alors, d’ici le 29 novembre, posez-vous les bonnes questions et écoutez les réponses que les uns et les autres vont vous donner.
Ecoutez-les et vérifiez qu’ils connaissent vraiment vos problèmes : la santé, l’emploi, l’éducation, la vie chère, la sécurité...
Lisez leur programme et demandez-vous si leurs solutions sont adaptées.
Et surtout, assurez-vous qu’ils veulent unir les Ivoiriens et non les diviser.
En ce qui me concerne, vous connaissez désormais mon projet.
Vous m’avez écouté et vous m’avez compris.
Vous avez compris que je vous invite à un grand rassemblement autour des valeurs qui fondent notre nation : la paix, la tolérance, le respect de l’autre, la solidarité. L’Union, la discipline et le travail.
Car, il faudra beaucoup travailler, mais le travail ne me fait pas peur.
Il y aura des hauts et des bas, mais si nous restons unis, nous sortirons vainqueurs de toutes les épreuves. Nous avons tellement d’atouts.
Mes amis,
J’ai une vision pour notre pays. Mon ambition est de construire une Côte d’Ivoire moderne et ambitieuse, une Côte d’Ivoire capable de rejoindre les rangs des pays émergents dans les 10 prochaines années. Oui, cela est possible.
En effet en 1960 lors de notre accession à l’indépendance, la Corée du Sud, la Malaisie, l’Inde et la Chine avaient des niveaux de développement similaire à celui de la Côte d’Ivoire.
Grâce à des politiques économique, sociale, d’éducation et de recherche efficaces, ces pays comptent aujourd’hui parmi les nations émergentes et font entendre leur voix dans le concert des nations.
En plus de la richesse que nous allons créer grâce à une économie forte et en pleine croissance, nous avons le devoir de reprendre notre place en Afrique et de nous positionner dans le monde.
Cela est à la portée de notre pays.
Cette vision affirme également que toute notre politique mettra l’homme au centre de toutes nos décisions.
Il s’agira de garantir une répartition équitable de la richesse nationale, la liberté des citoyens, le fonctionnement démocratique des Institutions, le respect de la vie et de la dignité humaine.
A l’image de Yamoussoukro, cette Côte d’Ivoire nouvelle sera bien structurée et bien organisée.
Comme Yamoussoukro, elle sera bien éduquée, elle donnera à ses enfants le goût de l’excellence et du travail bien fait.
Comme les prestigieux édifices de Yamoussoukro, elle sera forte, elle sera solide, elle fera notre fierté.
Mes chers amis, la Côte d’Ivoire est face à son destin. Il est temps de tourner la page, il est temps de dépasser les querelles du passé et de préparer l’avenir.
L’avenir de Yamoussoukro. L’avenir de nos enfants. L’avenir de notre pays.
Moi je suis plein d’espoir. Et vous ?
Je suis plein de courage. Et vous ? Je suis sûr que nous réussirons. Et vous ?
Alors nous allons réussir, tous ensemble.
Je vous remercie.
Chers frères, chères sœurs,
Je vous salue !
Je voudrais vous remercier du fond du cœur d’être venus si nombreux à ce rendez-vous de l’amitié. J’en suis très touché.
Je suis heureux d’être avec vous ce matin, dans cette belle ville de Yamoussoukro.
Heureux d’être avec des amis, ma sœur Jeanne PEUHMOND, mes frères Léon AKA BONI, Augustin THIAM, Honoré Houphouët, Ibrahim Koné, Ladji Sidibé et avec toutes celles et tous ceux qui se dévouent chaque jour pour rendre possible notre victoire.
Merci à tous ceux qui ont organisé cette rencontre. Votre appel a été entendu : Yamoussoukro a répondu présent, comme toujours.
Ainsi donc, me voilà de nouveau à Yamoussoukro, sur la terre des Akoués.
A chaque fois que j’entre dans votre cité, je pense à notre père, le Président Félix Houphouët-Boigny.
Je pense au Président Félix Houphouët-Boigny, comme un fils pense à son père, avec respect, avec fierté pour la grande affection qu’il m’a témoignée et pour l’honneur qu’il m’a fait en me choisissant comme son unique Premier Ministre.
Je pense à lui parce que Yamoussoukro est son village, bien sûr, mais surtout parce qu’il en a fait une ville, que dis-je, une capitale, et que partout nous pouvons admirer l’œuvre immense qu’il a accomplie.
Chers amis,
Aussi vrai qu’Houphouët est mon modèle, pour moi Yakro est un exemple.
Elle représente ce que devrait proposer chaque ville de Côte d’Ivoire : des infrastructures de qualité, un cadre de vie organisé et agréable, un carrefour multiculturel, une terre d’accueil où vivent en paix tous nos frères ivoiriens et africains.
Quand je regarde cette belle ville, je me dis : « voilà ce qu’on peut faire quand on est uni, voilà ce que la cohésion nationale peut produire ».
Yamoussoukro a une vraie vocation, c’est le fruit d’une vision : elle a été pensée pour l’excellence de demain.
Chers amis,
Si nous voulons avoir de l’ambition pour notre pays -et j’en ai- alors il faut s’inspirer de ce qui a été fait ici, à Yamoussoukro.
Et puis Yakro, c’est notre capitale. Pour moi, c’est très important.
C’est pourquoi, je vous annonce dès aujourd’hui que si je suis élu, ma première décision sera de m’installer ici, à Yamoussoukro ! C’est ici que je prêterai serment !
Mes sœurs, si vous voulez que je m’installe ici, dites-moi OUI !
Mes frères, si vous voulez que je travaille avec vous, ici à Yamoussoukro, dites-moi OUI !
Et bien, je vous le promets, bientôt, nous nous retrouverons !
En évoquant ici le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, je mesure la force du lien qui m’attache à tous ses compagnons, à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui ont eu foi en l’architecte de notre indépendance, au bâtisseur et au visionnaire. Des femmes et des hommes de grande qualité.
A toutes et à tous, quel que soit leur bord politique du moment, je voudrais ici leur rendre hommage pour avoir soutenu son action au service de la Côte d’Ivoire.
Je pense à nos aînés de la région des Lacs que je salue affectueusement, le Ministre d’Etat Camille ALLIALI, le Ministre Jean KONAN BANNY, le Ministre Léon KONAN KOFFI, le doyen Abdoulaye DIALLO.
Je pense également à tous ceux qui m’ont apporté un concours précieux dans la difficile, mais exaltante tâche que m’a confiée le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY.
Le Premier Ministre Charles KONAN BANNY et le Ministre Patrice KOUAME, mes frères et mes amis de près de quarante ans, le Ministre Lambert KOUASSI KONAN, avec qui nous avons fait progresser l’agriculture et la situation de nos parents paysans.
Chers frères, chères sœurs,
En me recueillant ce matin sur la tombe du plus illustre des Ivoiriens, je l’ai imaginé nous poser, à tous, cette question : qu’avez-vous fait de notre idéal de paix, de fraternité et de solidarité, autrement dit de toutes ces valeurs qui ont inspiré mon action ?
J’ai médité longuement sur son message.
J’ai compris que ce qui donne sens à notre avenir, c’est notre passé commun.
J’ai compris également que le message du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY incarne ce que notre pays a de meilleur : la paix, la solidarité, la fraternité, le respect de l’autre et la foi en l’homme.
J’ai compris, enfin, que la Côte d’Ivoire est capable de choses merveilleuses, quand elle est fidèle à la grande ambition qui a animé Félix HOUPHOUËT-BOIGNY tout au long de sa riche carrière politique. A savoir bâtir une Nation moderne et prospère. Une Nation de paix et de stabilité.
Mes chers compatriotes,
Comme cela arrive dans toutes les familles, nous avons connu, il y a quelques années, des incompréhensions.
Mais nous avons eu le courage de les surmonter en initiant, mon aîné le Président Henri KONAN BEDIE et moi, l’alliance des Houphouëtistes qui regroupe non seulement nos deux formations politiques, mais aussi l’UDPCI et le MFA.
Aujourd’hui, la famille s’est reconstruite. L’entente est revenue.
Mes chers frères, mes chères sœurs,
Je suis venu vous dire que les élections du 29 Novembre sont très importantes.
Elles sont très importantes parce que ce jour-là, vous déciderez de qui sera le Président pour les cinq prochaines années.
Si je suis candidat à l’élection présidentielle du 29 Novembre 2009, c’est parce que je considère que s’occuper des autres est la chose la plus gratifiante qui soit.
Mais c’est aussi par fidélité à la mémoire du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, par devoir moral vis-à-vis de notre père.
Parce que je ne veux pas laisser mourir le riche héritage qu’il nous a laissé.
Face aux difficultés du moment, je sais qu’il m’aurait demandé de me mettre au travail, comme il l’a fait en 1990.
Oui, en me portant candidat à l’élection présidentielle, je crois sincèrement obéir à un ordre qui vient de lui. C’est ainsi que je le ressens au plus profond de moi-même.
Je réponds également à l’appel du pays, à l’appel de tous nos compatriotes qui sont dans la détresse et qui veulent le changement et un nouvel horizon pour notre Nation.
Je réponds à cet appel parce que je souffre de la souffrance de mes sœurs et de mes frères Ivoiriens.
Je réponds à cet appel parce que j’ai des solutions pour notre pays. De vraies solutions.
Chers amis,
A toutes celles et à tous ceux qui aiment le Président HOUPHOUËT-BOIGNY, qui aiment la Côte d’Ivoire et qui croient qu’un nouveau chemin est possible, c’est à vous que je confie ma candidature.
Chers amis, chers Compatriotes,
Je veux faire revivre et prospérer l’houphouétisme. C’est ma grande ambition pour la Nation ivoirienne.
La meilleure manière, c’est de faire preuve d’une véritable volonté politique.
Cette volonté politique, je la traduirai pour Yamoussoukro par deux actes concrets dès que vous me confierez la direction de notre pays.
Le premier sera de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que Yamoussoukro deviennent effectivement la capitale de la Côte d’Ivoire.
Comme je vous l’annonçais tout à l’heure, je m’engage donc à prêter serment ici à Yamoussoukro et à m’y installer avec le Gouvernement.
Le deuxième acte consistera à nommer un Ministre en charge de la ville de Yamoussoukro.
Lequel Ministre, en liaison avec les élus, aura pour mission de mettre en œuvre le plan qui a été conçu pour le développement de notre capitale.
Je veux que l’Etat et tous ses services se mobilisent pour redonner à Yamoussoukro les vocations qui lui ont été assignées.
Le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY a voulu que Yamoussoukro ait une vocation spirituelle.
Véritables symboles de l’œcuménisme, la Basilique Notre Dame de la Paix, la Grande Mosquée et le Temple Protestant donnent à la ville une identité spirituelle.
Ces monuments religieux, notamment la Basilique Notre Dame de la Paix, sont devenus des lieux de pèlerinage et attirent de plus en plus de touristes.
Ils doivent être préservés à tout prix. Je m’engage à le faire.
Le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY a voulu marquer son attachement à la paix en édifiant un monument à la mesure de son engagement : la Fondation Félix HOUPHOUËT-BOIGNY pour la Recherche de la Paix qui porte son nom.
Malheureusement, ce symbole fort auquel il tenait tant n’a pas les moyens de son fonctionnement. Le laisser tomber serait un sacrilège.
Je m’engage donc à respecter la vocation de la Fondation Félix HOUPHOUËT-BOIGNY pour la Recherche de la Paix, qui est un véritable Centre international pour la Recherche de la Paix, à l’instar de l’UNESCO, en prévoyant dans le budget les fonds nécessaires à son fonctionnement.
Visionnaire, le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY l’a été plus particulièrement dans le domaine de la formation.
Il a compris très tôt que notre avenir va se jouer de plus en plus dans les domaines de la science et de la technologie.
Aussi, a-t-il voulu que la Côte d’Ivoire se donne les moyens de ses ambitions, en créant des lycées de grande renommée comme le lycée scientifique de Yamoussoukro et des pôles d’excellence tels que l’Institut National Polytechnique HOUPHOUËT-BOIGNY.
Hélas, cette option d’avenir est en train d’être abandonnée.
Alors que notre pays avait pris de l’avance dans le secteur de la formation, il recule dangereusement.
Toutes les structures qui faisaient notre fierté sont dans un état de délabrement avancé, faute d’entretien des bâtiments.
A titre d’exemple, les laboratoires sont endommagés à cause des fuites d’eaux.
A cela, il faut ajouter le manque d’équipements, la pauvreté des bibliothèques, l’inexistence d’activités de recherche et de production, le manque de véhicules, ou encore le non fonctionnement de la ferme expérimentale de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie.
Nous devons mettre un terme à ce scandale.
C’est pourquoi, une fois élu, je remettrai une lettre de mission au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique précisant les points qui me paraissent prioritaires sur lesquels je demanderai d’obtenir rapidement des résultats.
Compte tenu des enjeux, il faut agir vite en prenant un certain nombre de mesures.
1) Mettre en place une nouvelle Gouvernance des Grandes Ecoles de Yamoussoukro.
2) Réhabiliter tous les bâtiments y compris les locaux du Lycée scientifique et de l’internat
3) Assurer leur équipement
4) Relancer les activités de recherche et de production pour remotiver les Enseignants actuellement au bord du découragement
5) Réhabiliter les campus
6) Améliorer les conditions de vie des étudiants en faisant en sorte qu’ils aient des logements, des bibliothèques dignes de ce nom et des installations sportives
7) Faire en sorte que les bourses soient payées mensuellement et régulièrement
8) Aider les Etudiants à effectuer des stages dans les entreprises et à l’étranger.
Je prends l’engagement que l’Etat consentira un effort financier considérable pour que notre capitale soit véritablement un lieu d’excellence universitaire et scientifique en investissant 20 milliards pour la réhabilitation de toutes les grandes écoles de Yamoussoukro.
Je prévois également dans les cinq ans à venir pour l’ensemble du département de Yamoussoukro un investissement de près de 8 milliards et demi de FCFA pour la rénovation de 460 classes dans le primaire, pour la construction de 690 classes dans le secondaire et pour la rénovation des classes dans le secondaire, la construction de nouveaux lycées et d’établissements de formation professionnelle, la fourniture de manuels scolaires dans le primaire et l’équipement en matériel informatique , comme partout en Côte d’Ivoire.
Chers frères, chères sœurs,
Pour rendre effectif le transfert de la capitale, la question de la desserte doit être résolue.
Avec les compagnies aériennes, nous ferons en sorte qu’il y ait des navettes régulières à prix abordable entre Abidjan et Yamoussoukro, du Lundi au Dimanche.
Bien sûr, la route ne sera pas négligée. Bien au contraire.
Dans cette perspective, l’autoroute sera prolongée de Singrobo à Yamoussoukro. Ainsi, la capitale sera à 1H30 minutes d’Abidjan.
Indépendamment de l’autoroute, nous allons réparer toutes les routes bitumées du département, remettre en état celles qui sont en terre et en construire de nouvelles.
Au total, 29 Milliards permettront de restaurer notre réseau routier, l’un des secteurs qui a été le plus délaissé.
Mes chers amis
Faites-moi confiance. Tout ce que le Père a projeté de faire pour son village, le fils le fera.
C’est une obligation. C’est un impératif. C’est un devoir.
Tous ensembles, nous allons bâtir une belle ville, la ville de Yamoussoukro, la ville du 21ème siècle.
Tous ensembles, nous allons lui donner la personnalité dont elle a besoin pour être notre capitale.
Dans cette optique, je m’engage à réaliser le transfert des Institutions de la République à Yamoussoukro et à construire des infrastructures routières appropriées.
Ces Grands Travaux représenteront pour les 5 années de mon mandat environ 400 milliards de F CFA. L’opération de transfert de la capitale est prévue pour s’achever dans les dix années à venir.
Chers Compatriotes,
En ce qui concerne la Nation, j’ai deux grandes ambitions. Je les ai déjà développées ; je les résume ici.
La première est de mettre à la disposition de tous les ivoiriens des services publics de qualité dans les domaines de la santé, de l’éducation et des infrastructures.
Ainsi, je m’engage à ce que chaque Ivoirien puisse bénéficier d’une assurance maladie et avoir accès à un centre de santé à moins de 5 km de chez lui.
Je m’engage à ce que chaque Ivoirien puisse boire de l’eau potable.
Je m’engage à ce que chaque Ivoirien ait de l’électricité.
Je m’engage à ce que chaque enfant de notre pays puisse aller à l’école gratuitement jusqu’à l‘âge de 15 ans.
Je m’engage en rénover nos routes et à en construire de nouvelles.
Ma 2ème grande ambition est de remettre nos jeunes au travail en luttant contre le chômage et en créant des emplois. Le chômage des jeunes est une véritable bombe qui peut exploser à tout moment.
D’où l’intérêt que je porte à cette question qui concerne notre jeunesse, mais aussi les parents que nous sommes.
Des actions vigoureuses doivent être entreprises pour inverser la situation qui prévaut.
Vous le savez certainement : 9 jeunes sur 10 sont au chômage.
Autrement dit, aujourd’hui en Côte d’Ivoire, chez les moins de trente cinq ans, seul un jeune sur dix a un emploi.
En plus des efforts qui sont faits dans la formation, je m’engage à créer un million d’emplois dans les cinq prochaines années.
Grâce à ce plan pour la jeunesse, nous recruterons des enseignants, des médecins, des infirmiers…
Mais nous apporterons aussi aux jeunes l’aide dont ils ont besoin pour réaliser leurs projets.
Ainsi, dans le département de Yamoussoukro, nous dégagerons plus de 5 milliards de FCFA pour le plan d’aide à l’emploi et les lignes de crédit auprès des banques pour vous permettre d’avoir une activité à vous, une activité qui vous rapporte de l’argent.
Et les femmes dans tout cela ?
Je sais qu’elles ont des difficultés pour avoir des crédits, pour financer leur projet.
J’ai pensé à vous, mes sœurs qui m’écoutez.
Pour créer votre activité, je prévois de mettre en place une ligne de crédit de près de 600 millions de FCFA.
Chers frères, chères sœurs de Yamoussoukro,
Mon projet prévoit au total un investissement d’environs 500 milliards de F CFA pour le département de Yamoussoukro. Et je trouverai cet argent. C‘est mon métier !
Chers compatriotes,
Hier, par la volonté de Félix Houphouët-Boigny, j’ai été votre Premier Ministre.
Demain, si vous le voulez, je serai votre Président.
C’est à vous d’en décider. Vous ferez votre choix, le 29 novembre prochain.
Plus que par le passé, ce choix pèsera sur notre avenir et celui de nos enfants.
Il ne s’agira pas d’un simple vote au cours duquel vous exprimerez votre mécontentement face à la dureté de la vie.
Ce jour là, vous prendrez la décision de confier votre destin à un leader capable de résoudre les graves problèmes auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée depuis une dizaine d’années.
Un leader capable de remettre la Côte d’Ivoire en marche, non pas pour quelques uns, mais pour tous les ivoiriens.
Alors, d’ici le 29 novembre, posez-vous les bonnes questions et écoutez les réponses que les uns et les autres vont vous donner.
Ecoutez-les et vérifiez qu’ils connaissent vraiment vos problèmes : la santé, l’emploi, l’éducation, la vie chère, la sécurité...
Lisez leur programme et demandez-vous si leurs solutions sont adaptées.
Et surtout, assurez-vous qu’ils veulent unir les Ivoiriens et non les diviser.
En ce qui me concerne, vous connaissez désormais mon projet.
Vous m’avez écouté et vous m’avez compris.
Vous avez compris que je vous invite à un grand rassemblement autour des valeurs qui fondent notre nation : la paix, la tolérance, le respect de l’autre, la solidarité. L’Union, la discipline et le travail.
Car, il faudra beaucoup travailler, mais le travail ne me fait pas peur.
Il y aura des hauts et des bas, mais si nous restons unis, nous sortirons vainqueurs de toutes les épreuves. Nous avons tellement d’atouts.
Mes amis,
J’ai une vision pour notre pays. Mon ambition est de construire une Côte d’Ivoire moderne et ambitieuse, une Côte d’Ivoire capable de rejoindre les rangs des pays émergents dans les 10 prochaines années. Oui, cela est possible.
En effet en 1960 lors de notre accession à l’indépendance, la Corée du Sud, la Malaisie, l’Inde et la Chine avaient des niveaux de développement similaire à celui de la Côte d’Ivoire.
Grâce à des politiques économique, sociale, d’éducation et de recherche efficaces, ces pays comptent aujourd’hui parmi les nations émergentes et font entendre leur voix dans le concert des nations.
En plus de la richesse que nous allons créer grâce à une économie forte et en pleine croissance, nous avons le devoir de reprendre notre place en Afrique et de nous positionner dans le monde.
Cela est à la portée de notre pays.
Cette vision affirme également que toute notre politique mettra l’homme au centre de toutes nos décisions.
Il s’agira de garantir une répartition équitable de la richesse nationale, la liberté des citoyens, le fonctionnement démocratique des Institutions, le respect de la vie et de la dignité humaine.
A l’image de Yamoussoukro, cette Côte d’Ivoire nouvelle sera bien structurée et bien organisée.
Comme Yamoussoukro, elle sera bien éduquée, elle donnera à ses enfants le goût de l’excellence et du travail bien fait.
Comme les prestigieux édifices de Yamoussoukro, elle sera forte, elle sera solide, elle fera notre fierté.
Mes chers amis, la Côte d’Ivoire est face à son destin. Il est temps de tourner la page, il est temps de dépasser les querelles du passé et de préparer l’avenir.
L’avenir de Yamoussoukro. L’avenir de nos enfants. L’avenir de notre pays.
Moi je suis plein d’espoir. Et vous ?
Je suis plein de courage. Et vous ? Je suis sûr que nous réussirons. Et vous ?
Alors nous allons réussir, tous ensemble.
Je vous remercie.