Comme toutes les entreprises désireuses de mieux se faire connaître, les sociétés d’Etat se sont toutes dotées de sites Internet. Mais très peu parmi elles réussissent à les animer pour satisfaire les internautes en quête d’informations.
Nombre d’entreprises et d’organismes d’Etat sont à féliciter pour la bonne tenue des sites Internet, le téléchargement rapide et la beauté de leurs pages d’accueil.
Bons points
Le Palais de la culture (www.palaisdelaculture.ci)
La palme d’or reviendrait à ce site pour sa beauté, sa teneur en informations actualisées, ses images et sa documentation fournie. On y trouve dans le détail, aussi bien en anglais qu’en français, toutes les informations sur l’évolution de l’art en Côte d’Ivoire. Avec en prime, le Curriculum Vitae détaillé du Directeur Général, Sijiri Bakaba himself !
La Direction générale des Impôts (www.dgi.ci), le Trésor (www.tresor.gov.ci), et la Douane (www.douanes.ci).
Les sites Internet de ces trois régies financières de l’Etat de Côte d’Ivoire sont globalement bien tenus. Statistiques annuelles, résultats, perspectives et nouvelles dispositions légales sont disponibles sur ces sites. Il leur manque toutefois une actualisation avec les données récentes. C’est le cas, notamment de la ‘’dgi.ci’’ qui ne mentionne pas l’annexe fiscale 2009 et surtout l’ensemble des impositions auxquelles sont soumis les contribuables. La Douane, elle, n’a pas encore pensé à publier les procédures de dédouanement. Quant au site du Trésor, la critique porte sur la dénomination tresor.gov.ci qui fait anglophone à cause du ‘’gov’’. Ce serait plus simple avec tresor.ci qui sonne plus ivoirien.
La Sotra (www.sotra.ci)
Cette société a le mérite de tenir informés ses clients de tous les changements d’itinéraire décidés par la direction. Avec les tarifs et les offres promotionnelles, ce site serait complet s’il y avait une rubrique destinée aux recrutements et emplois. Il est en outre à déplorer qu’aucun chiffre sur les activités de l’entreprise n’existe sur sotra.ci.
L’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (www.atci.ci)
Sur le site du régulateur des Télécoms, il y a très peu, sinon pas de statistiques. Comme le nombre réel d’abonnés à ce jour pour chaque opérateur de téléphonie mobile qui fait toujours débat. Néanmoins, ce site mérite félicitations pour sa très riche documentation, ses liens interactifs et la simplicité de sa page d’accueil.
Caisse nationale de prévoyance sociale (www.cnps.ci)
Cnps.ci présente tous les renseignements sur les offres, les produits, les conditions et les coûts d’accès aux services que cet organisme propose à ses adhérents. Malheureusement le site reste un concentré de textes et règlements sans explications. L’absence de statistiques sur le nombre d’accidents de travail, leur nature et les possibilités ou difficultés de prise en charge sont frappants.
La Loterie nationale de Côte d’Ivoire (lonaci.ci)
Cette entreprise a un site internet bien tenu : belle page d’accueil, les programmes, les pronostics ainsi que les dernières cotes y sont disponibles. Il n’est toutefois pas encore possible de parier en ligne, ce n’est peut être pas encore légal.
La Banque pour le financement de l’agriculture (www.Bfa.ci)
Si on y trouve l’ensemble des produits bancaires que propose cet établissement (ouverture de compte, prêts en tous genres), et les délais de remboursement des prêts, les conditions de remboursement des prêts ne figurent nulle part.
Ces sites qui naviguent à vue
Ici on trouve les sites qui ont encore beaucoup à faire, au niveau du temps de téléchargement, de l’actualisation du contenu et de l’éclat des pages.
La Société ivoirienne de raffinage (www.sir.ci) et la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (www.petroci.ci).
Les sites web de ces deux sociétés laissent le visiteur avide d’informations approfondies sur sa faim. Le cours du jour du baril de pétrole est absent, de même que les rapports annuels.
Sur sir.ci, les onglets ‘‘production’’ et ‘‘commercialisation’’ ramènent à la même page démunie d’informations. Les dernières actualisations datent de 2007 pour la Sir et de 2008 pour la Petroci.
La Société de développement des forêts (www.sodefor.ci).
Il est difficile de donner la dernière date d’actualisation des informations de ce site, puisqu’aucune information n’est datée. L’état de déforestation de la flore Ivoirienne, la liste des forêts classées et bien d’autres choses importantes manquent. Le visiteur en quête d’informations est renvoyé au siège de l’entreprise. Pourquoi avoir donc créé ce site de l’entreprise ? Par contre on y trouve les photos de presque tous les dirigeants de cette structure. Une vraie vitrine d’exposition individuelle au détriment de la SODEFOR!
L’Agence nationale de la formation professionnelle (agefop.ci)
L’agefop.ci ne donne aucune idée des débouchés qu’elle peut offrir à ses adhérents. Ensuite, les coûts de la formation et les perspectives d’emplois ne figurent nulle part. Les onglets renvoient à des textes de date inconnue et sans aucune actualisation.
Le Port autonome d’Abidjan (www.paa-ci.org) et celui de SanPedro (www.sanpedro-portci.com)
Le Port d’Abidjan a un site qui sert à peu de chose. Si la dernière actualisation date de février 2008, la plus grande désolation vient de l’absence totale de renseignements sur les mouvements des navires : Les rubriques navire présent, attendu, en entrée ou en sortie sont sans contenus.
Le cas du port de San-Pédro est plus alarmant. Car le site s’arrête à sa page d’accueil bien que la dernière actualisation de cette page date de mars 2009.
Les Universités d’Abobo-Adjamé (www.uabobo.ci) et de Bouaké (www.ubouaké.ci) n’apportent aucune précision sur leurs filières de formation, les effectifs, les résultats, les politiques de revalorisation des diplômes. Le pire demeure celui de Cocody (www.univ-cocody.ci) qui n’a que la page d’accueil puisqu’il est sans contenu.
L’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro (inphb.edu.ci) a un site mieux fourni. Cependant, comme les autres, il y a peu d’informations sur le contenu des filières de formation et les conditions d’entrée dans l’établissement.
Le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (www.cepici.ci)
Cette structure à un site qui va à peine au delà de la page d’accueil. Aucune promotion des atouts du pays n’est faite sur ce portail Internet alors que cette structure a été justement créée pour cette raison. En plus, le temps de téléchargement n’est pas digne d’une entreprise de promotion.
Les sites fantômes
Des sociétés comme le Fonds National de Solidarité (FNS), la Caisse Général de Retraite des Agents de l’Etat (CGRAE), la Société de Gestion des Stocks Pétroliers de Côte d’Ivoire (GESTOCI), le Musée national, l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) et la Société Ivoirienne de Contrôle Technique Automobile (SICTA) n’ont pas de site web.
Quant au site de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), sa dernière actualisation date du 14 novembre 2006. C’est-à-dire qu’il est inutile d’y chercher des infos datant de 2007, 2008 ou 2009. Même pas une trace des informations diffusées dans les journaux télévisés tous les jours. Alors que les présentateurs des journaux télévisés n’ont de cesse de renvoyer les téléspectateurs à ce site.
Par SANOGO ZOUMANAN
(Stagiaire)
Nombre d’entreprises et d’organismes d’Etat sont à féliciter pour la bonne tenue des sites Internet, le téléchargement rapide et la beauté de leurs pages d’accueil.
Bons points
Le Palais de la culture (www.palaisdelaculture.ci)
La palme d’or reviendrait à ce site pour sa beauté, sa teneur en informations actualisées, ses images et sa documentation fournie. On y trouve dans le détail, aussi bien en anglais qu’en français, toutes les informations sur l’évolution de l’art en Côte d’Ivoire. Avec en prime, le Curriculum Vitae détaillé du Directeur Général, Sijiri Bakaba himself !
La Direction générale des Impôts (www.dgi.ci), le Trésor (www.tresor.gov.ci), et la Douane (www.douanes.ci).
Les sites Internet de ces trois régies financières de l’Etat de Côte d’Ivoire sont globalement bien tenus. Statistiques annuelles, résultats, perspectives et nouvelles dispositions légales sont disponibles sur ces sites. Il leur manque toutefois une actualisation avec les données récentes. C’est le cas, notamment de la ‘’dgi.ci’’ qui ne mentionne pas l’annexe fiscale 2009 et surtout l’ensemble des impositions auxquelles sont soumis les contribuables. La Douane, elle, n’a pas encore pensé à publier les procédures de dédouanement. Quant au site du Trésor, la critique porte sur la dénomination tresor.gov.ci qui fait anglophone à cause du ‘’gov’’. Ce serait plus simple avec tresor.ci qui sonne plus ivoirien.
La Sotra (www.sotra.ci)
Cette société a le mérite de tenir informés ses clients de tous les changements d’itinéraire décidés par la direction. Avec les tarifs et les offres promotionnelles, ce site serait complet s’il y avait une rubrique destinée aux recrutements et emplois. Il est en outre à déplorer qu’aucun chiffre sur les activités de l’entreprise n’existe sur sotra.ci.
L’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (www.atci.ci)
Sur le site du régulateur des Télécoms, il y a très peu, sinon pas de statistiques. Comme le nombre réel d’abonnés à ce jour pour chaque opérateur de téléphonie mobile qui fait toujours débat. Néanmoins, ce site mérite félicitations pour sa très riche documentation, ses liens interactifs et la simplicité de sa page d’accueil.
Caisse nationale de prévoyance sociale (www.cnps.ci)
Cnps.ci présente tous les renseignements sur les offres, les produits, les conditions et les coûts d’accès aux services que cet organisme propose à ses adhérents. Malheureusement le site reste un concentré de textes et règlements sans explications. L’absence de statistiques sur le nombre d’accidents de travail, leur nature et les possibilités ou difficultés de prise en charge sont frappants.
La Loterie nationale de Côte d’Ivoire (lonaci.ci)
Cette entreprise a un site internet bien tenu : belle page d’accueil, les programmes, les pronostics ainsi que les dernières cotes y sont disponibles. Il n’est toutefois pas encore possible de parier en ligne, ce n’est peut être pas encore légal.
La Banque pour le financement de l’agriculture (www.Bfa.ci)
Si on y trouve l’ensemble des produits bancaires que propose cet établissement (ouverture de compte, prêts en tous genres), et les délais de remboursement des prêts, les conditions de remboursement des prêts ne figurent nulle part.
Ces sites qui naviguent à vue
Ici on trouve les sites qui ont encore beaucoup à faire, au niveau du temps de téléchargement, de l’actualisation du contenu et de l’éclat des pages.
La Société ivoirienne de raffinage (www.sir.ci) et la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (www.petroci.ci).
Les sites web de ces deux sociétés laissent le visiteur avide d’informations approfondies sur sa faim. Le cours du jour du baril de pétrole est absent, de même que les rapports annuels.
Sur sir.ci, les onglets ‘‘production’’ et ‘‘commercialisation’’ ramènent à la même page démunie d’informations. Les dernières actualisations datent de 2007 pour la Sir et de 2008 pour la Petroci.
La Société de développement des forêts (www.sodefor.ci).
Il est difficile de donner la dernière date d’actualisation des informations de ce site, puisqu’aucune information n’est datée. L’état de déforestation de la flore Ivoirienne, la liste des forêts classées et bien d’autres choses importantes manquent. Le visiteur en quête d’informations est renvoyé au siège de l’entreprise. Pourquoi avoir donc créé ce site de l’entreprise ? Par contre on y trouve les photos de presque tous les dirigeants de cette structure. Une vraie vitrine d’exposition individuelle au détriment de la SODEFOR!
L’Agence nationale de la formation professionnelle (agefop.ci)
L’agefop.ci ne donne aucune idée des débouchés qu’elle peut offrir à ses adhérents. Ensuite, les coûts de la formation et les perspectives d’emplois ne figurent nulle part. Les onglets renvoient à des textes de date inconnue et sans aucune actualisation.
Le Port autonome d’Abidjan (www.paa-ci.org) et celui de SanPedro (www.sanpedro-portci.com)
Le Port d’Abidjan a un site qui sert à peu de chose. Si la dernière actualisation date de février 2008, la plus grande désolation vient de l’absence totale de renseignements sur les mouvements des navires : Les rubriques navire présent, attendu, en entrée ou en sortie sont sans contenus.
Le cas du port de San-Pédro est plus alarmant. Car le site s’arrête à sa page d’accueil bien que la dernière actualisation de cette page date de mars 2009.
Les Universités d’Abobo-Adjamé (www.uabobo.ci) et de Bouaké (www.ubouaké.ci) n’apportent aucune précision sur leurs filières de formation, les effectifs, les résultats, les politiques de revalorisation des diplômes. Le pire demeure celui de Cocody (www.univ-cocody.ci) qui n’a que la page d’accueil puisqu’il est sans contenu.
L’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro (inphb.edu.ci) a un site mieux fourni. Cependant, comme les autres, il y a peu d’informations sur le contenu des filières de formation et les conditions d’entrée dans l’établissement.
Le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (www.cepici.ci)
Cette structure à un site qui va à peine au delà de la page d’accueil. Aucune promotion des atouts du pays n’est faite sur ce portail Internet alors que cette structure a été justement créée pour cette raison. En plus, le temps de téléchargement n’est pas digne d’une entreprise de promotion.
Les sites fantômes
Des sociétés comme le Fonds National de Solidarité (FNS), la Caisse Général de Retraite des Agents de l’Etat (CGRAE), la Société de Gestion des Stocks Pétroliers de Côte d’Ivoire (GESTOCI), le Musée national, l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) et la Société Ivoirienne de Contrôle Technique Automobile (SICTA) n’ont pas de site web.
Quant au site de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), sa dernière actualisation date du 14 novembre 2006. C’est-à-dire qu’il est inutile d’y chercher des infos datant de 2007, 2008 ou 2009. Même pas une trace des informations diffusées dans les journaux télévisés tous les jours. Alors que les présentateurs des journaux télévisés n’ont de cesse de renvoyer les téléspectateurs à ce site.
Par SANOGO ZOUMANAN
(Stagiaire)