La mise en œuvre a démarré depuis mardi dernier. Après la remise de dons aux sinistrés d’Abobo, le préfet d’Abidjan procède au déguerpissement des “fanico” dans les jours à venir et annonce d’autres actions.
Environ vingt mille habitants des quartiers précaires où les pluies ont causé des dégâts et fait des morts vont être recasés au parc des sports dans les jours qui viennent. Au cours d’une réunion qu’il a présidée à son cabinet vendredi, le préfet d’Abidjan, préfet de la région des Lagunes, Sam Etiassé, chargé de la mise en œuvre du Plan Orsec (organisation de secours) a annoncé cette décision émanant de l’Etat.
Pour l’heure, le comité d’exécution se consacre aux modalités pratiques du recasement des populations des zones à hauts risques, notamment l’établissement des listes des populations concernées dans les trois quartiers touchés ; à savoir Abobo, Attécoubé et Yopougon, ainsi que le matériel d’accompagnement, seaux, nattes, couvertures, casseroles, etc. Selon le préfet, «il ne s’agit pas de recaser toutes les populations des quartiers précaires d’Abidjan, mais les plus exposées aux drames».
La mairie d’Attécoubé déclare 1862 personnes. Quant aux deux autres communes, leurs listes sont encore attendues, et “les négociations se poursuivent avec les populations, parce que certaines sont opposées aux solutions de recasement”.
Le préfet a affirmé en outre que ces populations passeront un séjour d’environ deux semaines au parc des sports où des hangars seront construits, avant d’être transférées dans un centre provisoire, sur un terrain que l’Etat compte réquisitionner.
Au cours de la réunion, Sam Etiassé a insisté auprès des responsables des départements concernés par les sinistres ; notamment, les ministères de l’Environnement et des Eaux et forêts, celui de la Construction, de l’Urbanisme et de l’habitat ; de la Ville et de la salubrité urbaine ; la direction de la Protection civile et des structures privées, telle la Sodeci, afin qu’ils veillent au bon déroulement du plan Orsec, et éviter d’autres drames.
Les prévisions météorologiques annoncent des pluies abondantes sur la Côte d’Ivoire cette année.
Marcelline Gneproust
Environ vingt mille habitants des quartiers précaires où les pluies ont causé des dégâts et fait des morts vont être recasés au parc des sports dans les jours qui viennent. Au cours d’une réunion qu’il a présidée à son cabinet vendredi, le préfet d’Abidjan, préfet de la région des Lagunes, Sam Etiassé, chargé de la mise en œuvre du Plan Orsec (organisation de secours) a annoncé cette décision émanant de l’Etat.
Pour l’heure, le comité d’exécution se consacre aux modalités pratiques du recasement des populations des zones à hauts risques, notamment l’établissement des listes des populations concernées dans les trois quartiers touchés ; à savoir Abobo, Attécoubé et Yopougon, ainsi que le matériel d’accompagnement, seaux, nattes, couvertures, casseroles, etc. Selon le préfet, «il ne s’agit pas de recaser toutes les populations des quartiers précaires d’Abidjan, mais les plus exposées aux drames».
La mairie d’Attécoubé déclare 1862 personnes. Quant aux deux autres communes, leurs listes sont encore attendues, et “les négociations se poursuivent avec les populations, parce que certaines sont opposées aux solutions de recasement”.
Le préfet a affirmé en outre que ces populations passeront un séjour d’environ deux semaines au parc des sports où des hangars seront construits, avant d’être transférées dans un centre provisoire, sur un terrain que l’Etat compte réquisitionner.
Au cours de la réunion, Sam Etiassé a insisté auprès des responsables des départements concernés par les sinistres ; notamment, les ministères de l’Environnement et des Eaux et forêts, celui de la Construction, de l’Urbanisme et de l’habitat ; de la Ville et de la salubrité urbaine ; la direction de la Protection civile et des structures privées, telle la Sodeci, afin qu’ils veillent au bon déroulement du plan Orsec, et éviter d’autres drames.
Les prévisions météorologiques annoncent des pluies abondantes sur la Côte d’Ivoire cette année.
Marcelline Gneproust
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