Le chargé de la mise en œuvre du Plan Orsec interdit désormais l’installation des populations aux flancs de collines et autres bas-fonds, dits quartiers à risques, après le recasement au parc des sports. A cet effet, il met les élus locaux devant leurs responsabilités : «chaque maire est responsable de ce qui va se passer dans sa commune. Le premier qui va laisser les délogés se réinstaller répondra de ses actes». Sam Etiassé a affirmé, de façon formelle, que plus personne ne devra s’aventurer sur les sites dangereux, une fois que les populations seront déguerpies. «Notre foi en ce pays commande que nous ne laissions plus personne habiter ces lieux», a-t-il indiqué. Ainsi devront être en veille, selon lui, la brigade du ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat et les services techniques des mairies.
Au dire de certains maires, l’installation des populations dans les bas quartiers se fait de vendredi à dimanche. Pour échapper aux contrôles, les populations construisent les baraques le week-end, de jour comme de nuit, de sorte qu’à la reprise du travail lundi, l’autorité les trouve déjà installées.
M. Gneproust
Au dire de certains maires, l’installation des populations dans les bas quartiers se fait de vendredi à dimanche. Pour échapper aux contrôles, les populations construisent les baraques le week-end, de jour comme de nuit, de sorte qu’à la reprise du travail lundi, l’autorité les trouve déjà installées.
M. Gneproust