Du 17 au 19 juin dernier, s`est tenu à Grand-Bassam, un séminaire sur le “Nouchi”. Ce fut une initiative du ministre de la Culture et de la francophonie, en collaboration avec l`Ufr des langues, littératures et civilisations de l`université de Cocody.
Organisé par le ministre de la Culture et de la Francophonie, en collaboration avec l`Ufr des Langues, littératures et civilisations, un séminaire sur le thème ``Le nouchi, mal de vivre de la jeunesse, ou alternative possible d`une identité ivoirienne en construction ? S`est tenu à Grand-Bassam les 17/18/19 juin derniers. Les travaux de cette rencontre ont commencé par trois commissions constituées au préalable. Ces trois commissions avaient des différents thèmes qui consistaient à avoir un large écho sur ce phénomène social en Côte d`Ivoire. Cette rencontre qui a enregistré la présence des linguistes et littéraires, a permis de trouver un mécanisme de promotion à ce phénomène. Pour les séminaristes, il ressort de cette analyse une certaine instabilité tant au niveau phonétique que phonologique. Par ailleurs, le ``nouchi`` se distingue également par son caractère essentiellement oral pour ce qui est de la morphologie et par une inflation quasi illimitée de néologismes. Dès lors, ils préconisent la recherche d`une grammaire du nouchi. Pour ce qui concerne les facteurs qui expliquent le développement du ``nouchi``, il faut retenir entre autres, la crise du système éducatif qui a produit de nombreux déscolarisés, la crise économique et l`explosion démographique des années 1980.Pour le docteur Adom Marie Clémence qui présidait l`une des commissions le `` nouchi a une fonction véhiculaire car il sert aujourd`hui, d`outil d`échange entre plusieurs couches sociales. A la question de savoir si`` Le Nouchi peut-il être considéré comme un apport de la Côte d`Ivoire à la francophonie ? Voici ce qu`il en ressort, le ``nouchi`` est adopté par un nombre de plus en plus important de locuteurs ivoiriens. En définitif, il apparaît que le nouchi est un phénomène social majeur lié à la créativité des Ivoiriens et à l`évolution de leur identité encore en construction. Voici ce qui a donc été décidé à la sortie de ce séminaire par le Professeur Séry Bailly, président de ce séminaire et les autres participants. La construction d`un observatoire de langue pour le ``nouchi.`` La cérémonie de clôture de ce séminaire s`est faite en présence de madame le sous-préfet de Grand-Bassam, représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie.
Maty Gbané
Organisé par le ministre de la Culture et de la Francophonie, en collaboration avec l`Ufr des Langues, littératures et civilisations, un séminaire sur le thème ``Le nouchi, mal de vivre de la jeunesse, ou alternative possible d`une identité ivoirienne en construction ? S`est tenu à Grand-Bassam les 17/18/19 juin derniers. Les travaux de cette rencontre ont commencé par trois commissions constituées au préalable. Ces trois commissions avaient des différents thèmes qui consistaient à avoir un large écho sur ce phénomène social en Côte d`Ivoire. Cette rencontre qui a enregistré la présence des linguistes et littéraires, a permis de trouver un mécanisme de promotion à ce phénomène. Pour les séminaristes, il ressort de cette analyse une certaine instabilité tant au niveau phonétique que phonologique. Par ailleurs, le ``nouchi`` se distingue également par son caractère essentiellement oral pour ce qui est de la morphologie et par une inflation quasi illimitée de néologismes. Dès lors, ils préconisent la recherche d`une grammaire du nouchi. Pour ce qui concerne les facteurs qui expliquent le développement du ``nouchi``, il faut retenir entre autres, la crise du système éducatif qui a produit de nombreux déscolarisés, la crise économique et l`explosion démographique des années 1980.Pour le docteur Adom Marie Clémence qui présidait l`une des commissions le `` nouchi a une fonction véhiculaire car il sert aujourd`hui, d`outil d`échange entre plusieurs couches sociales. A la question de savoir si`` Le Nouchi peut-il être considéré comme un apport de la Côte d`Ivoire à la francophonie ? Voici ce qu`il en ressort, le ``nouchi`` est adopté par un nombre de plus en plus important de locuteurs ivoiriens. En définitif, il apparaît que le nouchi est un phénomène social majeur lié à la créativité des Ivoiriens et à l`évolution de leur identité encore en construction. Voici ce qui a donc été décidé à la sortie de ce séminaire par le Professeur Séry Bailly, président de ce séminaire et les autres participants. La construction d`un observatoire de langue pour le ``nouchi.`` La cérémonie de clôture de ce séminaire s`est faite en présence de madame le sous-préfet de Grand-Bassam, représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie.
Maty Gbané