En médecine, cela s`appelle un bon diagnostic. Et l`historien Laurent Gbagbo n`avait pas eu tort d`administrer à la Côte d`Ivoire, la mère patrie, alitée depuis le 19 septembre 2002, une thérapie de choc " made in Côte d`Ivoire ". Au moment où la communauté internationale tâtonne, le chef de l`Etat ivoirien, lors de son adresse à la nation, le 5 décembre 2006, proposait un nouveau remède au mal ivoirien : Le Dialogue direct avec la rébellion sous la médiation du Président du Faso, Blaise Comparé. De ces pourparlers inter Ivoiriens, un accord appelé " Accord politique de Ouaga " est signé le 7 mars 2007 entre les deux belligérants de la crise. Traçant les vrais sillons d`une réunification du pays et de la paix retrouvée entre les Ivoiriens. Tout commence par la cérémonie de la flamme de la paix à Bouaké en juillet, quatre mois après la signature de l`Accord de Ouaga. Prenant en témoin, la communauté internationale et en présence de plusieurs chefs d`Etat africains, notamment Thabo Mbeki, le Président Gbagbo et Guillaume Soro, secrétaire général des Forces nouvelles, ont déclaré la fin de la guerre. Avec l`incinération des armes. Le détonateur enclenché, le processus de paix s`est mis en route avec la suppression des zones de confiance et la mise sur pied d`une brigade mixte, le Centre de commandement intégré (Cci) des deux forces belligérances, en vue de pacifier et de sécuriser ces zones, tout en tant favorisant la libre circulation des personnes et des biens. Au bout de quelques semaines, les verrous sont tombés à Bangolo, à Baloufla (Vavoua) et à Tiébissou où le chef de l`Etat, Laurent Gbagbo, déclarait la fin de la guerre en Baoulé (langue locale) " la guerre waha wyé ".
Ces séjours qui boostent le processus
Comme un bon maçon, le Président Laurent Gbagbo, ayant réuni tout le matériau de reconstruction de son pays, entame dès octobre 2007, la réunification de la Côte d`Ivoire avec la visite d`Etat qu`il effectue dans la région des savanes, zone sous contrôle des ex-rebelles. Plus qu`un symbole, un important pas vers la paix. Le Président de la République, Laurent Gbagbo et son premier ministre, Guillaume Soro, durant plus d`une semaine, sillonnent tous les départements de cette région pour apporter un message de paix et de la réunification. Cette visite a eu un effet très positif au sein des populations et de l`administration. Elle a décrispé et facilité le retour des fonctionnaires de l`Etat notamment, les préfets dans les zones Cno. Le vaste programme du redéploiement de l`administration a été mis en route. Après le front nord de la Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo attaque le front Est avec le séjour qu`il effectue dans le Zanzan notamment à Bouna. Il s`y est rendu pour apporter la République aux populations de cette région qu’elles avaient perdue depuis le 19 septembre 2002. De Téhini à Doropo, en passant par Bouna, le chef de l`Etat recouvre le peuple Lobi des bienfaits de la République. Ainsi, il venait à travers cette tournée, de récupérer les prérogatives de l`Etat qu`il avait perdues du fait de la guerre dans cette région frontalière avec le Ghana et le Burkina. Si elle n`a pas été longue comme dans les région des savanes et du Zanzan, la visite d`Etat effectuée par le Président de la République dans le Worodougou (Séguéla) et Vavoua ( Haut-Sassandra), a permis aux peuple Koyaka, Gouro, Gnédéboua et Sokua de retrouver la cour familiale "ivoire". A travers cette visite, Laurent Gbagbo mettait ainsi fin au règne sans partage du tristement célèbre commandant de zone, Koné Zackaria. Pendant ce temps, l`administration dans toute sa composante couvre tout le territoire. Avec en point de mire, l`effectivité de la plénitude des pouvoirs des préfets suite à la suppression des com-zones. Dans le cadre de la sécurisation du processus électoral, 4000 éléments des Forces de défense et de sécurité sont redéployées dans les zones Cno. Le dernier verrou qui restait pour être sauté, c`était le front ouest de la Côte d`Ivoire. En parcourant du 8 au 20 juin 2009, les Régions des Montagnes, du Bafing et du Denguélé, dernière étape de ses visites d`Etat dans les zones anciennement sous contrôle des ex-rebelles, le chef de l`Etat venait de ramener toutes les parties du pays dans la République. Partout où il est passé, Laurent Gbagbo l`a indiqué. "Je vous envoie la République". En prenant possession de Danané (ville frontalière avec le Liberia et la Guinée), Ouaninou (ville frontalière avec la Guinée) et Odienné (région frontalière avec Guinée et Mali), le chef de l`Etat venait de redresser l`Eléphant sur ces quatre pattes. Une Côte d`Ivoire avec ses quatre coins cardinaux, le Nord, l`Est, l`Ouest et le Sud. Pour reprendre l`expression du petit ivoirien "Gbagbo vient de clôturer la Côte d`Ivoire". Respectant ainsi, l`engagement qu`il avait pris en prêtant serment devant la nation de remettre à son successeur les 322462 km2. Après plusieurs années de tergiversations, la Côte d`Ivoire, grâce au génie politique de son Président, se ressoud et retrouve son unité et son intégrité. Car, comme le stipule la Constitution, elle est une et indivisible.
Zéré de Mahi
Ces séjours qui boostent le processus
Comme un bon maçon, le Président Laurent Gbagbo, ayant réuni tout le matériau de reconstruction de son pays, entame dès octobre 2007, la réunification de la Côte d`Ivoire avec la visite d`Etat qu`il effectue dans la région des savanes, zone sous contrôle des ex-rebelles. Plus qu`un symbole, un important pas vers la paix. Le Président de la République, Laurent Gbagbo et son premier ministre, Guillaume Soro, durant plus d`une semaine, sillonnent tous les départements de cette région pour apporter un message de paix et de la réunification. Cette visite a eu un effet très positif au sein des populations et de l`administration. Elle a décrispé et facilité le retour des fonctionnaires de l`Etat notamment, les préfets dans les zones Cno. Le vaste programme du redéploiement de l`administration a été mis en route. Après le front nord de la Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo attaque le front Est avec le séjour qu`il effectue dans le Zanzan notamment à Bouna. Il s`y est rendu pour apporter la République aux populations de cette région qu’elles avaient perdue depuis le 19 septembre 2002. De Téhini à Doropo, en passant par Bouna, le chef de l`Etat recouvre le peuple Lobi des bienfaits de la République. Ainsi, il venait à travers cette tournée, de récupérer les prérogatives de l`Etat qu`il avait perdues du fait de la guerre dans cette région frontalière avec le Ghana et le Burkina. Si elle n`a pas été longue comme dans les région des savanes et du Zanzan, la visite d`Etat effectuée par le Président de la République dans le Worodougou (Séguéla) et Vavoua ( Haut-Sassandra), a permis aux peuple Koyaka, Gouro, Gnédéboua et Sokua de retrouver la cour familiale "ivoire". A travers cette visite, Laurent Gbagbo mettait ainsi fin au règne sans partage du tristement célèbre commandant de zone, Koné Zackaria. Pendant ce temps, l`administration dans toute sa composante couvre tout le territoire. Avec en point de mire, l`effectivité de la plénitude des pouvoirs des préfets suite à la suppression des com-zones. Dans le cadre de la sécurisation du processus électoral, 4000 éléments des Forces de défense et de sécurité sont redéployées dans les zones Cno. Le dernier verrou qui restait pour être sauté, c`était le front ouest de la Côte d`Ivoire. En parcourant du 8 au 20 juin 2009, les Régions des Montagnes, du Bafing et du Denguélé, dernière étape de ses visites d`Etat dans les zones anciennement sous contrôle des ex-rebelles, le chef de l`Etat venait de ramener toutes les parties du pays dans la République. Partout où il est passé, Laurent Gbagbo l`a indiqué. "Je vous envoie la République". En prenant possession de Danané (ville frontalière avec le Liberia et la Guinée), Ouaninou (ville frontalière avec la Guinée) et Odienné (région frontalière avec Guinée et Mali), le chef de l`Etat venait de redresser l`Eléphant sur ces quatre pattes. Une Côte d`Ivoire avec ses quatre coins cardinaux, le Nord, l`Est, l`Ouest et le Sud. Pour reprendre l`expression du petit ivoirien "Gbagbo vient de clôturer la Côte d`Ivoire". Respectant ainsi, l`engagement qu`il avait pris en prêtant serment devant la nation de remettre à son successeur les 322462 km2. Après plusieurs années de tergiversations, la Côte d`Ivoire, grâce au génie politique de son Président, se ressoud et retrouve son unité et son intégrité. Car, comme le stipule la Constitution, elle est une et indivisible.
Zéré de Mahi