"Quelque chose de grave se prépare à Akoupé, concernant les futures élections. Nous tenons à dénoncer cela avant qu'il ne soit trop tard. " Tel est le message que nous avons reçu, le samedi 20 juin dernier au téléphone, sur le coup de 08h.
Notre interlocuteur, qui tenait à nous donner plus d'informations nous donne rendez-vous dans la cité du kiétun (la cité du soleil levant). Sans hésiter, nous mettons le cap sur cette cité, qui sort d'une grave crise qui a opposé, du 13 au 16 Mai dernier, les autochtones Akyé aux allochtones malinké.
A 10h, nous sommes au lieu du rendez-vous. Notre interlocuteur, se présente à nous et souhaiterait nous parler sous le sceau de l'anonymat. " Je suis un militant très déçu du Front Populaire Ivoirien. Déçu surtout par les promesses non tenues et le comportement suffisant de nos élus locaux. Mais je feins d'être encore avec eux, pour être au parfum des stratégies de tricheries qu'ils voudront mettre en place.
Car, c'est seul par la tricherie que le FPI, peut gagner les élections dans le département d'Akoupé. C'est pour aller jusqu'au bout de cette mission que je me suis assigner, que je ne voudrais pas décliner mon identités.", précise-t-il, dès l'entame de notre entretien. " Je tenais à vous rencontrer pour attirer l'attention des uns et des autres sur la fraude massive qui se prépare à Akoupé ville", révélera-t-il.
Et de poursuivre. " Certains de nos élus ont approché les autorités administratives de la ville, afin qu'elles signent de faux extraits. Choses qu'elles ont refusées. D'autres démarches ont été menées par eux hors de la ville et ils détiennent actuellement plus de 2000 faux extraits qu'ils donneront à des pétitionnaires à la nationalité douteuse acquis, disent-ils à leur cause. "
A en croire notre informateur, les détenteurs de ces faux extraits commenceront à se faire enrôler à partir du jeudi 25 juin. Sachant que l'opération prend fin le 30 du même mois, ils se donnent donc cinq jours pour enrôler ces personnes, qui leur serviront de bétails électoraux. Aussi, soutiendra-t-il, que de fortes sommes d'argent seraient en circulation pour cette opération.
"Je tenais absolument, par votre canal, prévenir l'opposition, l'opinion nationale et internationale, surtout la CEI locale. Il faut qu'elle soit vigilante ! Nous sommes fatigués de souffrir de l'attitude adoptée par les refondateurs. Attitude, semblable à celle du varan, qui consiste à tout détruire sur son passage", dira en guise de conclusion notre interlocuteur.
Adjanin
Notre interlocuteur, qui tenait à nous donner plus d'informations nous donne rendez-vous dans la cité du kiétun (la cité du soleil levant). Sans hésiter, nous mettons le cap sur cette cité, qui sort d'une grave crise qui a opposé, du 13 au 16 Mai dernier, les autochtones Akyé aux allochtones malinké.
A 10h, nous sommes au lieu du rendez-vous. Notre interlocuteur, se présente à nous et souhaiterait nous parler sous le sceau de l'anonymat. " Je suis un militant très déçu du Front Populaire Ivoirien. Déçu surtout par les promesses non tenues et le comportement suffisant de nos élus locaux. Mais je feins d'être encore avec eux, pour être au parfum des stratégies de tricheries qu'ils voudront mettre en place.
Car, c'est seul par la tricherie que le FPI, peut gagner les élections dans le département d'Akoupé. C'est pour aller jusqu'au bout de cette mission que je me suis assigner, que je ne voudrais pas décliner mon identités.", précise-t-il, dès l'entame de notre entretien. " Je tenais à vous rencontrer pour attirer l'attention des uns et des autres sur la fraude massive qui se prépare à Akoupé ville", révélera-t-il.
Et de poursuivre. " Certains de nos élus ont approché les autorités administratives de la ville, afin qu'elles signent de faux extraits. Choses qu'elles ont refusées. D'autres démarches ont été menées par eux hors de la ville et ils détiennent actuellement plus de 2000 faux extraits qu'ils donneront à des pétitionnaires à la nationalité douteuse acquis, disent-ils à leur cause. "
A en croire notre informateur, les détenteurs de ces faux extraits commenceront à se faire enrôler à partir du jeudi 25 juin. Sachant que l'opération prend fin le 30 du même mois, ils se donnent donc cinq jours pour enrôler ces personnes, qui leur serviront de bétails électoraux. Aussi, soutiendra-t-il, que de fortes sommes d'argent seraient en circulation pour cette opération.
"Je tenais absolument, par votre canal, prévenir l'opposition, l'opinion nationale et internationale, surtout la CEI locale. Il faut qu'elle soit vigilante ! Nous sommes fatigués de souffrir de l'attitude adoptée par les refondateurs. Attitude, semblable à celle du varan, qui consiste à tout détruire sur son passage", dira en guise de conclusion notre interlocuteur.
Adjanin
