En campagne électorale, Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des républicains, candidat à la présidentielle prochaine, était à Toumodi le vendredi 19 juin dernier, où il a animé un meeting au stade municipal. Il a présenté son programme de gouvernement qui, selon lui, va changer le quotidien des Ivoiriens dans tous les secteurs d'activités. S'agissant du département de Toumodi, il propose d'investir au moins 56 milliards FCFA. Dans le détail 6 milliards FCFA seront consacrés à la santé, 4 milliards FCFA aux logements, 3 milliards FCFA à l'éducation, 28 milliards CFA aux routes et voiries, etc. Il lui faudra seulement 5 petites années pour abattre ces travaux d'Hercule.
Mais quelles sont les sources de financements ? Rien d'original n'a été proposé. ADO est resté égal à lui-même, c'est-à-dire un adepte du bradage du patrimoine national, surtout les secteurs considérés comme stratégiques. "J'ai des relations à l'extérieur qui ne se feront pas prier pour venir investir dès que je serai aux affaires", a-t-il expliqué en substance. Il a donné l'exemple de la privatisation de l'EECI au moment où il était premier ministre, une expérience réussie selon lui.
Mais quelle sera la part des Ivoiriens dans la création des richesses ? Aucun traître mot n'a été dit à ce sujet. Ouattara, a plutôt présenté une société sans effort personnel, tel le jardin d'Eden, une société où tout est beau dans le meilleur des mondes. Quelle sera la place des collectivités décentralisées, les conseil généraux par exemple ? Rien non plus n'a été dit à ce sujet.
Avant de présenter son programme, le candidat du RDR a demandé aux Ivoiriens, les jeune notamment d'envisager l'avenir avec optimisme. "Nous avons souffert des divisions, des mésententes, des incompréhensions. Nous avons souffert de la guerre. Des pauvres personnes qui ont perdu la vie, qui ont été assassinées. Moi je l'ai échappé, Dieu m'a protégé. Mais je sais ce que c'est, parce que moi j'ai failli perdre la vie moi aussi. Mais ceci étant, on ne peut pas toujours se référer au passé. Il faut que nous nous réconcilions. Nous qui avons été accusés faussement, nous avons pardonné", a-t-il indiqué, avant d'ajouter : "Vous aurez la paix quand le 29 novembre vous vous rendrez massivement aux urnes et que vous voterez pour moi".
Pour tout dire, le candidat des républicains a tenu à expliquer qu'étant personnellement au-dessus du besoin, au regard de sa fortune colossale et de ses nombreux investissements à travers le monde, s'il sollicite les suffrages des Ivoiriens, ce n'est pas pour lui-même, mais parce qu'il sait que le pays a besoin de lui.
Pierre Djessane Gervais
Mais quelles sont les sources de financements ? Rien d'original n'a été proposé. ADO est resté égal à lui-même, c'est-à-dire un adepte du bradage du patrimoine national, surtout les secteurs considérés comme stratégiques. "J'ai des relations à l'extérieur qui ne se feront pas prier pour venir investir dès que je serai aux affaires", a-t-il expliqué en substance. Il a donné l'exemple de la privatisation de l'EECI au moment où il était premier ministre, une expérience réussie selon lui.
Mais quelle sera la part des Ivoiriens dans la création des richesses ? Aucun traître mot n'a été dit à ce sujet. Ouattara, a plutôt présenté une société sans effort personnel, tel le jardin d'Eden, une société où tout est beau dans le meilleur des mondes. Quelle sera la place des collectivités décentralisées, les conseil généraux par exemple ? Rien non plus n'a été dit à ce sujet.
Avant de présenter son programme, le candidat du RDR a demandé aux Ivoiriens, les jeune notamment d'envisager l'avenir avec optimisme. "Nous avons souffert des divisions, des mésententes, des incompréhensions. Nous avons souffert de la guerre. Des pauvres personnes qui ont perdu la vie, qui ont été assassinées. Moi je l'ai échappé, Dieu m'a protégé. Mais je sais ce que c'est, parce que moi j'ai failli perdre la vie moi aussi. Mais ceci étant, on ne peut pas toujours se référer au passé. Il faut que nous nous réconcilions. Nous qui avons été accusés faussement, nous avons pardonné", a-t-il indiqué, avant d'ajouter : "Vous aurez la paix quand le 29 novembre vous vous rendrez massivement aux urnes et que vous voterez pour moi".
Pour tout dire, le candidat des républicains a tenu à expliquer qu'étant personnellement au-dessus du besoin, au regard de sa fortune colossale et de ses nombreux investissements à travers le monde, s'il sollicite les suffrages des Ivoiriens, ce n'est pas pour lui-même, mais parce qu'il sait que le pays a besoin de lui.
Pierre Djessane Gervais