La mutuelle des chefs traditionnels de Bouaflé (MUCTB) a tenu une réunion le mercredi 10 juin 2009 à la résidence de l'honorable Kouassi Koffi Bernard, sous la présidence du sous-préfet central de Bouaflé, M. Bossé Zogbré. A cette occasion celui-ci a instruit ses collaborateurs sur la bonne gestion des populations rurales qu'ils sont appelés à administrer, avec un accent particulier sur le mode de désignation souvent source de conflits, sur l'hygiène publique à faire observer, et sur le foncier rural.
Comment faire pour éviter les affrontements de groupes rivaux ? A ce propos, le sous-préfet Bossé Zogbré a souhaité que les problèmes de la chefferie ne soient plus débattus sur la place publique. Il a indiqué que désormais, dès qu'il sera saisi de l'éclatement d'un conflit à propos de la désignation d'un chef dans un village, il y enverra en mission une équipe composée de quelques membres de la MUCTB qui va régler dans la discrétion le litige, et que c'est seulement au cas où cette mission n'y parvient pas que son arbitrage sera sollicité.
Cette proposition a rencontré l'adhésion des chefs dans la mesure où elle participe à la valorisation du corps des chefs traditionnels, un des buts , visés par la MUCTB et inscrit dans le règlement intérieur.
A propos de l'hygiène publique, le sous-préfet a attiré l'attention des chefs sur les risques que courent les populations rurales en procédant à des inhumations derrière les maisons, à proximité des puits qui peuvent ainsi être souillés et constituer des réservoirs de maladies hydriques. C'est la raison pour laquelle il a demandé aux populations de créer des cimetières loin des villages déjà existants, et d'en prévoir dans les lotissements.
Enfin, le sous-préfet a tiré sur la sonnette d'alarme à propos du foncier rural, source de nombreux conflits face auxquels les chefs sont appelés à prendre leurs responsabilités pour les régler dans la justice et l'équité.
Tien Bi Tivoli
Comment faire pour éviter les affrontements de groupes rivaux ? A ce propos, le sous-préfet Bossé Zogbré a souhaité que les problèmes de la chefferie ne soient plus débattus sur la place publique. Il a indiqué que désormais, dès qu'il sera saisi de l'éclatement d'un conflit à propos de la désignation d'un chef dans un village, il y enverra en mission une équipe composée de quelques membres de la MUCTB qui va régler dans la discrétion le litige, et que c'est seulement au cas où cette mission n'y parvient pas que son arbitrage sera sollicité.
Cette proposition a rencontré l'adhésion des chefs dans la mesure où elle participe à la valorisation du corps des chefs traditionnels, un des buts , visés par la MUCTB et inscrit dans le règlement intérieur.
A propos de l'hygiène publique, le sous-préfet a attiré l'attention des chefs sur les risques que courent les populations rurales en procédant à des inhumations derrière les maisons, à proximité des puits qui peuvent ainsi être souillés et constituer des réservoirs de maladies hydriques. C'est la raison pour laquelle il a demandé aux populations de créer des cimetières loin des villages déjà existants, et d'en prévoir dans les lotissements.
Enfin, le sous-préfet a tiré sur la sonnette d'alarme à propos du foncier rural, source de nombreux conflits face auxquels les chefs sont appelés à prendre leurs responsabilités pour les régler dans la justice et l'équité.
Tien Bi Tivoli