Le phénomène de la cybercriminalité est une réalité à Dabou. Des jeunes gens, élèves pour la plupart, y fêtent chaque week-end les centaines de milliers de francs engrangés sur les sites internet. Des gains obtenus au détriment des personnes qui se sont laissées berner. Cigares à la bouche, sapes luxueuses, des noceurs, à bord de grosses cylindrées louées à grand frais à Abidjan ou à motos, ont fière allure, en arpentant les rues et en sillonnant bars et maquis de la ville. A Dabou, on est désormais habitué à leurs tintamarres. Ils sont surnommés ici “les boucantiers de la dernière heure”. Le commissaire de police, Kouakou Moussa, confie « qu’il n’ y a pas encore de loi pénale en matière de cybercriminalité ». Et qu’il ne peut pas arrêter quelqu’un simplement parce qu’il est soupçonné d’avoir extorqué de l’argent à quelqu’un via l’internet. Cependant, il arrive que excédée, la police procède à des interpellations. Comme ce fut le cas samedi dernier. En effet, ce jour-là, aux environs de 17h, trois véhicules de type 4x4, portières ouvertes, avec à bord des jeunes garçons et filles, debout les bras levés, font leur entrée à Dabou en klaxonnant. «L’argent est trop !», criaient-ils en lançant des billets de banque au passage à des passants et autres curieux sortis les regarder. Le bruit a couru que l’un d’entre eux venait d’avoir 10 millions de francs. La police informée a interpellé, puis relâché les jeunes gens.
Les langues se délient de plus en plus sur la manière dont procèdent ces jeunes gens pour escroquer des Européens.
R.G, internaute, dévoile un pan de leur stratagème. «Il y a deux systèmes, la recherche de financements de projets et celle de partenaires sexuels. Pour le dernier cas, nous utilisons des photos de nos camarades filles, quand l’argent est expédié, on partage», a-t-il révélé.
A Dabou, un jeune, surdoué dit-on en internet, s’est fait une notoriété en matière de cybercriminalité. Bon nombre d’entre eux ont l’Internet à domicile où ils s’adonnent à cette activité.
Gueu Edison
Correspondant local
Les langues se délient de plus en plus sur la manière dont procèdent ces jeunes gens pour escroquer des Européens.
R.G, internaute, dévoile un pan de leur stratagème. «Il y a deux systèmes, la recherche de financements de projets et celle de partenaires sexuels. Pour le dernier cas, nous utilisons des photos de nos camarades filles, quand l’argent est expédié, on partage», a-t-il révélé.
A Dabou, un jeune, surdoué dit-on en internet, s’est fait une notoriété en matière de cybercriminalité. Bon nombre d’entre eux ont l’Internet à domicile où ils s’adonnent à cette activité.
Gueu Edison
Correspondant local
