Le chef de service du commissariat du 23ème arrondissement sis à Yopougon Andokoi, le commissaire de police, Chérif Souleymane, n’est pas content de l’orientation politique et régionaliste que veut donner le quotidien du RDR, Le Patriote. Relativement à son arrestation liée à l’affaire qualifiée de fraude sur les attestations d’identité. En effet, présumé complice de fraude sur des attestations d’identité dans son commissariat, Chérif Souleymane, originaire de Touba, est arrêté depuis le jeudi 18 juin. Interrogé à la police criminelle, il se trouve actuellement à l’école de police. Selon son entourage, le concerné, Chérif Souleymane n’accepte pas que Le Patriote écrive qu’il a été arrêté parce qu’il est du Nord, et déplore que ce quotidien accuse le ministre Désiré Tagro d’être à la base de ce qui lui arrive. Aborder le débat en ces termes est, selon lui, de nature à donner une tournure régionaliste e et donc politique à cette affaire. De sources proches du commissaire, le ministre Tagro n’y est pour rien ; il est donc malsain de faire des amalgames à coloration régionale et tribale.
Quant à sa version des faits, qui sont pour l’instant mis à sa charge, en attendant plus de clarification, ses proches clame son innocence. En ce sens qu’il ne reconnaît pas avoir signé des attestations litigieuses. Mais comme il serait d’usage dans l’exercice de leur fonction, les demandes d’attestation d’identité qui paraissent douteuses sont toujours gardées dans le bureau afin de les remettre à l’Office national d’identification (ONI) dans le but de s’en servir dans la recherche des personnes qui sont tentées de frauder sur l’identité. Selon notre source, ce sont ces documents non signés et qui attendent d’être remis à l’ONI qui ont été curieusement soustraits et photocopiés pour être présentés comme étant l’expression de sa volonté manifeste de rendre service aux personnes qui veulent frauder. Notre source ajoute que de nombreux fraudeurs épinglés dans leur démarche ont été remis à la justice par le commissaire Chérif Souleymane qui a déjà servi au 27ème arrondissement et au commissariat du 4ème arrondissement à Marcory-Sans loi avant d’arriver au 23ème.
Benjamin Koré
Quant à sa version des faits, qui sont pour l’instant mis à sa charge, en attendant plus de clarification, ses proches clame son innocence. En ce sens qu’il ne reconnaît pas avoir signé des attestations litigieuses. Mais comme il serait d’usage dans l’exercice de leur fonction, les demandes d’attestation d’identité qui paraissent douteuses sont toujours gardées dans le bureau afin de les remettre à l’Office national d’identification (ONI) dans le but de s’en servir dans la recherche des personnes qui sont tentées de frauder sur l’identité. Selon notre source, ce sont ces documents non signés et qui attendent d’être remis à l’ONI qui ont été curieusement soustraits et photocopiés pour être présentés comme étant l’expression de sa volonté manifeste de rendre service aux personnes qui veulent frauder. Notre source ajoute que de nombreux fraudeurs épinglés dans leur démarche ont été remis à la justice par le commissaire Chérif Souleymane qui a déjà servi au 27ème arrondissement et au commissariat du 4ème arrondissement à Marcory-Sans loi avant d’arriver au 23ème.
Benjamin Koré