La chasse aux voix lancée par le président du Rassemblement des républicains, Alassane Dramane Ouattara, se poursuit à l'intérieur du pays. Après la région des Lacs, c'est le V Baoulé qui va l'accueillie.
L'arrivée du président des républicains dans la capitale du Centre, soulève des vagues d'espoir. Les attentes sont diverses, et les espérances demeurent à la hauteur de la dimension de l'illustre hôte. Principale porte d'entrée des zones ex-assiégées, la deuxième ville du pays souffre essentiellement de la léthargie dans laquelle se trouve sa zone industrielle. Survenu au lendemain de la crise du 19 septembre, l'arrêt brutal de «ce poumon économique», a suspendu la vie de grandes entreprises, et déversé dans la foulée des milliers de travailleurs, dans la rue. Pour Konan Guillaume, ex-ouvrier de la Gonfreville, outre les jeunes du parti, c'est la jeunesse du Centre dans toute sa diversité qui ploie, sous le poids du chômage. «Trituraf, Gonfreville, Cidt et autres entreprises qui ont fait de Bouaké, une cité où il faisait bon vivre, ont triste allure aujourd'hui. ADO peut y remédier, en stimulant de par ses relations, la venue des investisseurs. Toutes ces usines, ont besoin des injections de liquidités pour prendre leur envol. C'est à ce prix que nous les chômeurs pourront être rappelés. ADO peut le faire bien qu'étant président du Rdr, nous comptons beaucoup sur lui », espère le chômeur. Ce souhait est aussi partagé, par Yoboué Rémi, ressortissant de Béoumi. L'amélioration des conditions de vie des parents paysans, passe selon lui, par la hausse du prix de l'anacarde, et de profondes restructurations pour la relance de la filière cotonnière. « Déjà le département de l'agriculture est géré par un ministre issu des rangs de son parti. Le jour des élections, il sera aussi jugé à travers les actions de développement posées par son ministre. Il ne faudrait pas qu'il attende d'être aux affaires de l'Etat, pour se mettre à l'ouvrage. Les paysans de ma région s'appauvrissent au fil des jours. ADO peut les soulager » se convainc-il. Démotivé par l'existence de deux universités de Bouaké, l'une à Bouaké et l'autre à Abidjan pour cause de guerre, le milieu estudiantin concentre aussi beaucoup d'attentes. « Il est le père de cette université. C'est lors de son séjour à la primature que le campus de Bouaké, a été crée. Le préfet a retrouvé la plénitude de ses prérogatives. Plus aucun obstacle ne se pose. Nous voudrions qu'il use de tout son poids, pour que l'université de Bouaké à Abidjan, regagne le site originel. Cela entre dans le cadre du retour de la normalisation ». Pour sa part, K. Pascaline, responsable d'Ong, espère que les groupements de femmes qu'elle représente, pour nouer des partenariats avec l'épouse du patron des républicains, Mme Dominique Ouattara. Dans le cercle des militants de base, le « phénomène ADO » est attendu impatiemment dans le fief de l'ex-rébellion. Pour requinquer les militants en proie au découragement, et faire rassurer de façon définitive les autochtones qui continuent de résister à la tentation, au charisme du fils de Kong. A en croire Sylla Siaka, président communal du Rdr à Koko, la présence de l’ancien Premier ministre aux côtés des cadres ressortissants du Centre lors de la tournée, notamment Jeanne Peuhmond (Sakassou), Joël N'guessan, Djézou Emmanuel (Languibonou)…, peut faire basculer de nombreuses populations dans la case de la rue Lepic.
Marcel Konan Correspondant régional
L'arrivée du président des républicains dans la capitale du Centre, soulève des vagues d'espoir. Les attentes sont diverses, et les espérances demeurent à la hauteur de la dimension de l'illustre hôte. Principale porte d'entrée des zones ex-assiégées, la deuxième ville du pays souffre essentiellement de la léthargie dans laquelle se trouve sa zone industrielle. Survenu au lendemain de la crise du 19 septembre, l'arrêt brutal de «ce poumon économique», a suspendu la vie de grandes entreprises, et déversé dans la foulée des milliers de travailleurs, dans la rue. Pour Konan Guillaume, ex-ouvrier de la Gonfreville, outre les jeunes du parti, c'est la jeunesse du Centre dans toute sa diversité qui ploie, sous le poids du chômage. «Trituraf, Gonfreville, Cidt et autres entreprises qui ont fait de Bouaké, une cité où il faisait bon vivre, ont triste allure aujourd'hui. ADO peut y remédier, en stimulant de par ses relations, la venue des investisseurs. Toutes ces usines, ont besoin des injections de liquidités pour prendre leur envol. C'est à ce prix que nous les chômeurs pourront être rappelés. ADO peut le faire bien qu'étant président du Rdr, nous comptons beaucoup sur lui », espère le chômeur. Ce souhait est aussi partagé, par Yoboué Rémi, ressortissant de Béoumi. L'amélioration des conditions de vie des parents paysans, passe selon lui, par la hausse du prix de l'anacarde, et de profondes restructurations pour la relance de la filière cotonnière. « Déjà le département de l'agriculture est géré par un ministre issu des rangs de son parti. Le jour des élections, il sera aussi jugé à travers les actions de développement posées par son ministre. Il ne faudrait pas qu'il attende d'être aux affaires de l'Etat, pour se mettre à l'ouvrage. Les paysans de ma région s'appauvrissent au fil des jours. ADO peut les soulager » se convainc-il. Démotivé par l'existence de deux universités de Bouaké, l'une à Bouaké et l'autre à Abidjan pour cause de guerre, le milieu estudiantin concentre aussi beaucoup d'attentes. « Il est le père de cette université. C'est lors de son séjour à la primature que le campus de Bouaké, a été crée. Le préfet a retrouvé la plénitude de ses prérogatives. Plus aucun obstacle ne se pose. Nous voudrions qu'il use de tout son poids, pour que l'université de Bouaké à Abidjan, regagne le site originel. Cela entre dans le cadre du retour de la normalisation ». Pour sa part, K. Pascaline, responsable d'Ong, espère que les groupements de femmes qu'elle représente, pour nouer des partenariats avec l'épouse du patron des républicains, Mme Dominique Ouattara. Dans le cercle des militants de base, le « phénomène ADO » est attendu impatiemment dans le fief de l'ex-rébellion. Pour requinquer les militants en proie au découragement, et faire rassurer de façon définitive les autochtones qui continuent de résister à la tentation, au charisme du fils de Kong. A en croire Sylla Siaka, président communal du Rdr à Koko, la présence de l’ancien Premier ministre aux côtés des cadres ressortissants du Centre lors de la tournée, notamment Jeanne Peuhmond (Sakassou), Joël N'guessan, Djézou Emmanuel (Languibonou)…, peut faire basculer de nombreuses populations dans la case de la rue Lepic.
Marcel Konan Correspondant régional