Les policiers Ghanéens et Ivoiriens ont décidé, en 2007, d'organiser une opération conjointe aux frontières communes des deux Etats pour lutter contre le phénomène de la traite et des pires formes du travail des enfants. C'est dans ce cadre que l'opération, baptisée " Bia " du nom du fleuve traversant ces pays, a tissé sa toile, du 17 au 19 juin, dans la région du Sud-Comoé. Avec pour mission de rechercher des enfants subissant la maltraitance et exerçant des travaux dangereux et prohibés dans les plantations, marchés, corridors, ateliers, etc.
Cette opération inopinée et fort appréciée par les autorités locales a eu un appui opérationnel de taille de la part de MM. Le Sagesse Christian, coordonnateur des opérations Oasis à Interpol, et Roger Ouédraogo, en charge à la direction de la traite des enfants au Bureau régional à Abidjan.
Sur le terrain, selon M. Sokohi Richard, sous-directeur de la lutte contre la traite et la délinquance juvénile, cette opération a eu une moisson fructueuse. Etant entendu qu'elle a permis d'intercepter 57 enfants et adolescents, en situations irrégulières dont l'âge varie entre 11 et 23 ans. Ce sont 17 Ivoiriens, 15 Burkinabè, 11 Béninois, 5 Nigériens, 5 Ghanéens, 2 Maliens, 1 Togolais et 1 Nigérian. Après l'interrogatoire dirigé par des spécialistes au Centre social d'Aboisso, 5 cas ont été formellement identifiés et extirpés du lot afin d'être remis aux autorités compétentes. Quant aux autres enfants, ils ont été remis à leurs parents.
Ouattara Aboubacar
Correspondant régional
Cette opération inopinée et fort appréciée par les autorités locales a eu un appui opérationnel de taille de la part de MM. Le Sagesse Christian, coordonnateur des opérations Oasis à Interpol, et Roger Ouédraogo, en charge à la direction de la traite des enfants au Bureau régional à Abidjan.
Sur le terrain, selon M. Sokohi Richard, sous-directeur de la lutte contre la traite et la délinquance juvénile, cette opération a eu une moisson fructueuse. Etant entendu qu'elle a permis d'intercepter 57 enfants et adolescents, en situations irrégulières dont l'âge varie entre 11 et 23 ans. Ce sont 17 Ivoiriens, 15 Burkinabè, 11 Béninois, 5 Nigériens, 5 Ghanéens, 2 Maliens, 1 Togolais et 1 Nigérian. Après l'interrogatoire dirigé par des spécialistes au Centre social d'Aboisso, 5 cas ont été formellement identifiés et extirpés du lot afin d'être remis aux autorités compétentes. Quant aux autres enfants, ils ont été remis à leurs parents.
Ouattara Aboubacar
Correspondant régional