Une cinquantaine de médecins traditionnels venus des campements et villages de Lakota, Niambézaria, Zikisso et Divo se sont retrouvés à la place publique de Zérédougou sur l'axe Divo-Tiassalé. Et cela à l'occasion de leurs premières journées portes ouvertes organisées par le bureau régional de la MAMACI (Mutuelle des acteurs de la médecine africaine de la Côte d'Ivoire ). Durant deux jours, du 12 au 14 juin, Docteur J.C. Kano, président régional de la MAMACI, et ses collègues ont expliqué et sensibilisé les nombreux visiteurs, qui ont pris d'assaut les stands sur leurs activités. Les visiteurs ont surtout été instruits sur les vertues thérapeutiques des plantes. "Nous voulons montrer à tous que la médecine traditionnelle ou africaine ne doit pas être considérée comme une activité banale ou la 5ème roue du système sanitaire. Comme la médecine classique et peut -être plus, nous donnons pleine satisfaction à nos patients. Moi, par exemple, je guéris en quelques semaines seulement la prostate la plus chronique, l'ulcère d'estomac et d'autres maladies dites complexes et j'ai organisé ces journées pour essayer de rapprocher davantage les populations des acteurs de la médecine traditionnelle et rappeller que, nous les médecins traditionnels ne devons plus évoluer dans l'informel”, a souligné le président du bureau régional de la MAMACI. Avant d’interpeller ses collègues sur le fait qu'ils doivent continuer de travailler dans un environnement propre. Comme le recommande le président national Albert Adou.
Les nombreux participants aux premières journées portes ouvertes de la médecine traditionnelle de Zérédougou ont déploré la destruction massive et abusive des réserves botaniques et la pratique de la culture sur brûlis dans la région qui constituent, selon Docteur Yobouet Kouadio, responsable local de la MAMACI, un réel obstacle à la recherche et surtout à la politique d'approvisionnement en plantes.
Ibo Cheick Oumar
Les nombreux participants aux premières journées portes ouvertes de la médecine traditionnelle de Zérédougou ont déploré la destruction massive et abusive des réserves botaniques et la pratique de la culture sur brûlis dans la région qui constituent, selon Docteur Yobouet Kouadio, responsable local de la MAMACI, un réel obstacle à la recherche et surtout à la politique d'approvisionnement en plantes.
Ibo Cheick Oumar
