Forteresse imprenable. Bouaké est une ville qui a gardé la vertu de la fidélité. Il n’y a que ceux qui ont très peu de connaissances historiques qui peuvent en douter. Le centre du pays baoulé est resté fidèle, malgré les secousses de la crise qui l’ont perturbé pendant des années. Alassane Ouattara à Bouaké, c’est la mobilisation annoncée. En mars 2001, en juin 2002, puis récemment en juillet 2008, lors de la cérémonie anniversaire de la flamme de la paix, ADO a fini par damer le pion à tous ses adversaires. Il n’y a pas match. Le contrat de bail a été signé depuis des années. Précisément en mars 2001, lorsqu’à l’occasion de l’élection municipale la ville de Bouaké a signé au RDR. A la surprise de ceux qui n’y croyaient pas, le maire Fanny Ibrahima a été élu à la tête de la municipalité. C’était déjà un signe dans cette grande cité, deuxième ville de Côte d’Ivoire présumée favorable à d’autres formations politiques sur la scène. La guerre est arrivée. A fait son effet. Donnant la fausse impression à certains leaders politiques qu’ils peuvent faire des promesses pour charmer Bouaké. Mais, à chaque fois que l’occasion lui est donnée, Bouaké prouve et démontre que le Président du RDR et son parti y sont installés pour longtemps encore dans le cœur des populations. L’accueil dont a bénéficié la délégation du RDR dans les rues de la ville hier, est plus qu’éloquent. Et devrait faire taire, à jamais, les oiseaux de mauvais augure qui caressent le secret espoir de voir Bouaké basculer dans une escarcelle autre que la case.
C.S.
C.S.
