Le Patriote : Le président du RDR, le docteur Alassane Dramane Ouattara, est dans la vallée du Bandama. Il animera un grand meeting, le samedi prochain. Comment préparez-vous cet événement ?
Ibrahima Fanny : La ville de Bouaké est en effervescence. Le fait de savoir que notre président, le docteur Alassane Dramane Ouattara, sera avec nous, réjouit les militants et les populations de Bouaké. Et c’est pour cela que nous sommes convaincus que ce meeting sera un succès. Nous le préparons avec la plus grande sérénité.
L.P : Vous avez, dans certains journaux, annoncé au moins une cinquantaine de milliers de militants qui déferleront au stade de Bouaké. Pourquoi cette estimation ?
IF : Bouaké fait un million d’habitants presque. Et comme je sais que 80% des populations sont sympathisantes du docteur Alassane Dramane Ouattara, on peut affirmer que 50.000 personnes pourraient venir au meeting. Comme la capacité du stade n’excède pas 35.000 personnes, je pense que pour des raisons de sécurité nous ferons très attention. Mais c’était une façon de dire que le stade sera plein.
L.P : Dans le cadre des préparatifs, il y a deux aspects qui nous semblent importants. A savoir l’aspect sécuritaire, comme vous venez de le dire et l’aspect mobilisation. Sur ces deux plans comment êtes-vous organisés ?
IF : Ici à Bouaké, nous n’avons aucune inquiétude. Bouaké est une zone totalement sécurisée aujourd’hui. Depuis deux ans, nous vivons tranquillement ; nous n’avons aucun problème avec qui que ce soit. Donc, il est clair que de ce point de vue, il n’y a pas d’inquiétude. Vous demandez aussi au niveau de la mobilisation, Bouaké es déjà une ville mobilisée pour le RDR
LP : Concrètement sur le terrain, y’a-t-il eu des commissions qui ont travaillé sur tous ces aspects ?
IF : Bien sûr que oui ! Ces genres d’événements ne se préparent pas dans le désordre. Donc, nous avons mis en place les structures qu’il faut pour que chacune joue son rôle afin que la machine tourne. Tout comme la commission de mobilisation, notre structure de sécurité qui est d’ailleurs encadrée par les forces régulières de l’Etat qui sont le CCI et puis la garde qu’on appelle le service de sécurité du parti lui-même. De ce point de vue, ne vous inquiétez pas, tout se passera bien !
LP : Vous n’avez donc pas eu de difficultés majeures dans les préparations de ce meeting ?
IF : Aucune, puisque depuis près de 15 ans, nous ne faisons que le travail du RDR. Moi je pense qu’on n’a pas de difficulté. Le colonel major Bamba Sinima et moi avons discuté de certaines choses. Le commandant Chérif aussi. Moi je pense que nous n’avons pas de problème particulier.
L.P : Vous êtes le premier magistrat de cette grande ville. A votre sens, qu’attendent les populations comme message de la part du docteur Alassane Dramane Ouattara?
IF : D’abord les populations veulent voir le docteur Allassane Dramane Ouattara. C’es ça notre avantage. L’homme est adulé, les gens veulent le voir. Ensuite, parce que tous ses discours sont relayés ici par le départemental et moi-même. Donc, de ce point de vue, ils sont parfaitement au courant de son programme. Mais, on veut l’entendre de sa bouche, parce que tout le monde n’a pas eu la chance d’aller à Yamoussoukro, à la convention. Le président va leur dire ce qu’il veut faire pour la ville de Bouaké parce que le pouvoir ne s’est pas en réalité occupé de Bouaké. Aucune voie de communication, aucun bâtiment digne de ce nom, à part les particuliers qui ont essayé de réussir de petits bâtiments. Mais Bouaké est en retard par rapport à sa position dans le pays. Deuxième ville du pays, on ne peut même pas y communiquer, circuler correctement dans les quartiers. C’est cela le message que, dans mon discours, je vais adresser au président du RDR. Je lui dirai que dès qu’il est élu, de s’occuper de Bouaké. Il n’y a pas de marché, il n’y a pas d’hôtel de ville, donc, de ce point de vue, la ville l’attend, même si on veut l’entendre, le voir. La population attend beaucoup de lui. On ne peut pas tout dire dans un journal. Je pense aux gens qui ont été volés, pillés ici. Les victimes de guerre. Nous souhaiterions que le président, dès qu’il sera installé aie une attention particulière pour ces gens-là qui n’ont rien fait pour mériter ce sort. Ça, dans mon intervention, j’en parlerai au président parce que je sais que Alassane Dramane Ouattara sera président de la République.
LP : A vous entendre parler, la majorité de la population est acquise à la cause du docteur. Alassane Dramane Ouattara, c’est-à-dire qu’elle a confiance en l’homme. Qu’est ce qui fonde cette confiance aujourd’hui de la population de la vallée du Bandama ?
IF : Ecoutez, beaucoup de raisons expliquent leur attitude, leur confiance en l’homme. Voilà un monsieur qu’on a humilié, qu’on a traité de tous les noms. Mais on ne l’a jamais vu insulter quelqu’un dans un journal, on ne l’a jamais vu avoir un comportement déplacé. Il est resté digne de lui-même. Donc, tout ceci fonde la conviction des gens à son endroit. Son ardeur au travail, sa compétence, ses relations solides à travers le monde, son intégrité morale, tout cela fonde les populations de Bouaké à lui faire confiance. Ça veut dire que si un tel homme là prend le pays, il le fera dans l’intérêt de tous et pas pour un petit groupe. Ensuite, le chômage est total à Bouaké. Nous profiterons pour dire au président que toutes les usines (Gonfreville, Trituraf) toutes ces usines qui donnaient du travail aux gens sont pratiquement fermées. Mais, un Etat sérieux a le devoir de prendre l’argent du contribuable, l’argent public pour redresser les entreprises afin que les fils qui travaillaient maintiennent leur travail. Ça je le dirai au Président en ma qualité de premier magistrat de cette ville.
LP : Avez-vous un message à l’endroit des militants ?
Les messages j’en ai passés beaucoup. J’ai fait des spots, je leur ai parlé ; j’ai fait des interviews dans vos journaux. Sincèrement, la population avertie est suffisamment mobilisée, et nous pensons que sur ce point de vue, nous n’avons plus de raison d’être inquiets.
Réalisée par
IBK à Bouaké
Ibrahima Fanny : La ville de Bouaké est en effervescence. Le fait de savoir que notre président, le docteur Alassane Dramane Ouattara, sera avec nous, réjouit les militants et les populations de Bouaké. Et c’est pour cela que nous sommes convaincus que ce meeting sera un succès. Nous le préparons avec la plus grande sérénité.
L.P : Vous avez, dans certains journaux, annoncé au moins une cinquantaine de milliers de militants qui déferleront au stade de Bouaké. Pourquoi cette estimation ?
IF : Bouaké fait un million d’habitants presque. Et comme je sais que 80% des populations sont sympathisantes du docteur Alassane Dramane Ouattara, on peut affirmer que 50.000 personnes pourraient venir au meeting. Comme la capacité du stade n’excède pas 35.000 personnes, je pense que pour des raisons de sécurité nous ferons très attention. Mais c’était une façon de dire que le stade sera plein.
L.P : Dans le cadre des préparatifs, il y a deux aspects qui nous semblent importants. A savoir l’aspect sécuritaire, comme vous venez de le dire et l’aspect mobilisation. Sur ces deux plans comment êtes-vous organisés ?
IF : Ici à Bouaké, nous n’avons aucune inquiétude. Bouaké est une zone totalement sécurisée aujourd’hui. Depuis deux ans, nous vivons tranquillement ; nous n’avons aucun problème avec qui que ce soit. Donc, il est clair que de ce point de vue, il n’y a pas d’inquiétude. Vous demandez aussi au niveau de la mobilisation, Bouaké es déjà une ville mobilisée pour le RDR
LP : Concrètement sur le terrain, y’a-t-il eu des commissions qui ont travaillé sur tous ces aspects ?
IF : Bien sûr que oui ! Ces genres d’événements ne se préparent pas dans le désordre. Donc, nous avons mis en place les structures qu’il faut pour que chacune joue son rôle afin que la machine tourne. Tout comme la commission de mobilisation, notre structure de sécurité qui est d’ailleurs encadrée par les forces régulières de l’Etat qui sont le CCI et puis la garde qu’on appelle le service de sécurité du parti lui-même. De ce point de vue, ne vous inquiétez pas, tout se passera bien !
LP : Vous n’avez donc pas eu de difficultés majeures dans les préparations de ce meeting ?
IF : Aucune, puisque depuis près de 15 ans, nous ne faisons que le travail du RDR. Moi je pense qu’on n’a pas de difficulté. Le colonel major Bamba Sinima et moi avons discuté de certaines choses. Le commandant Chérif aussi. Moi je pense que nous n’avons pas de problème particulier.
L.P : Vous êtes le premier magistrat de cette grande ville. A votre sens, qu’attendent les populations comme message de la part du docteur Alassane Dramane Ouattara?
IF : D’abord les populations veulent voir le docteur Allassane Dramane Ouattara. C’es ça notre avantage. L’homme est adulé, les gens veulent le voir. Ensuite, parce que tous ses discours sont relayés ici par le départemental et moi-même. Donc, de ce point de vue, ils sont parfaitement au courant de son programme. Mais, on veut l’entendre de sa bouche, parce que tout le monde n’a pas eu la chance d’aller à Yamoussoukro, à la convention. Le président va leur dire ce qu’il veut faire pour la ville de Bouaké parce que le pouvoir ne s’est pas en réalité occupé de Bouaké. Aucune voie de communication, aucun bâtiment digne de ce nom, à part les particuliers qui ont essayé de réussir de petits bâtiments. Mais Bouaké est en retard par rapport à sa position dans le pays. Deuxième ville du pays, on ne peut même pas y communiquer, circuler correctement dans les quartiers. C’est cela le message que, dans mon discours, je vais adresser au président du RDR. Je lui dirai que dès qu’il est élu, de s’occuper de Bouaké. Il n’y a pas de marché, il n’y a pas d’hôtel de ville, donc, de ce point de vue, la ville l’attend, même si on veut l’entendre, le voir. La population attend beaucoup de lui. On ne peut pas tout dire dans un journal. Je pense aux gens qui ont été volés, pillés ici. Les victimes de guerre. Nous souhaiterions que le président, dès qu’il sera installé aie une attention particulière pour ces gens-là qui n’ont rien fait pour mériter ce sort. Ça, dans mon intervention, j’en parlerai au président parce que je sais que Alassane Dramane Ouattara sera président de la République.
LP : A vous entendre parler, la majorité de la population est acquise à la cause du docteur. Alassane Dramane Ouattara, c’est-à-dire qu’elle a confiance en l’homme. Qu’est ce qui fonde cette confiance aujourd’hui de la population de la vallée du Bandama ?
IF : Ecoutez, beaucoup de raisons expliquent leur attitude, leur confiance en l’homme. Voilà un monsieur qu’on a humilié, qu’on a traité de tous les noms. Mais on ne l’a jamais vu insulter quelqu’un dans un journal, on ne l’a jamais vu avoir un comportement déplacé. Il est resté digne de lui-même. Donc, tout ceci fonde la conviction des gens à son endroit. Son ardeur au travail, sa compétence, ses relations solides à travers le monde, son intégrité morale, tout cela fonde les populations de Bouaké à lui faire confiance. Ça veut dire que si un tel homme là prend le pays, il le fera dans l’intérêt de tous et pas pour un petit groupe. Ensuite, le chômage est total à Bouaké. Nous profiterons pour dire au président que toutes les usines (Gonfreville, Trituraf) toutes ces usines qui donnaient du travail aux gens sont pratiquement fermées. Mais, un Etat sérieux a le devoir de prendre l’argent du contribuable, l’argent public pour redresser les entreprises afin que les fils qui travaillaient maintiennent leur travail. Ça je le dirai au Président en ma qualité de premier magistrat de cette ville.
LP : Avez-vous un message à l’endroit des militants ?
Les messages j’en ai passés beaucoup. J’ai fait des spots, je leur ai parlé ; j’ai fait des interviews dans vos journaux. Sincèrement, la population avertie est suffisamment mobilisée, et nous pensons que sur ce point de vue, nous n’avons plus de raison d’être inquiets.
Réalisée par
IBK à Bouaké