Une tournée pour prendre le pouls de la situation sur le terrain. En prélude à l’élection présidentielle de novembre prochain, une délégation de la commission de supervision du Redéploiement des Unités Militaires sillonne depuis hier, les différents sites qui serviront au regroupement et l’encasernement des 5000 ex-combattants qui intégreront volontairement l’armée nouvelle de Côte d’Ivoire et au redéploiement des 8000 éléments des Fanci qui sécuriseront les élections. Et ces soldats devraient être à leur « nouveau poste » avant le scrutin présidentiel.
Conduite par le ministre de la Défense, M. René Amanai N’Guessan, cette délégation s’est rendue, mardi à Bouaké et Korhogo. C’est d’abord sur le tarmac de l’aéroport de Bouaké que s’est posé l’avion, affrété par l’ONUCI, qui transportait la délégation venue d’Abidjan. Accueilli au bas de l’échelle de coupée par le Général Soumaïla Bakayoko, Chef d’Etat-Major des Forces Armées des Forces Nouvelles ( FAFN), le ministre Amani N’Guessan, qui avait à ses côtés, M. Bouréima Badini, Représentant spécial du facilitateur de l’Accord politique de Ouagadougou, s’est rendu à l’Etat- Major des FAFN, pour une séance de travail avec la commission technique qui a évalué les travaux de réhabilitation de ces sites. « Cette visite marque une avancée notable. Je m’attends aux difficiles responsabilités qui arrivent car la réhabilitation coûte parfois plus cher que la construction », a indiqué le ministre Amani. Avant de rappeler que l’objectif visé est la restauration de l’autorité de l’Etat pour que la Côte d’Ivoire se retrouve pour une renaissance de tous. Ensuite, il a visité tour à tour le 1er Bataillon du génie, le 3ème bataillon d’infanterie militaire et l’EFA( Ecole des Forces Armées). Le ministre de la Défense y a découvert des édifices en piteux état, dans un délabrement inquiétant pour certains sans toitures, sans eau, sans électricité… Toutefois, il s’est réjoui de la mobilisation de toutes les énergies pour la normalisation de la situation. « Il faut espérer que la réhabilitation se fasse rapidement. A certains endroits, il y a des réhabilitations et nous allons déployer des policiers, des gendarmes et des militaires » a remarqué le ministre Amani N’ Guessan, qui reste, cependant, conscient de l’échéance de novembre. « Nous sommes en train de travailler pour respecter la date butoir du 29 novembre. Main dans la main, nous devons faire en sorte que nous respections la date du 29 novembre. C’est une pression qui est sur nous » a jouté le ministre de la Défense.
Dans l’après-midi, le ministre Amani N’Guessan et sa suite étaient à Korhogo dans la cité du Poro. Comme à Bouaké, il a parcouru les quatre sites devant accueillir les ex-combattants : la Compagnie Territoriale, le Peloton mobile, le Camp blindé et le Cafop. Là, il a constaté encore une dégradation avancée de certains locaux, mais garde espoir qu’« on peut les réhabiliter pour d’une part l’encasernement de quelques-uns des volontaires de la nouvelle armée et d’autre part, le redéploiement d’une frange des soldats des Fanci qui sécuriseront les élections. Selon une source militaire, 1900 ex-combattants volontaires seront encasernés à Bouaké et 1400 à Korhogo.
Aujourd’hui, le ministre Amani N’Guessan se rendra à Séguéla et Man pour visiter d’autres sites militaires.
Y. Sangaré, envoyé spécial
Conduite par le ministre de la Défense, M. René Amanai N’Guessan, cette délégation s’est rendue, mardi à Bouaké et Korhogo. C’est d’abord sur le tarmac de l’aéroport de Bouaké que s’est posé l’avion, affrété par l’ONUCI, qui transportait la délégation venue d’Abidjan. Accueilli au bas de l’échelle de coupée par le Général Soumaïla Bakayoko, Chef d’Etat-Major des Forces Armées des Forces Nouvelles ( FAFN), le ministre Amani N’Guessan, qui avait à ses côtés, M. Bouréima Badini, Représentant spécial du facilitateur de l’Accord politique de Ouagadougou, s’est rendu à l’Etat- Major des FAFN, pour une séance de travail avec la commission technique qui a évalué les travaux de réhabilitation de ces sites. « Cette visite marque une avancée notable. Je m’attends aux difficiles responsabilités qui arrivent car la réhabilitation coûte parfois plus cher que la construction », a indiqué le ministre Amani. Avant de rappeler que l’objectif visé est la restauration de l’autorité de l’Etat pour que la Côte d’Ivoire se retrouve pour une renaissance de tous. Ensuite, il a visité tour à tour le 1er Bataillon du génie, le 3ème bataillon d’infanterie militaire et l’EFA( Ecole des Forces Armées). Le ministre de la Défense y a découvert des édifices en piteux état, dans un délabrement inquiétant pour certains sans toitures, sans eau, sans électricité… Toutefois, il s’est réjoui de la mobilisation de toutes les énergies pour la normalisation de la situation. « Il faut espérer que la réhabilitation se fasse rapidement. A certains endroits, il y a des réhabilitations et nous allons déployer des policiers, des gendarmes et des militaires » a remarqué le ministre Amani N’ Guessan, qui reste, cependant, conscient de l’échéance de novembre. « Nous sommes en train de travailler pour respecter la date butoir du 29 novembre. Main dans la main, nous devons faire en sorte que nous respections la date du 29 novembre. C’est une pression qui est sur nous » a jouté le ministre de la Défense.
Dans l’après-midi, le ministre Amani N’Guessan et sa suite étaient à Korhogo dans la cité du Poro. Comme à Bouaké, il a parcouru les quatre sites devant accueillir les ex-combattants : la Compagnie Territoriale, le Peloton mobile, le Camp blindé et le Cafop. Là, il a constaté encore une dégradation avancée de certains locaux, mais garde espoir qu’« on peut les réhabiliter pour d’une part l’encasernement de quelques-uns des volontaires de la nouvelle armée et d’autre part, le redéploiement d’une frange des soldats des Fanci qui sécuriseront les élections. Selon une source militaire, 1900 ex-combattants volontaires seront encasernés à Bouaké et 1400 à Korhogo.
Aujourd’hui, le ministre Amani N’Guessan se rendra à Séguéla et Man pour visiter d’autres sites militaires.
Y. Sangaré, envoyé spécial