En prélude au cinquantenaire du barreau ivoirien qui s'ouvre ce jeudi, l'Association des Jeunes Avocats de l'Afrique de l'Ouest (Aja-ao) a tenu sa deuxième assemblée le lundi 22 juin dernier à la Fondation Félix Houphouët-Boigny, après celle de 1991. Et ce, en présence de Me Claude Mentenon, bâtonnier du barreau ivoirien, qui a saisi l'occasion pour interpeller les leaders politiques de la terre d'Eburnie sur le processus de sortie de crise.
La célébration du cinquantenaire du barreau ivoirien a été l'occasion pour les jeunes Avocats de jeter les bases nouvelles de la solidification de leur association. Les jeunes dynamiques, hommes de droit venus des différents endroits de l'Afrique de l'Ouest (Afrique francophone), ont émis le voeu de voir leur union se bonifier pour être au diapason des autres structures sœurs du continent. Invité spécial, Me Claude Mentenon, après avoir prodigué de sages conseils à ses cadets, s'est ouvert une lucarne sur la situation sociopolitique du pays. " Le processus de paix qui est engagé est l'initiative du politique et presque toujours en marge du judiciaire, du juridique et en marge des autres. Je voudrais dire aux politiques que l'Etat de droit que nous appelons de tous nos vœux, qui a une connotation plus juridique qu'autre chose doit être une impulsion politique. C'est par leur comportement au sortir des élections, c'est par leurs comportements pour avoir des élections dignes, effectives et transparentes qu'ils vont commencer à jeter les jalons de l'Etat de droit. C'est-à-dire l'Etat où il fera bon vivre, où la loi va déployer tout son étendard. D'ailleurs nous avons le thème général du cinquantenaire : " Avocat et Etat de droit ". Il y a même un autre sous- thème qui est " Y a-t-il une autre vie après le palais ? " qui est un thème polysémique. On peut l'entendre de plusieurs façons. Mais nous, nous avons notre conception. Est-ce forcement que l'on soit au palais pour qu'il y ait une vie ? Nous avions invité Jerry Rawlings du Ghana. Il a été au palais mais maintenant il est en dehors du palais. Cependant il aide son pays. Nous avions invité le président Abdou Diouf, il a été au palais, maintenant il est en dehors du palais. Mais il aide son pays. Alors, nous voulons dire que les hommes politiques qui sont dans la course, le soient mais qu'après les élections tous se mettent autour de ce pays pour faire revenir la paix. Car diriger un pays c'est aider les habitants de ce pays. "
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
La célébration du cinquantenaire du barreau ivoirien a été l'occasion pour les jeunes Avocats de jeter les bases nouvelles de la solidification de leur association. Les jeunes dynamiques, hommes de droit venus des différents endroits de l'Afrique de l'Ouest (Afrique francophone), ont émis le voeu de voir leur union se bonifier pour être au diapason des autres structures sœurs du continent. Invité spécial, Me Claude Mentenon, après avoir prodigué de sages conseils à ses cadets, s'est ouvert une lucarne sur la situation sociopolitique du pays. " Le processus de paix qui est engagé est l'initiative du politique et presque toujours en marge du judiciaire, du juridique et en marge des autres. Je voudrais dire aux politiques que l'Etat de droit que nous appelons de tous nos vœux, qui a une connotation plus juridique qu'autre chose doit être une impulsion politique. C'est par leur comportement au sortir des élections, c'est par leurs comportements pour avoir des élections dignes, effectives et transparentes qu'ils vont commencer à jeter les jalons de l'Etat de droit. C'est-à-dire l'Etat où il fera bon vivre, où la loi va déployer tout son étendard. D'ailleurs nous avons le thème général du cinquantenaire : " Avocat et Etat de droit ". Il y a même un autre sous- thème qui est " Y a-t-il une autre vie après le palais ? " qui est un thème polysémique. On peut l'entendre de plusieurs façons. Mais nous, nous avons notre conception. Est-ce forcement que l'on soit au palais pour qu'il y ait une vie ? Nous avions invité Jerry Rawlings du Ghana. Il a été au palais mais maintenant il est en dehors du palais. Cependant il aide son pays. Nous avions invité le président Abdou Diouf, il a été au palais, maintenant il est en dehors du palais. Mais il aide son pays. Alors, nous voulons dire que les hommes politiques qui sont dans la course, le soient mais qu'après les élections tous se mettent autour de ce pays pour faire revenir la paix. Car diriger un pays c'est aider les habitants de ce pays. "
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
