Les matches de poules de la Coupe des confédérations ont pris fin, avant-hier, sur une note de surprise. Les Etats-unis et l'Afrique du Sud se sont qualifiés, in extremis, alors que les pronostics ne les donnaient pas favoris. Les Sud-africains ont joué la compétition sans pression, car ils se trouvaient dans une poule où seule l'Espagne, championne d'Europe en 2008, faisait figure d'épouvantail. Les seconds couteaux comme la Nouvelle Zélande et l'Irak étaient dans leurs possibilités. Sublimés par la visite de leur président Jacob Zuma à l'entraînement, avant la compétition, et poussés par leur public, les Bafana Bafana n'ont pas tremblé. Mais il a fallu attendre la dernière journée pour décrocher leur qualification, accompagnant ainsi l'Espagne, logique leader du groupe. Contrairement aux Sud-africains, les Pharaons d'Egypte n'ont pu se qualifier, laissant du reste à l'opinion, l'impression d'une symphonie inachevée. Très alertes contre les Brésiliens, les Egyptiens avaient essuyé la défaite (3-4) sur le fil d'un rasoir avant de prendre le meilleur (1-0) sur les Italiens de la Squadra Azura. Donnés favoris, dès lors, devant les Américains, le maître à jouer, Abu Treika et les Pharaons se sont fait laminer (0-3). Pendant ce temps, le Brésil ridiculisait (3-0) l'Italie, championne du monde en titre. Ce furent des rencontres de football de très bon niveau. Où des joueurs comme l'Egyptien Mohamed Zidan, l'Italien Pirlo, l'Espagnol Iniesta, les Brésiliens Kaka et Fabiano pour ne citer que ceux-là ont confirmé leur talent en donnant du plaisir aux public sud-africain et au téléspectateurs du monde. C'est en définitive, l'Afrique du Sud qui en tire une double satisfaction en réussissant l'organisation de la compétition et au regard de la qualification des Bafana Bafana en demi finale.
MK
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