«48h sous la blouse du boulanger». Ceci n'est ni le titre d'un film hollywoodien ni celui d'un roman. Il s'agit de la description, en quelques mots, du calvaire d'une fillette de 14 ans. Du 1er au 2 juin, B.M - ce sont ses initiales -a subi les assauts sexuels de Dazéré Lowlignon. Cet employé de boulangerie à Koumassi, 25 ans, aimait, B.M. élève en classe de 4ème. Il l’a tripotée pendant longtemps avant d'assouvir ses désirs sexuels. «Je me trouvais à la maison lorsqu'il m'a invitée à le rejoindre dans la chambre. Il m'a demandé de rester en sa compagnie pour que nous entretenions des relations amoureuses», affirme la petite B.M. qui ajoute que c'est la première fois qu'elle recevait les avances du boulanger. Le sadique, lui soutient mordicus à la barre qu'il a agi avec le consentement de la fillette. «Je lui ai fait des avances avant de demander à entretenir des relations sexuelles avec elle. A l'issue de cette relation, craignant la réaction de ses parents, nous avons décidé de passer la nuit ensemble pour profiter de l'absence de son père », confie-t-il. La confrontation à huis clos décidée le 18 juin par le juge n'a enregistré aucun changement dans les déclarations des uns et des autres. Le père de la victime confie aux magistrats : « Le 1er juin, aux environs de 20 h, rentré d'une promenade, j'ai été informé par mon épouse que ma fillette, qui était sortie le matin, n'était pas encore rentrée. J'ai aussitôt entrepris vainement des recherches à travers le quartier ». Le malheureux géniteur indique que c'est à 21 h qu'il a appris par un jeune du quartier que sa fille se trouvait au domicile de Dazéré. « Ce n'est que le lendemain aux environs de 16 heures qu'elle a appelé sa mère au téléphone pour lui signaler sa présence dans la chambre à coucher du mis en cause », précise-t-il. Le boulanger ne fait pas de mystère autour de l'affaire puisqu'il reconnaît devant le juge avoir couché avec la mineure. Sur la base des aveux du prévenu et considérant le fait que la victime a retiré sa plainte pour séquestration illégale suivie d'attentat à la pudeur, le tribunal a condamné Dazéré Aubin à douze mois de prison avec sursis. Sauvé cette fois grâce à une victime tolérante, mais l'épée de Damoclès plane sur sa tête. A la moindre erreur, c'est…
Bahi K.
Bahi K.