G. Francis croyait que son rêve se réaliserait. Celui d'être propriétaire d'un immeuble(R+2) à Koumassi, Remblais. Blé Fulgence, 45ans, entrepreneur en bâtiment miroite devant les yeux de Francis qu’il peut construire son immeuble à hauteur de 1,5 million Fcfa. Le 16 juin 2008, il reçoit 500.000Fcfa des mains de Francis pour démarrer la construction. « Nous avons fait connaissance à Aboisso en avril sur l'un de ses chantiers. Je lui ai donc fait part de mon projet de construction d'un immeuble à Abidjan. Nous nous sommes accordés sur les conditions de la réalisation de l'ouvrage », soutient Francis. Le promoteur immobilier donne rendez-vous à son client une fois rentré à Abidjan. « Il m'a donc appelé pour me dire qu'il avait fini son chantier d'Aboisso. Il pouvait se consacrer maintenant à mon ouvrage. C'est ainsi que je lui ai remis les 500.000Fcfa pour commencer le chantier », précise le potentiel acquéreur de l'immeuble qui est tourné en bourrique par l'entrepreneur. « Depuis le 16 juin 2008, date à laquelle je lui a remis l'argent, il a disparu de la circulation. C'est une année plus tard que je l'ai retrouvé », rapporte-t-il. La cabale de Fulgence prend fin devant la police criminelle. C'est là qu'il est appréhendé par Francis à tout hasard. Auparavant, poursuit-il, j'avais déposé une plainte contre lui pour escroquerie. Le 18 juin, c'est le tribunal des flagrants délits au Plateau qui tranche l'affaire sans difficulté. Puisque le prévenu déclare reconnaitre les faits d'escroquerie. Sur la base de ses aveux, Fulgence a été condamné à trois mois fermes. Francis qui s'est constitué partie civile recevra 500.000Fcfa de “l'entrepreneur” à titre de dommages et intérêts.
O.M.
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