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Faits Divers Publié le mercredi 17 juin 2009 | Nord-Sud

Télex

M. le président, je ne sais pas !

Koné Fousséni, 22 ans, a semé le bordel le 5 juin au « Black market » à Adjamé. Il a envoyé successivement trois coups de poing dans le dos de Sylla A. afin de le déstabiliser et lui arracher ses deux téléphones portables. Mais la victime a eu le temps d'identifier son agresseur. Le 16 juin aux flagrants délits au Plateau, le juge l'interroge sur les circonstances de son arrestation.

-Qui a volé le téléphone de Sylla ?
-Je ne sais pas.
-Vous ne savez pas ?

Le prévenu marque un silence qui irrite le magistrat.

Mais, vous travaillez où ? Dites-nous comment on vous a arrêté ?
Je ne sais pas, répond-il au juge. Le tribunal lui a collé douze mois fermes pour trouver la réponse aux questions.



Donnez-moi votre palabre

Grah Hugo Francis, 35 ans, décorateur est un homme hors pair. “La bagarre ne le devance pas ou bien il ne voit pas palabre pour laisser”. Le 7 juin, Francis prend fait et cause pour Hortense K. qui se querellait avec Eugénie C. Les deux dames et Francis habitent dans une cour commune à Abobo-Samaké. Elles se sont disputées au sujet du séchoir pour le linge. Le décorateur s'est invité dans la bagarre en infligeant une paire de gifles à Hortense qui ne se fait pas prier pour répliquer. Elle sort de la bataille avec des blessures. L'affaire tombe le 16 juin dans les mains du juge du tribunal d'Abidjan.

-Vous l'avez frappé non ?
-Non, M. le juge. Je lui ai donné des gifles. C'était pour me défendre contre toute sa famille qui me frappait de partout.
-Quelle est la différence ? Demande le juge au prévenu.
-Moi, répond-il je me défendais car ses sœurs me donnaient des coups de pied, des coups de poing.
-Vous avez tellement de force que c'est avec une femme que vous vous battez comme si vous avez affaire à un homme. Elle a passé deux semaines couchée. Vous ne devez pas être fier de cet acte, martèle le juge. Francis a obtenu un mois de congés forcés à la Maca.



Des sueurs froides

Zogbo Hervé, 40 ans, garde de sous-préfecture, ne faisait pas partie des prévenus le 16 juin au palais de justice au Plateau. Mais, sa témérité à vouloir perturber l'audience l'a amené dans le box des accusés. Ni les consignes données par les agents de sécurité ni les enseignes qui demandent au public d'éteindre les téléphones portables une fois à l'intérieur de la salle n'ont suffi pour discipliner le garde. « Monsieur, c'est la dernière fois. Il est formellement interdit de troubler les audiences. Cela est valable pour tout le monde a contrario, celui qui se fera prendre ira en prison. Et la peine est laissée à notre appréciation », indique le juge. Hervé a donc essuyé des sueurs froides même si à la fin de l'audience il a été libéré.




1 mois pour 12 poulets

N'Guessan Christian, 19 ans, élève en classe de 1ère D au lycée municipal d'Attécoubé s'est adonné pendant tout le mois de mai au vol des poulets de Pacôme K. Chaque week-end, Christian rendait visite dans l'enclos pour en sortir avec trois poulets. Au total il a subtilisé 12 poulets. C'est le 6 juin que son plan n'a pas marché. Aux environs de 23 heures au moment où il sortait avec sa prise il a été surpris par le propriétaire des lieux qui faisait le guet. A la barre le 16 juin au tribunal du Plateau, Christian tente de justifier son acte. « Je suis élève. Je suis loin de mes parents et mon tuteur ne fait rien pour nous mettre à l'aise. Donc, je volais les poulets pour vendre afin d'avoir un peu d'argent », affirme-t-il. Mais, réplique le juge, vous pouvez faire des jobs pour gagner honnêtement de quoi subvenir à vos besoins. Le tribunal a trouvé des circonstances atténuantes pour lui coller un mois ferme.





Koffi fête ses 37 ans en prison

Ironie du sort ou simple coïncidence ? Dans tous les cas Akogo Koffi, a soufflé sa trente septième bougie en prison. Né le 16 juin 1972, il a été jugé et reconnu coupable hier de coups et blessures volontaires sur dame Djama Ahou. Les faits remontent au 6 juin. Une date que Mme Djama n'oubliera jamais puisque Koffi l'a mordue et lui a coupé l'index gauche. « Pis encore, je n'ai pas retrouvé mon doigt. Il a mystérieusement disparu », avance-t-elle à la barre au tribunal du Plateau. Le mobile de l'agression reste inconnu.

- S'il est reconnu coupable voulez-vous qu'il vous paie de l'argent ?
- Oui, M. le président.
- Combien, demande le juge
-Trente millions Fcfa parce qu'une partie de mon corps est perdu. Je ne sais pas ce qu'il en a fait.

Le tribunal a décidé de punir Koffi. Il a écopé de douze mois fermes avec une amende de 50.000 Fcfa. A sa sortie de prison, le “mangeur de doigt” payera un million de Fcfa à Mme Djama à titre de dommages et intérêts. Joyeux anniversaire !



Le livreur de boisson détourne 50.000 Fcfa

Manglé Gildas, 20 ans, livreur de boisson à Koumassi, a conquis la confiance de Mlle Gisèle M., sa patronne. Au point où elle lui a confié la trésorerie de sa cave. Gildas va trahir la dame. Le 1er juin Gisèle remet 50.000 Fcfa à son livreur pour qu'il entreprenne des travaux de restauration. Non seulement, Gildas n'exécute pas les instructions mais il disparait de la circulation pendant une semaine. “C'est le 8 juin, précise Gisèle, que j'ai mis la main sur lui”. A la barre le 16 juin aux flagrants délits au palais de justice au Plateau, le prévenu reconnait les faits. Il demande la clémence du juge.

- Voulez-vous vous constituer partie civile, demande le juge à la plaignante qui répond par l'affirmative.
- Combien, voulez-vous qu'il vous paie ?
-60
-60 étoiles ou bien !, s'exclame le magistrat. La victime reprend la parole : je veux qu'il me paie soixante mille…
-Si vous ajoutez Fcfa. Cela vous coûte combien.
En répression, le juge a condamné Gildas à deux mois fermes. Il devra payer soixante mille Fcfa à son employeur pour dommages et intérêts

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