La prison ne lui a pas porté conseil. Sorti de la Maca il y a deux mois pour usurpation de titre, Péhé Olivier, 27 ans sans domicile fixe, retourne à l’ombre pour 6 mois fermes cette fois. Olivier a été jugé et reconnu coupable des faits d'usurpation de titre. Le 2 mars, à Yopougon « Sable », Olivier ramasse la carte professionnelle du Mdl N.B, gendarme en service au commandement supérieur au Plateau. Du pain bénit pour lui car il utilise cette pièce pour racketter les chauffeurs de wôro-wôro et autres usagers. Olivier va plus loin en procédant au contrôle de pièces d'identité. Il se lance même dans des perquisitions dans des domiciles. Et ses descentes lui rapportent gros. Il se remplit les poches à chacune de ses opérations. Mais, le mauvais coup qui le conduit en prison remonte au 2 juin, à Yopougon-Niangon. Il tombe sur une patrouille du CeCos au moment où il faisait un contrôle routier. Les agents ne comprennent pas l'attitude du « faux gendarme » lorsqu'ils lui demandent de décliner son identité. Silence radio pour Olivier qui est vite appréhendé. Et les vérifications d'usage ont permis de découvrir le pot aux roses. Son affaire ayant foiré, Olivier retourne pour la seconde fois à la Maca. Ah, quand la prison tient !
Mystérieuse disparition !
Kouassi Kouamé Paterne, 24 ans, gérant de jeux vidéo, n'arrive pas à expliquer à la barre le 15 juin, au tribunal de Yopougon, les circonstances de la disparition de l'une des consoles, partie intégrante de l'appareillage. Selon lui, le 5 juin à la fermeture de l'espace, situé à « Bel air », aux environs de 23 heures, tout le matériel était bien en place. «C'est le lendemain que j'ai été tiré de mon sommeil par le neveu de mon employeur. Il m'a dit qu'il avait des clients devant le magasin. Je lui ai donc remis la clé pour qu'il aille ouvrir les portes. 15 minutes plus tard, il est venu me dire qu'une console n'était pas là », soutient-il avant de dire qu'il avait bien vérifié la veille que le matériel était en place. Mais, la juge s'est fondée sur la première déclaration du prévenu à la police. «Vous avez dit qu'il avait une seconde clé. Et vous êtes parti à la maison et après vous êtes venu au magasin », précise-t-elle. Puis la magistrate lui demande : Vous êtes revenu pour faire quoi au magasin ? Paterne ne trouve pas de mot sur sa langue. Un mois ferme.
Une sélection de OM
Mystérieuse disparition !
Kouassi Kouamé Paterne, 24 ans, gérant de jeux vidéo, n'arrive pas à expliquer à la barre le 15 juin, au tribunal de Yopougon, les circonstances de la disparition de l'une des consoles, partie intégrante de l'appareillage. Selon lui, le 5 juin à la fermeture de l'espace, situé à « Bel air », aux environs de 23 heures, tout le matériel était bien en place. «C'est le lendemain que j'ai été tiré de mon sommeil par le neveu de mon employeur. Il m'a dit qu'il avait des clients devant le magasin. Je lui ai donc remis la clé pour qu'il aille ouvrir les portes. 15 minutes plus tard, il est venu me dire qu'une console n'était pas là », soutient-il avant de dire qu'il avait bien vérifié la veille que le matériel était en place. Mais, la juge s'est fondée sur la première déclaration du prévenu à la police. «Vous avez dit qu'il avait une seconde clé. Et vous êtes parti à la maison et après vous êtes venu au magasin », précise-t-elle. Puis la magistrate lui demande : Vous êtes revenu pour faire quoi au magasin ? Paterne ne trouve pas de mot sur sa langue. Un mois ferme.
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