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Faits Divers Publié le samedi 13 juin 2009 | Nord-Sud

Télex

Je voulais “finir” avec eux, Mme la juge!

Kouachi Aboké, dans la cinquantaine, ancien militaire est à la barre pour coups et blessures sur N'Gbé Kouassi. L'affaire a éclaté à Akoupé et fini au tribunal du Plateau ce 12 juin.

-Je ne reconnais pas les faits de coups et blessures, Mme la juge, indique le prévenu à la barre.
Il explique que tout ce qu'il voulait, c'était se faire respecter ! Pourquoi ? Le 30 avril N'Gbé Kouassi, entre dans sa cour pour faire réparer son compteur qui s'y trouve. Il est accompagné d'un technicien. Ils n'ont pas salué le vieux. Celui-ci le leur demande, les visiteurs s'indignent. Une bagarre éclate, le militaire est malmené par ses deux visiteurs. Il court chercher son flingue. Quand il descend, c'est la débandade ! N'Gbé Kouassi et son ami ont mis les voiles. Ils vont porter plainte.

-Je voulais en “finir” avec eux Mme la juge, explique Aboké.

Le militaire a été condamné à un mois avec sursis.


On ne traine pas derrière les fenêtres !

Le 25 mai, Bationo Julien, Kouadio Ekra, et B. Frédérique ont été aperçus la nuit à une heure indue derrière la fenêtre d'une habitation à la Riviera III. La bonne qui les aperçus a signalé la présence étrange aux vigiles qui ont aussitôt mis la main sur les trois garçons. Ils ont toujours nié les faits. Ce 8 juin au tribunal du Plateau le juge tente de les intimider :

-Vous êtes accusés de tentative de vol. Vous n'allez pas y échapper aujourd'hui !

Les trois garçons à la barre semblent sereins.

-Nous n'avons rien volé, nous étions allés cueillir des cocos.

-La nuit ? s'étonne la magistrate.

-Oui.

-Vous n'étiez pas allés draguer la bonne, par hasard ?

-Non, affirment-ils.

Le procureur lit le PV et estime que la tentative de vol n'est pas fondée. Le fait de se retrouver derrière la fenêtre d'une maison n'est pas suffisant pour les condamner. Les garçons ont été libérés. Mais le juge les a conseillés de ne plus trainer derrière les fenêtres.


Mariam détourne 410.000 Fcfa

Traoré Mariam, 37 ans, commerçante, a tourné en bourrique durant un an ses clients, à Yopougon. Après avoir donné l'illusion de livrer au sieur Aboudramane B. des marchandises. Notamment des cartons de sucre, moyennant la coquette somme de 410.000. Fcfa. L'histoire de leur rencontre débute en avril 2008. Dame Traoré promet de livrer du sucre à moindre coût à son client. « Au début, tout allait bien. Elle nous a apporté les marchandises. Selon le contrat, je devais les vendre pour la rembourser », avance Aboudramane, devant juge le 10 juin, au tribunal de Yopougon. Au fil du temps, la confiance s'est installée. « Elle m'a proposé des marchandises d'une valeur d'un million. Je lui ai dit que je n'avais que 350.000 Fcfa. Elle a accepté ma proposition. Par la suite, elle est venue me voir pour que je lui donne 60.000 Fcfa. Selon elle, c'était pour le transport des marchandises. Au total c'est 410.000 Fcfa que je lui ai remis sans qu'elle me livre les marchandises en question », ajoute-t-il. La prévenue reconnaît les faits. Son époux s'est engagé à solder la dette. Malgré cet engagement écrit, le juge a condamné Mariam à 7 jours fermes.


L’ employé de Solibra subtilise des canettes

Kouamé Konan Georges, 34 ans, n'est pas un employé exemplaire. 4 mois seulement après son embauche à Solibra, Yopougon, zone industrielle, il a volé deux cartons de canettes le 4 juin. A la barre, le 10 juin au tribunal de Yopougon, il n'a fait aucune difficulté pour reconnaître les faits. Le Juge l'a condamné à 10 jours fermes.


J'aurai ta peau !

Un accusé qui en a gros sur le cœur ! A la barre des flagrants délits du Plateau, ce vendredi, Mensah Kouassi Emmanuel, dans la vingtaine, a du mal à garder son sang froid. Il aurait aidé un vendeur de machine à coudre T., à faire une affaire qui a mal tourné. T., met les voiles. C'est à lui que le client s'en prend. On lui a tendu un guet-apens au super Hayat de Marcory. Ensuite, on l'a transporté jusqu'à “Dallas” (un quartier d'Adjamé) pour le passer à tabac. Il est là pour abus de confiance sur la somme de 300. 000 Fcfa. Après avoir énergiquement refusé l'accusation, Mensah insiste qu'il a été injustement bastonné. Le procureur demande la relaxe pure et simple du prévenu pour délit non établi.

-Votre dernier mot, demande la juge au prévenu.

-J'ai une question à vous poser Mme. la juge. Est-ce qu'il a les preuves que je lui ai pris 300. 000 Fcfa ?

-Ici, c'est moi qui pose les questions, lui rétorque la magistrate.

Même libéré Mensah veut prendre le micro pour dire un mot à Mamadi qui a osé le faire bastonner à Dallas. On lui ordonne de quitter la barre.
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