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Faits Divers Publié le jeudi 11 juin 2009 | Nord-Sud

Télex

Vous auriez dû être caporal, m'sieur !

Touré Issa, 39 ans, a-t-il raté sa vocation ? Entré à l'Ecole nationale des sous-officiers pour être caporal-militaire, il a jeté l'éponge. Il est aujourd'hui vigile. Et c'est dans ses fonctions de vigile qu'il aurait tenté de voler la bécane d'un ami, H. Ce dernier l'a trainé ce lundi au tribunal pour tentative de vol. Après avoir lu son dossier, la juge l'observe, surprise. Pourquoi n'avoir pas continué dans l'armée ?

-ça ne m'a pas intéressé, répond Touré sans remord.

-ça vous aurait arrangé, lui dit-elle.

Avec un raisonnement sans détour, comme un soldat, Touré nie les faits. Il a emprunté la bécane de H., par malheur, il a eu un accident avec. Le temps de la réparer et de la lui rendre, l'autre est allé porter plainte. Le plaignant ne s'est pas présenté à la barre. La juge a relaxé l'ex-caporal pour délit non établi !


Au nom du père, du fils et du…cannabis !

Toute une famille impliquée dans la vente de cannabis, le père et le fils à la barre. Le père Dja Koffi, 51 ans sans emploi, le fils, Dja Narcisse, a 26 ans, maître chien. Ils habitent Marcory Sicogi. Le 1er juin, la police, prévenue qu'ils vendaient de la drogue, a fait une perquisition dans la demeure. 1,6 Kg de cannabis à été saisi, selon le PV. Koffi est arrêté, son fils également. Ils sont conduits à la préfecture de police. Le frère de Koffi, Big Joe, aurait pris la poudre d'escampette. Ce lundi, aux flagrants délits du Plateau, le père et le fils se tiennent à la barre. A côté d'eux, un jeune consommateur de drogue. Selon le PV, il allait acheter la sale marchandise chez la famille. Interrogés, Dja et son fils nient tout, même quand le juge leur dit que tout le quartier a applaudi à leur arrestation. « C'est une famille, c'est dramatique mais les faits sont là », dit le procureur. Toutefois, ces faits seront jugés insuffisants par la juge qui les relaxe. Narcisse s'écroule et pleure de joie. Il se met à prier.


Payez vos crédits un jour !

Thierry Kouassi, 28 ans, célibataire, chauffeur de wôro-wôro, est un mauvais payeur. Non content de rembourser le crédit emprunté voilà 3 mois à Mme Bakayoko Namso. Il tente de sortir de force avec elle, le 28 mai. Quand cette tentative échoue, Thierry passe à tabac la pauvre dame. Le front recouvert de sparadrap, un certificat médical en main et un sachet blanc contenant des médicaments le 8 juin dans la salle des flagrants délits à Yopougon, elle raconte au juge son calvaire. «Mme la juge, il me doit 15.000 Fcfa. Le 25 mai il m'a appelée pour me dire de venir chercher mon argent. A mon arrivée chez lui il m'a dit de coucher avec lui. Et je lui ai dit que je n'étais pas venue pour ça. C'est ainsi qu'il m'a brutalisée pour cogner le front contre le mur. Il me donnait des coups de poing partout », raconte-t-elle.

Mais Thierry soutient qu'il n'a jamais eu l'intention de porter main à dame Bakayoko. Encore moins avoir «l'envie de sortir avec elle». «C'est plutôt elle qui a attrapé mon sexe pour le tirer. Je n'ai rien fait d'autre que de me protéger», affirme-t-il. «Tu es sûr que tu ne lui as pas porté main? Comment peut-on tirer ton sexe sans que tu ne réagisses ? », interroge le procureur. Thierry ne trouve pas de mot pour répondre à la question. Il a pris un mois ferme assorti d'une amende de 50.000 Fcfa. Il devra payer à Mme Bakayoko 100.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts.


Des beaux draps pour le commerçant

Séhi-Bi Koua Kan, 25 ans, s'est mis bien dans de beaux draps. Il vend au détail des draps pour Emmanuel Goré-Bi, son employeur. Selon le contrat, Séhi doit rendre compte quotidiennement à son patron. Tout va pour le mieux jusqu'au 25 mai. Ce jour-là, Séhi, qui avait reçu une marchandise d'une valeur de 162.000 Fcfa, ne pointe pas le nez. Durant 2 jours, ni Séhi ni les marchandises ne parvienne à Emmanuel. Aucune somme d'argent non plus ne lui a été versée. C'est le 28 juin qu'il sera appréhendé par son employeur à Yopougon-Sicogi. Conduit à la barre le lundi 8, Séhi se défend : « Je suis allé vendre à Grand-Lahou. À mon retour, aux environs de 18 heures à Abidjan, le magasin était déjà fermé. J'ai donc déposé la marchandise devant le magasin pour aller me laver à la maison. C'est à mon retour que j'ai constaté le vol », maintient-il devant Mme la juge du tribunal de Yopougon. Le substitut du procureur n'a pas voulu se faire embobiner. « Il n'y a aucune cohérence dans votre déclaration. Dans le procès verbal vous dites tantôt que c'est à Siporex que vous avez déposé la marchandise. Tantôt c'est à la Sicogi que vous avez stocké les draps. Aujourd'hui, vous parlez de Grand-Lahou. Arrêter de mentir aux gens », charge le procureur. Séhi prend 3 mois fermes.
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