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Faits Divers Publié le mardi 26 mai 2009 | Nord-Sud

Télex

5 ans de prison pour 400 g de cocaïne

Diégonné Marius, 32 ans, est un accro à la drogue. Mais, il avait aussi développé son circuit de vente de cocaïne. Il alimentait ainsi tranquillement ses clients de Yopougon, jusqu'au 15 mai. Ce jour-là, aux environs de 23 heures, des agents de la police des stupéfiants reçoivent une information relative à une bande de dealers qui s'apprêtent à écouler leur marchandise. Ils mettent en place leur dispositif. La méthode est payante puisque Diégonné, qui avait devancé ses partenaires au lieu du rendez-vous, à Yopougon-Siporex, tombe dans la souricière. Il avait sur lui 400 grammes de cocaïne. La police a attendu en vain ses complices au lieu du rendez-vous. Marius a donc été appréhendé seul. A la barre du tribunal de Yopougon ce 22 mai, le prévenu tente de nier les faits. Mais le parquet remet au juge l'enveloppe de couleur kaki contenant les 400 grammes de cocaïne. Une pièce à conviction qui neutralise le dealer. Il passera 5 ans derrière les portes de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). A la fin de sa punition, Diégonné devra payer 500.000 Fcfa d'amende.


Le «vieux père» renie son «bon petit»

Le « vieux père », Polas, et son « bon petit » son finalement en taule. Mais que cela a été difficile de faire admettre à Polas que c'est lui qui a amené Goly Ladji à payer deux boulettes de cannabis ! Ladji, 16 ans, a été arrêté le 5 mai à 20 heures, à Treichville au quartier Belleville en possession de deux boulettes de cannabis. « J'ai été envoyé par un vieux père du quartier», dit-il aux flics qui l'on arrêté. Il cite Essan Kacou Paulin, alias Polas, comme celui qui l'a envoyé acheter la sale marchandise. A la direction de la police des stupéfiants, Polas, 31 ans, reconnaît son bon petit Ladji, mais ne reconnait pas l'avoir envoyé payer l'herbe. Malgré l'insistance de Ladji, Polas reste ferme : il n'a jamais eu envie de fumer la drogue. Aux flagrants délits, lui et son bon petit ont été condamnés à 8 mois de prison ferme.


“Je vole toujours seul”

Au cinéma, le bon shérif bosse généralement seul. Eh bien, Chérif Mamadou applique cette règle à son activité. Mamadou n'est pas un homme de loi, mais plutôt un hors-la-loi. Ce jeune homme âgé de 20 ans a été pris le 11 mai, à 4 heures du matin, en train de rôder dans une cour à Williamsville, en face de l'hôtel “Clément”. Conduit à la police, il reconnaît son statut de voleur. Mais, il nie être l'auteur des autres vols qui ont été précédemment commis dans la cour, notamment le vol de 46 bouteilles de gaz butane. Pour lever toute équivoque avec n'importe quel autre petit maraud du coin, Chérif donne son profil : « J'ai l'habitude de voler généralement dans les domiciles. Je vole toujours seul ». Verdict : 6 mois pour la franchise.

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