Le mauvais voisinage entre la famille du Mdl/chef Ban et celle du gendarme à la retraite Tra Bi a dégénéré. Résultat, le sous-officier est battu à sang par les miliciens du GPP appelés en renfort.
Le feu couve à Adjamé, cité Akan. Deux familles n'arrivent pas à tourner la page des douloureux évènements des 19 et 25 avril. Pendant deux jours, les deux parties se sont affrontées violemment.
Tout est parti des enfants. Ban Vincent, maréchal des logis en chef (Mdl/Chef), réside avec sa famille au rez-de-chaussée du bâtiment H. «Ban Ki Moon», c'est son surnom et sa famille se disent excédés par « les désagréments » causés par une bande de gamins appartenant à l'autre famille. Ces derniers viennent jouer au ballon, juste derrière les fenêtres de son salon et des chambres à coucher. «Le 19 avril, aux environs de 13 heures, Tra Bi Alain, le fils d'un collègue à la retraite m'a verbalement agressé parce que j'aurais déchiré la balle de son neveu. Ce dernier jouait en compagnie de ses camarades à proximité de ma fenêtre. C'est une vilaine habitude pour eux. Et, j'avais plusieurs fois attiré en vain l'attention de leurs parents sur la situation», relate le gendarme qui se trouve être le directeur des enquêtes judiciaires, en service à l'état-major. C'est donc la destruction du ballon qui a déclenché les hostilités.
Il faut rappeler que les deux familles « ennemies » avaient déjà des antécédents. Ban Ki-moon avait par exemple interdit aux voisins de déposer leurs poubelles non loin de sa maison. Cela avait suscité la désapprobation des Tra Bi. Le différend avait toutefois été réglé.
«Je me reposais donc, lorsque une heure après les injures du fils de mon voisin, j'ai été réveillé par des cris. Mon épouse m'a demandé de ne pas sortir de la maison car des miliciens du Groupe des patriotes pour la paix (Gpp) avaient encerclé mon appartement sous la conduite d'un certain Kouadio Léa Eymath et son ami N'doli César. Ma femme m'a dit qu'ils veulent m'assassiner », raconte-t-il. Lui-même a pu apercevoir, à partir de sa fenêtre, cinq jeunes gens armés de gourdins et de couteaux, têtes rasées « portant des tricots sur lesquels il était écrit Civisme ». Le gendarme prend alors des dispositions de combat pour contrer l'agression. Mais, la « bataille » n'aura pas eu lieu, malgré l'ambiance électrique entretenue par les menaces et injures.
Certainement intimidés par le statut du Mdl et la probabilité qu'il puisse détenir une arme à feu, les miliciens ont battu en retraite… pour réapparaître en début de soirée, aux environs de 18 heures. «J'étais à la gare Nord de la Sotra. Mon épouse m'a appelé au téléphone pour me dire de ne pas rentrer à la maison car une dizaine de personnes m'attendaient dans les environs immédiats de mon quartier. J'ai emprunté une voie détournée pour rentrer à la maison deux heures plus tard. Ils étaient partis. Mais, vers 1 heure du matin, alors que je faisais le guet, j'ai aperçu Kouadio Léa avec deux jeunes gens qui rôdaient autour de mon appartement alors qu'ils n'habitent plus le quartier». Cette fois, c'en est de trop. Ban Ki-moon décide de porter plainte le 22 avril contre les nommés Kouadio Léa et N'Doli César pour « tentative de meurtre ». Une plainte enregistrée sous le numéro 1924/D par les services du procureur de la République près le tribunal de première instance d'Abidjan Plateau. Malgré cette plainte, son sommeil continuera d'être troublé. Car, le 25 avril, il est de nouveau visité par le Gpp. Aux environs de 9 heures, au moment où il s'apprêtait à sortir de son domicile, une dizaine d'éléments l'attaquent. « Voyant le danger, j'ai appelé à l'aide le premier escadron de la première légion, basé au camp de gendarmerie d'Agban. En attendant l'arrivée du soutien, plusieurs jeunes ont encerclé mon appartement sous la conduite du même Kouadio Léa. Le renfort de l'escadron, composé de 5 éléments, est arrivé. Et, au moment où je faisais mouvement vers eux, un jeune est sorti de la foule pour me ceinturer à la hanche. Nous avons lutté âprement, il est parvenu à me mettre à terre sous l'œil des éléments qui n'ont pas volé à mon secours. J'ai été battu à sang et dépouillé de mon arme (un pistolet automatique) et de mon téléphone portable par les éléments du Gpp avec la bénédiction, je dirais, de mes propres frères d'armes, puisque cela s'est passé sous leurs yeux. Je n'ai donc plus d'arme», raconte Ban Vincent.
Nous avons rencontré Kouadio Léa Eymath, l'un des deux mis en cause. Il réfute l'accusation de convoyage de miliciens portée contre lui. «C'est archi-faux. Je ne sais pas qui l'a désarmé. C'est certainement la foule qui lui a arraché son arme», suppose-t-il. Kouadio avoue que le gendarme n'a jamais été dans l'estime de son voisinage : «Il joue tout le temps au pistolero dans le quartier, on l'appelle même Jack Bauer». Il explique les circonstances de son intervention dans le conflit. «Le 19 avril, le Mdl Ban a envoyé 7 loubards au domicile de la famille Tra Bi Tra Amos pour semer la terreur. Il a invité la famille à le rejoindre sur les rails. C'est là que je suis intervenu. Je me suis rendu sur les lieux où j'ai réuni les familles menacées et apeurées afin de trouver une solution», explique Kouadio Léa. Il a, lui aussi, porté plainte contre le gendarme « pour menaces de mort ». Cet acte est déposé au tribunal militaire d'Abidjan le 21 avril (numéro 325/09 du 22 avril 2009).
La hiérarchie repousse l'affaire
« Devant des témoins et dans un accès de rage, Ban Vincent a proféré à mon endroit des menaces de mort d'une extrême violence. Il m'a traité de papillon errant déjà mort », ajoute Léa. Avant de préciser : «J'ai échappé à un assassinat dirigé par Ban Vincent. Bien que j'aie quitté le quartier en 2005 pour Cocody, j'ai gardé mes liens puisque la cour familiale s'y trouve. Donc, chaque samedi, je viens au quartier pour jouer au maracana. Ce 25 avril, contre toute attente, un des joueurs nommé Kouakou Kouadio Florent, court apeuré vers moi et m'informe que Ban Vincent me cherche avec une arme au poing. Puis, je reçois deux coups de fil du Mdl Anassé et de ma sœur Kouadio Sylvie qui me disent la même information. Ban Vincent a braqué ma voiture stationnée sur le parking tout en menaçant de mort deux passants. Je me suis mis l'abri et quelques minutes plus tard, il a été désarmé par un passant après une lutte épique», soutient-il en brandissant une seconde plainte contre le gendarme, enregistrée celle-là par le cabinet du procureur militaire le 27 avril. Cette fois le milicien accuse le Mdl-chef de « tentative d'assassinat».
De son côté, le Mdl maintient aussi la pression. Après son lynchage selon lui, il a été interné le 27 avril à l'hôpital psychiatrique de Bingerville pour « troubles mentaux », sur décision d'Affo Yapi Eugène, commandant de compagnie Abidjan Campagne. « Selon eux, je suis devenu fou. Les différents examens psychiatriques menés par le Pr. Koné n'ont révélé aucune anomalie mentale. Je suis rentré donc à la maison le 30 avril », révèle Ban Ki-moon. Le Cdt Affo Yapi Eugène, commandant de la compagnie Abidjan Campagne, affirme ne rien savoir du dossier médical de son élément. « Le jour des faits, le 25 avril, j'étais à Adozpé, au chevet de mon père malade. J'ai donc été informé par le commandant de brigade d'Adjamé sur le comportement peu honorable de mon élément. Il a déliré en proférant des injures de toutes sortes. C'est ainsi que le commandant a jugé utile de le transférer à l'hôpital psychiatrique pour des analyses psychiques. Je me suis rendu, le 29 avril, à Bingerville et j'ai constaté qu'il avait l'air d'une personne bien portante. Je n'ai pas eu accès au dossier médical donc je ne connais pas les conclusions tirées par le médecin », soutient l'officier de gendarmerie. Selon lui, aucun courrier signé de ses mains n'a été remis au directeur de l'hôpital, lors du transfert du gendarme par les éléments du Gspm. « Cette procédure n'existe pas. Mais, j'ai été choqué par l'attitude de mon élément qui s'est rendu à la compagnie le 12 mai. Il n'a pas daigné venir se présenter à mon bureau. J'avoue que je ne sais rien du dossier. C'est le 18 mai que je vais me rendre à Bingerville pour en savoir davantage sur le dossier médical », s'est-il contenté d'expliquer.
A la brigade de gendarmerie d'Adjamé, nous avons rencontré l'élection de l'enquête. Il lève un coin de voile sur cette affaire « à la fois sensible et rocambolesque». « Pendant les échauffourées du 25 avril, nous avons pu soustraire le Mdl-chef Ban Vincent de la foule massée devant sa maison. Il avait du sang sur lui, mais on l'a conduit au bureau à Adjamé. Après son audition, on a trouvé qu'il avait des troubles mentaux. C'est ainsi qu'il a été conduit à l'hôpital psychiatrique de Bingerville par des éléments du Groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm). Nous n'avons pas eu accès aux conclusions du médecin », relève-t-il sans plus de détails. M. Bertin, directeur de l'hôpital, joint par téléphone, indique que « pour des raisons professionnelles » il ne peut pas se prononcer sur le sujet quand bien même il affirme avoir « effectivement » reçu le Mdl-chef le 27 avril. A la cité Akan, à Adjamé, l'ombre de la mort plane comme une épée de Damoclès.
OM
Le feu couve à Adjamé, cité Akan. Deux familles n'arrivent pas à tourner la page des douloureux évènements des 19 et 25 avril. Pendant deux jours, les deux parties se sont affrontées violemment.
Tout est parti des enfants. Ban Vincent, maréchal des logis en chef (Mdl/Chef), réside avec sa famille au rez-de-chaussée du bâtiment H. «Ban Ki Moon», c'est son surnom et sa famille se disent excédés par « les désagréments » causés par une bande de gamins appartenant à l'autre famille. Ces derniers viennent jouer au ballon, juste derrière les fenêtres de son salon et des chambres à coucher. «Le 19 avril, aux environs de 13 heures, Tra Bi Alain, le fils d'un collègue à la retraite m'a verbalement agressé parce que j'aurais déchiré la balle de son neveu. Ce dernier jouait en compagnie de ses camarades à proximité de ma fenêtre. C'est une vilaine habitude pour eux. Et, j'avais plusieurs fois attiré en vain l'attention de leurs parents sur la situation», relate le gendarme qui se trouve être le directeur des enquêtes judiciaires, en service à l'état-major. C'est donc la destruction du ballon qui a déclenché les hostilités.
Il faut rappeler que les deux familles « ennemies » avaient déjà des antécédents. Ban Ki-moon avait par exemple interdit aux voisins de déposer leurs poubelles non loin de sa maison. Cela avait suscité la désapprobation des Tra Bi. Le différend avait toutefois été réglé.
«Je me reposais donc, lorsque une heure après les injures du fils de mon voisin, j'ai été réveillé par des cris. Mon épouse m'a demandé de ne pas sortir de la maison car des miliciens du Groupe des patriotes pour la paix (Gpp) avaient encerclé mon appartement sous la conduite d'un certain Kouadio Léa Eymath et son ami N'doli César. Ma femme m'a dit qu'ils veulent m'assassiner », raconte-t-il. Lui-même a pu apercevoir, à partir de sa fenêtre, cinq jeunes gens armés de gourdins et de couteaux, têtes rasées « portant des tricots sur lesquels il était écrit Civisme ». Le gendarme prend alors des dispositions de combat pour contrer l'agression. Mais, la « bataille » n'aura pas eu lieu, malgré l'ambiance électrique entretenue par les menaces et injures.
Certainement intimidés par le statut du Mdl et la probabilité qu'il puisse détenir une arme à feu, les miliciens ont battu en retraite… pour réapparaître en début de soirée, aux environs de 18 heures. «J'étais à la gare Nord de la Sotra. Mon épouse m'a appelé au téléphone pour me dire de ne pas rentrer à la maison car une dizaine de personnes m'attendaient dans les environs immédiats de mon quartier. J'ai emprunté une voie détournée pour rentrer à la maison deux heures plus tard. Ils étaient partis. Mais, vers 1 heure du matin, alors que je faisais le guet, j'ai aperçu Kouadio Léa avec deux jeunes gens qui rôdaient autour de mon appartement alors qu'ils n'habitent plus le quartier». Cette fois, c'en est de trop. Ban Ki-moon décide de porter plainte le 22 avril contre les nommés Kouadio Léa et N'Doli César pour « tentative de meurtre ». Une plainte enregistrée sous le numéro 1924/D par les services du procureur de la République près le tribunal de première instance d'Abidjan Plateau. Malgré cette plainte, son sommeil continuera d'être troublé. Car, le 25 avril, il est de nouveau visité par le Gpp. Aux environs de 9 heures, au moment où il s'apprêtait à sortir de son domicile, une dizaine d'éléments l'attaquent. « Voyant le danger, j'ai appelé à l'aide le premier escadron de la première légion, basé au camp de gendarmerie d'Agban. En attendant l'arrivée du soutien, plusieurs jeunes ont encerclé mon appartement sous la conduite du même Kouadio Léa. Le renfort de l'escadron, composé de 5 éléments, est arrivé. Et, au moment où je faisais mouvement vers eux, un jeune est sorti de la foule pour me ceinturer à la hanche. Nous avons lutté âprement, il est parvenu à me mettre à terre sous l'œil des éléments qui n'ont pas volé à mon secours. J'ai été battu à sang et dépouillé de mon arme (un pistolet automatique) et de mon téléphone portable par les éléments du Gpp avec la bénédiction, je dirais, de mes propres frères d'armes, puisque cela s'est passé sous leurs yeux. Je n'ai donc plus d'arme», raconte Ban Vincent.
Nous avons rencontré Kouadio Léa Eymath, l'un des deux mis en cause. Il réfute l'accusation de convoyage de miliciens portée contre lui. «C'est archi-faux. Je ne sais pas qui l'a désarmé. C'est certainement la foule qui lui a arraché son arme», suppose-t-il. Kouadio avoue que le gendarme n'a jamais été dans l'estime de son voisinage : «Il joue tout le temps au pistolero dans le quartier, on l'appelle même Jack Bauer». Il explique les circonstances de son intervention dans le conflit. «Le 19 avril, le Mdl Ban a envoyé 7 loubards au domicile de la famille Tra Bi Tra Amos pour semer la terreur. Il a invité la famille à le rejoindre sur les rails. C'est là que je suis intervenu. Je me suis rendu sur les lieux où j'ai réuni les familles menacées et apeurées afin de trouver une solution», explique Kouadio Léa. Il a, lui aussi, porté plainte contre le gendarme « pour menaces de mort ». Cet acte est déposé au tribunal militaire d'Abidjan le 21 avril (numéro 325/09 du 22 avril 2009).
La hiérarchie repousse l'affaire
« Devant des témoins et dans un accès de rage, Ban Vincent a proféré à mon endroit des menaces de mort d'une extrême violence. Il m'a traité de papillon errant déjà mort », ajoute Léa. Avant de préciser : «J'ai échappé à un assassinat dirigé par Ban Vincent. Bien que j'aie quitté le quartier en 2005 pour Cocody, j'ai gardé mes liens puisque la cour familiale s'y trouve. Donc, chaque samedi, je viens au quartier pour jouer au maracana. Ce 25 avril, contre toute attente, un des joueurs nommé Kouakou Kouadio Florent, court apeuré vers moi et m'informe que Ban Vincent me cherche avec une arme au poing. Puis, je reçois deux coups de fil du Mdl Anassé et de ma sœur Kouadio Sylvie qui me disent la même information. Ban Vincent a braqué ma voiture stationnée sur le parking tout en menaçant de mort deux passants. Je me suis mis l'abri et quelques minutes plus tard, il a été désarmé par un passant après une lutte épique», soutient-il en brandissant une seconde plainte contre le gendarme, enregistrée celle-là par le cabinet du procureur militaire le 27 avril. Cette fois le milicien accuse le Mdl-chef de « tentative d'assassinat».
De son côté, le Mdl maintient aussi la pression. Après son lynchage selon lui, il a été interné le 27 avril à l'hôpital psychiatrique de Bingerville pour « troubles mentaux », sur décision d'Affo Yapi Eugène, commandant de compagnie Abidjan Campagne. « Selon eux, je suis devenu fou. Les différents examens psychiatriques menés par le Pr. Koné n'ont révélé aucune anomalie mentale. Je suis rentré donc à la maison le 30 avril », révèle Ban Ki-moon. Le Cdt Affo Yapi Eugène, commandant de la compagnie Abidjan Campagne, affirme ne rien savoir du dossier médical de son élément. « Le jour des faits, le 25 avril, j'étais à Adozpé, au chevet de mon père malade. J'ai donc été informé par le commandant de brigade d'Adjamé sur le comportement peu honorable de mon élément. Il a déliré en proférant des injures de toutes sortes. C'est ainsi que le commandant a jugé utile de le transférer à l'hôpital psychiatrique pour des analyses psychiques. Je me suis rendu, le 29 avril, à Bingerville et j'ai constaté qu'il avait l'air d'une personne bien portante. Je n'ai pas eu accès au dossier médical donc je ne connais pas les conclusions tirées par le médecin », soutient l'officier de gendarmerie. Selon lui, aucun courrier signé de ses mains n'a été remis au directeur de l'hôpital, lors du transfert du gendarme par les éléments du Gspm. « Cette procédure n'existe pas. Mais, j'ai été choqué par l'attitude de mon élément qui s'est rendu à la compagnie le 12 mai. Il n'a pas daigné venir se présenter à mon bureau. J'avoue que je ne sais rien du dossier. C'est le 18 mai que je vais me rendre à Bingerville pour en savoir davantage sur le dossier médical », s'est-il contenté d'expliquer.
A la brigade de gendarmerie d'Adjamé, nous avons rencontré l'élection de l'enquête. Il lève un coin de voile sur cette affaire « à la fois sensible et rocambolesque». « Pendant les échauffourées du 25 avril, nous avons pu soustraire le Mdl-chef Ban Vincent de la foule massée devant sa maison. Il avait du sang sur lui, mais on l'a conduit au bureau à Adjamé. Après son audition, on a trouvé qu'il avait des troubles mentaux. C'est ainsi qu'il a été conduit à l'hôpital psychiatrique de Bingerville par des éléments du Groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm). Nous n'avons pas eu accès aux conclusions du médecin », relève-t-il sans plus de détails. M. Bertin, directeur de l'hôpital, joint par téléphone, indique que « pour des raisons professionnelles » il ne peut pas se prononcer sur le sujet quand bien même il affirme avoir « effectivement » reçu le Mdl-chef le 27 avril. A la cité Akan, à Adjamé, l'ombre de la mort plane comme une épée de Damoclès.
OM