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Désiré était mal escorté

Ce 4 avril à 19 heures, Désiré B., boucher de 27 ans, veut rejoindre son domicile à Williamsville. Il décide d'emprunter l'échangeur qui relie la « Gare Nord » de la Sotra à son quartier en passant par « Bracodi ». Il est pris en sandwich par deux mauvais garçons : Bénogo K., 18 ans et son complice. Ceux-ci lui assènent de violents coups de poing. Les boulets sont si terribles que Désiré perd connaissance. « J'ai eu le vertige et j'ai commencé à saigner de la bouche. Mon téléphone cellulaire est tombé aussi », explique-t-il, au policier la voix nouée. Cependant, les deux racailles n'iront pas loin avec le butin car elles tombent sur une patrouille de police. Bénogo est maîtrisé puis conduit au commissariat de police du 27ème arrondissement à Adjamé Bracodi. Son acolyte a pu s'échapper.

Le chauffeur confisque la recette

N'Guessan K. 41 ans n'est pas digne de confiance. Chauffeur de taxi wôro-wôro sur la ligne Marcory-Treichville, il a gardé par devers lui la recette du 15 avril, qui s'élève à 11.000 Fcfa. Selon les termes du contrat, il devait rendre au propriétaire, K.B Alexis, 33 ans, le taxi et la recette indiquée plus haut. Mais ce sont plutôt les clés de la voiture qui atterrissent dans les mains de K.B sans le moindre centime. Il n'en fallait pas plus pour qu'Alexis pique une colère noire. C'est au commissariat de police du 9ème arrondissement de Marcory que N'Guessan a été conduit. Le prix de la malhonnêteté.


2 ans pour réparer un amplificateur !

Pascal O., 35 ans électronicien à Williamsville, ne remplit pas ses engagements. Après avoir roulé dans la farine durant deux ans Doh K. 43 ans, tenancier du maquis « BMW », il a été épinglé le 17 avril par le 11ème arrondissement. En février 2007, Doh confie la réparation de son amplificateur à son gérant qui s'attache les services de Pascal. Mais, un mois après, Doh constate que son appareil n'est toujours pas remis en état. Il met alors la pression sur son gérant. « Je m'engage à rendre l'appareil au plus tard le 22 mars à 10 heures. En cas de non respect de cet engagement, j'assumerai les conséquences », promet Pascal devant le tenancier. Le malhonnête encaisse les 14.000 Fcfa qui représentent les frais de réparation successivement auprès du propriétaire du maquis et de son gérant sans que l'un et l'autre ne s'en rendent compte. Le jeu de cache-cache va durer 24 mois. Doh qui se lasse des interminables rendez-vous manqués finit par conduire l'électronicien au commissariat de police du 11ème arrondissement à Williamsville, le 17 avril. Une musique que préfère sans doute Pascal.

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