Maxime Bouvier dit « Alain Xavier », 49 ans, sans emploi et sans domicile fixe, et son complice Bamba Moctar, 30 ans, commerçant, ont soutiré, en 2008, la somme de 5 millions Fcfa à Soumahoro Malikou, agent de la Sodeci. Ils lui avaient proposé de participer à un commerce lucratif. Il s'agissait de vendre de la poudre de fer, utilisée pour la production de matériaux de construction. Les clients, selon Alain, étaient des partenaires extérieurs basés en Europe. La bande d'escrocs est revenue à la charge le 5 avril. Cette fois, les fripons ont tenté d'arracher 6 millions de Fcfa à l'infortuné Soumahoro. Le coup de trop. La bande a été mise à l'ombre par le tribunal des flagrants délits du Plateau. Maxime a été condamné à cinq ans de prison ferme et Moctar à trois ans.
Retour sur la dernière opération qui a mal tourné. Tout part d'un coup de fil le 5 avril. Soumahoro Malikou est à nouveau sollicité par un interlocuteur qui lui fait croire qu'il appelait d'Italie pour lui proposer une affaire alléchante. Il s'agit selon le correspondant de livrer des grains de biloba, « très prisés en Europe car utilisés dans le domaine médical ». Un homme avertit en vaut mille, dit l'adage. Soumahoro alerte la police avant de donner rendez-vous à ses interlocuteurs, à la gare de Bassam (commune de Treichville). Il rencontre au lieu indiqué un membre de la bande qui le conduit à N'dotré sur l'axe Abobo-Anyama pour lui vendre une graine du fameux produit. De là, ils mettent le cap sur un bar de la zone 4 (commune de Marcory). C'est au moment Soumahoro et son guide présentaient l'échantillon au client censé être arrivé de « Bengué » que les agents de police interpellent tout le monde. Interrogés par les éléments de la police criminelle, le Français Langlet Maxime Bouvier et Bamba Moctar dit « Ali Ouattara » ne font aucune difficulté pour avouer que l'opération à laquelle ils participaient était une escroquerie. « En févier 2008, j'ai été escroqué par des individus qui ont réussi à me soutirer la somme de 5 millions de Fcfa. En son temps, j'avais porté plainte sans suite favorable. Cette opération portait sur des pièces de fer qui devaient servir dans la confection de matériaux de construction en Europe », rappelle Soumahoro. Un an plus tard les escrocs refont surface. « Un certain Soungalo Ouattara m'a appelé pour m'annoncer qu'il réside en Italie et qu'il voudrait faire des affaires avec moi. Bien qu'ayant déjà été victime d'une telle pratique, j'ai accepté la proposition de mon interlocuteur qui désirait traiter cette affaire avec moi. Car j'étais décidé à tout mettre en œuvre pour faire arrêter ces individus qui réclamaient pour cette opération la somme de 6 millions de Fcfa », explique la victime. Selon lui, c'est le nommé Soungalo Ouattara qui a remis son numéro téléphonique à « son jeune frère » Ali Ouattara. Ce dernier, précise Soumahoro, l'a appelé deux jours plus tard pour prendre rendez vous. « J'ai pris le soin d'alerter la police. Sur le lieu de la rencontre avec le Blanc en question, ils ont été arrêtés », affirme l'agent de la Sodeci qui revient de loin. Selon Langlet Maxime, il a été utilisé comme appât par « ses partenaires ». « En fait, ils me dictaient ce que je devais dire au téléphone. J'ai ainsi participé à plusieurs opérations où je jouais le rôle du client arrivé d'Europe pour effectuer l'achat. Les gains générés par mes prestations variaient entre 150.000 Fcfa et 50.000 Fcfa. Pour la dernière opération, j'ai été contacté par le nommé Alain qui m'a proposé les rôles de technicien et de client. C'est au moment où je rencontrais la victime que la police m'a arrêté », soutient Maxime. « C'est Alain qui m'a demandé de rencontrer un inconnu (Soumahoro : Ndlr) à Treichville. Je l'ai conduit à N'dotré sous les ordres d'Alain pour lui vendre une graine de biloba. Nous nous sommes ensuite déportés dans un bar en Zone 4 et c'est là que la police est arrivée pour nous arrêter », avoue Bamba Moctar. Selon l'officier de la police criminelle, Alain Xavier a participé à une dizaine d'opérations de cette nature.
Bahi K.
Retour sur la dernière opération qui a mal tourné. Tout part d'un coup de fil le 5 avril. Soumahoro Malikou est à nouveau sollicité par un interlocuteur qui lui fait croire qu'il appelait d'Italie pour lui proposer une affaire alléchante. Il s'agit selon le correspondant de livrer des grains de biloba, « très prisés en Europe car utilisés dans le domaine médical ». Un homme avertit en vaut mille, dit l'adage. Soumahoro alerte la police avant de donner rendez-vous à ses interlocuteurs, à la gare de Bassam (commune de Treichville). Il rencontre au lieu indiqué un membre de la bande qui le conduit à N'dotré sur l'axe Abobo-Anyama pour lui vendre une graine du fameux produit. De là, ils mettent le cap sur un bar de la zone 4 (commune de Marcory). C'est au moment Soumahoro et son guide présentaient l'échantillon au client censé être arrivé de « Bengué » que les agents de police interpellent tout le monde. Interrogés par les éléments de la police criminelle, le Français Langlet Maxime Bouvier et Bamba Moctar dit « Ali Ouattara » ne font aucune difficulté pour avouer que l'opération à laquelle ils participaient était une escroquerie. « En févier 2008, j'ai été escroqué par des individus qui ont réussi à me soutirer la somme de 5 millions de Fcfa. En son temps, j'avais porté plainte sans suite favorable. Cette opération portait sur des pièces de fer qui devaient servir dans la confection de matériaux de construction en Europe », rappelle Soumahoro. Un an plus tard les escrocs refont surface. « Un certain Soungalo Ouattara m'a appelé pour m'annoncer qu'il réside en Italie et qu'il voudrait faire des affaires avec moi. Bien qu'ayant déjà été victime d'une telle pratique, j'ai accepté la proposition de mon interlocuteur qui désirait traiter cette affaire avec moi. Car j'étais décidé à tout mettre en œuvre pour faire arrêter ces individus qui réclamaient pour cette opération la somme de 6 millions de Fcfa », explique la victime. Selon lui, c'est le nommé Soungalo Ouattara qui a remis son numéro téléphonique à « son jeune frère » Ali Ouattara. Ce dernier, précise Soumahoro, l'a appelé deux jours plus tard pour prendre rendez vous. « J'ai pris le soin d'alerter la police. Sur le lieu de la rencontre avec le Blanc en question, ils ont été arrêtés », affirme l'agent de la Sodeci qui revient de loin. Selon Langlet Maxime, il a été utilisé comme appât par « ses partenaires ». « En fait, ils me dictaient ce que je devais dire au téléphone. J'ai ainsi participé à plusieurs opérations où je jouais le rôle du client arrivé d'Europe pour effectuer l'achat. Les gains générés par mes prestations variaient entre 150.000 Fcfa et 50.000 Fcfa. Pour la dernière opération, j'ai été contacté par le nommé Alain qui m'a proposé les rôles de technicien et de client. C'est au moment où je rencontrais la victime que la police m'a arrêté », soutient Maxime. « C'est Alain qui m'a demandé de rencontrer un inconnu (Soumahoro : Ndlr) à Treichville. Je l'ai conduit à N'dotré sous les ordres d'Alain pour lui vendre une graine de biloba. Nous nous sommes ensuite déportés dans un bar en Zone 4 et c'est là que la police est arrivée pour nous arrêter », avoue Bamba Moctar. Selon l'officier de la police criminelle, Alain Xavier a participé à une dizaine d'opérations de cette nature.
Bahi K.