L'aide-soignante à la Maca “soignée”
Mme Amoakon, 37 ans, aide-soignante, transportait souvent sous sa blouse, du cannabis en milieu carcéral. Mais la journée du 22 avril lui a été fatale. Car la fouille corporelle menée par les gardes pénitentiaires, ce jour-là, a permis de découvrir dans le sac à main de dame Amoakon un sachet contenant de « l'herbe ». Elle explique à la barre, au tribunal de Yopougon, ce 4 mai, qu'elle n'avait aucune idée de ce que contenait le colis. « C'est Kouamé Lazare qui m'a remis le sachet pour le remettre à Koudougou Désiré, un prisonnier. Ce dernier bénéficie d'une liberté pour comportement exemplaire donc je ne me suis jamais doutée de sa bonne foi. C'est pour cette raison que je n'ai pas hésité à prendre ce sachet », se défend-elle. Cependant, la juge estime que l'aide-soignante a fait preuve de naïveté. « Votre attitude est curieuse. Quelqu'un vous remet un sachet pour le donner à un détenu et vous ne prenez pas la peine de voir ce qu'il y a dedans. C'est la moindre des choses », fait remarquer la présidente du tribunal qui est persuadée de sa culpabilité. Elle passera donc 12 mois dans son univers habituel. Cette fois-ci, en tant que pensionnaire. A la fin de la purge, l'aide-soignante payera 200.000 Fcfa d'amende.
“Les Guéré ne m'aiment pas”
Il est passé plus d'une fois devant le juge pour les mêmes faits : agression et tentative de vol. Siriki, a été condamné donc autant de fois qu'il s'est retrouvé à la barre. Agé de 41 ans, ce recividiste est retourné le 4 mai à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour 12 mois ferme, assortis d'une amende de 30.000 Fcfa. Une fois de plus, Siriki s'est rendu coupable d'agression et de tentative de vol de portable dans la nuit du 19 avril, à Yopougon-Wassakara. « Je ne sais pas ce que j'ai fait. Mais, à chaque fois, ce sont les Guéré qui m'accusent de vol. J'ignore totalement leur motivation », avance-t-il lors de sa défense. « Siriki, rétorque la juge, tu ne dis jamais la vérité. Dès que tu ouvres ta bouche, on sait que ce sont des mensonges qui en sortent. On est fatigué de toi ici hein. J'espère que c'est la dernière fois que tu viens devant nous », conseille la présidente qui lui inflige 12 mois de prison ferme. Le temps pour lui de bien réfléchir à sa cohabitation avec les hommes du Grand Ouest.
Une sélection de OM
Mme Amoakon, 37 ans, aide-soignante, transportait souvent sous sa blouse, du cannabis en milieu carcéral. Mais la journée du 22 avril lui a été fatale. Car la fouille corporelle menée par les gardes pénitentiaires, ce jour-là, a permis de découvrir dans le sac à main de dame Amoakon un sachet contenant de « l'herbe ». Elle explique à la barre, au tribunal de Yopougon, ce 4 mai, qu'elle n'avait aucune idée de ce que contenait le colis. « C'est Kouamé Lazare qui m'a remis le sachet pour le remettre à Koudougou Désiré, un prisonnier. Ce dernier bénéficie d'une liberté pour comportement exemplaire donc je ne me suis jamais doutée de sa bonne foi. C'est pour cette raison que je n'ai pas hésité à prendre ce sachet », se défend-elle. Cependant, la juge estime que l'aide-soignante a fait preuve de naïveté. « Votre attitude est curieuse. Quelqu'un vous remet un sachet pour le donner à un détenu et vous ne prenez pas la peine de voir ce qu'il y a dedans. C'est la moindre des choses », fait remarquer la présidente du tribunal qui est persuadée de sa culpabilité. Elle passera donc 12 mois dans son univers habituel. Cette fois-ci, en tant que pensionnaire. A la fin de la purge, l'aide-soignante payera 200.000 Fcfa d'amende.
“Les Guéré ne m'aiment pas”
Il est passé plus d'une fois devant le juge pour les mêmes faits : agression et tentative de vol. Siriki, a été condamné donc autant de fois qu'il s'est retrouvé à la barre. Agé de 41 ans, ce recividiste est retourné le 4 mai à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour 12 mois ferme, assortis d'une amende de 30.000 Fcfa. Une fois de plus, Siriki s'est rendu coupable d'agression et de tentative de vol de portable dans la nuit du 19 avril, à Yopougon-Wassakara. « Je ne sais pas ce que j'ai fait. Mais, à chaque fois, ce sont les Guéré qui m'accusent de vol. J'ignore totalement leur motivation », avance-t-il lors de sa défense. « Siriki, rétorque la juge, tu ne dis jamais la vérité. Dès que tu ouvres ta bouche, on sait que ce sont des mensonges qui en sortent. On est fatigué de toi ici hein. J'espère que c'est la dernière fois que tu viens devant nous », conseille la présidente qui lui inflige 12 mois de prison ferme. Le temps pour lui de bien réfléchir à sa cohabitation avec les hommes du Grand Ouest.
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