L’étudiant enlève deux dents au gamin
Yapi Brou Ismaël, 24 ans, n'a aucune pitié pour les enfants. Il a déversé sa rage sur le petit Romaric, 9 ans en classe de Ce2. Etudiant en télécom, Yapi a battu à sang le 23 mai à Yopougon le jeune écolier. Une dispute éclate entre Romaric et ses amis qui jouaient au ballon. Yapi qui est de passage s'invite dans la danse. Il prend violement à partie le gamin. Romaric perd deux dents, des lésions au niveau des lèvres et surtout un traumatisme crânien. Hospitalisé au Chu de Treichville durant une semaine, Romaric ne s’est pas encore remis de ses blessures. Le certificat médical établi par le médecin traitant relève une incapacité temporaire de travail de 21 jours. A la barre ce 5 juin, Yapi Brou Ismaël n'a aucune compassion pour le gamin. « C'est un enfant impoli. Il joue au voyou dans le quartier », avance-t-il. Kouadio Roland, père de la victime, est perplexe face à l'attitude belliqueuse de l'étudiant. Toutefois, il fait preuve d'un grand cœur. « Malgré toute la souffrance que nous endurons, je souhaite que vous donnez une chance à ce jeune. C'est une erreur il se peut qu'il puisse se ressaisir», se persuade-t-il. Mais la juge ne partage pas son point de vue. « C'est parce que Romaric est un mineur que vous avez été appelé pour parler en son nom. En tout état de cause, les mineurs sont les protégés du procureur. Ce qu'il a fait c'est suffisamment gravement », affirme la magistrate. Yapi est donc condamné à 2 mois ferme. Il payera 350.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts.
Deux sergents de police volés !
Ils sont tous les deux sergents de police. Ils sont tous les deux propriétaires de maquis. Et tous les deux, ils ont été volés par une même bande. Du matériel de sonorisation composé de lecteur CD, de tables de mixage et de deux baffes. C'est le butin de la bande à Kouassi Kouassi Sosthène, 32 ans. Le 10 mai aux environs de 3 heures, Sosthène et son complice, Pierre Simon, passent en revue le maquis du sergent de police Ligué Georges à Yopougon, zone industrielle. Ils ramassent tout le matériel de sonorisation qui sert à distiller la musique pour tenir en haleine les clients. Le 17 mai, c'est le maquis du sergent Essoh Patrice qui est visité par la même bande. Là-bas, elle emporte la sono. Mais, les policiers se lancent à la recherche des voleurs qu'ils rattrapent le 25 mai à Agou avec l'aide de la brigade de gendarmerie de cette localité. Aux flagrants délits le 8 juin au tribunal de Yopougon, les deux prévenus tentent de nier les faits. Mais, ils seront confondus par les deux plaignants : « Nous avons retrouvé le matériel de sonorisation volé au domicile de Kouassi Sosthène. Nous étions avec des éléments de la brigade de gendarmerie pour faire la perquisition », précisent-ils à la présidente du tribunal. Sosthène et Simon croupissent à la Maca pour 36 mois.
Il avait envie de la Maca
Relaxé le vendredi 29 mai pour délits non établis dans une affaire de coups et blessures volontaires, Pierre Amadou Touré est reparti cette fois-ci à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour y demeurer 2 mois fermes. Il a pris à partie le 26 mai O. S, sergent de police au commissariat du 16ème arrondissement. Selon lui, Amadou est venu au commissariat lui proféré des menaces verbales après que ce dernier soit sorti de prison. C'est ainsi, explique le sous-officier de police, il a été mis aux arrêts puis déféré au parquet. Mais, l'individu ne reconnait pas les faits. A la barre le vendredi 5 juin, il soutient que c'est plutôt son ami qui a lancé les menaces verbales à l'agent de police. Cette tentative de dédouanement n'emballe pas la présidente du tribunal de Yopougon. Amadou retourne donc là où il était une semaine plutôt.
Au frigo !
Outre le métier de soudure qu'il apprend, Méa Didier, 24 ans, s'est ajouté une seconde corde à son arc. Le 23 mai aux environs de 5 heures 30, à Yopougon-Camp militaire il a cassé le magasin de dame Kobenan Sandrine pour prendre deux moteurs de réfrigérateurs. Au moment de partir avec le butin, il tombe nez à nez avec la responsable des lieux. Didier tente de fuir mais il est neutralisé par des jeunes venus aider Mme Kobenan. Le voleur tente de nier les faits à la barre le vendredi 5 juin. « J'étais en train de pisser lorsqu'ils sont venus m'arrêter. Selon eux, j'ai volé des moteurs de frigo chose, ce que je n'ai pas fait », soutient-il. « Pourquoi, c'est toi seul qu'on a arrêté parmi tant d'autres personnes ? », demande la juge au prévenu qui reste muet. Un silence qui va lui valoir 3 mois de prison ferme.
A la machette
Koné Pacôme alias « Serpent », 24 ans, a trouvé la parade pour arracher les téléphones portables. Une fois la cible identifiée, sa technique consiste à faire sortir sa machette cachée sous le manteau. Des coups de machette par terre pour paniquer la victime. Et le tour est joué pour dépouiller les victimes. Cependant, Pacôme s'attaque uniquement aux femmes. Sa dernière victime, Mme Assi Emmanuelle, il lui a arraché son téléphone portable et son sac à main contenant divers objets. La scène s'est déroulée le 27 mai à Yopougon-Wassakara aux environs de 21 heures. Selon la victime, elle rentrait du boulot lorsqu'à sa descente du woro-woro, Serpent l'a contrainte, sous la menace de sa machette, de lui remettre son sac à main et son téléphone. L'affaire est donc arrivée le 8 juin au tribunal de Yopougon. « Après avoir mangé les serpents, c'est les portables que tu manges maintenant ? », interroge le procureur. Le prévenu reste muet quelques instants puis il demande la clémence du tribunal. Peine perdue pour Pacôme. Au trou pour 24 mois fermes.
Une sélection de OM
Yapi Brou Ismaël, 24 ans, n'a aucune pitié pour les enfants. Il a déversé sa rage sur le petit Romaric, 9 ans en classe de Ce2. Etudiant en télécom, Yapi a battu à sang le 23 mai à Yopougon le jeune écolier. Une dispute éclate entre Romaric et ses amis qui jouaient au ballon. Yapi qui est de passage s'invite dans la danse. Il prend violement à partie le gamin. Romaric perd deux dents, des lésions au niveau des lèvres et surtout un traumatisme crânien. Hospitalisé au Chu de Treichville durant une semaine, Romaric ne s’est pas encore remis de ses blessures. Le certificat médical établi par le médecin traitant relève une incapacité temporaire de travail de 21 jours. A la barre ce 5 juin, Yapi Brou Ismaël n'a aucune compassion pour le gamin. « C'est un enfant impoli. Il joue au voyou dans le quartier », avance-t-il. Kouadio Roland, père de la victime, est perplexe face à l'attitude belliqueuse de l'étudiant. Toutefois, il fait preuve d'un grand cœur. « Malgré toute la souffrance que nous endurons, je souhaite que vous donnez une chance à ce jeune. C'est une erreur il se peut qu'il puisse se ressaisir», se persuade-t-il. Mais la juge ne partage pas son point de vue. « C'est parce que Romaric est un mineur que vous avez été appelé pour parler en son nom. En tout état de cause, les mineurs sont les protégés du procureur. Ce qu'il a fait c'est suffisamment gravement », affirme la magistrate. Yapi est donc condamné à 2 mois ferme. Il payera 350.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts.
Deux sergents de police volés !
Ils sont tous les deux sergents de police. Ils sont tous les deux propriétaires de maquis. Et tous les deux, ils ont été volés par une même bande. Du matériel de sonorisation composé de lecteur CD, de tables de mixage et de deux baffes. C'est le butin de la bande à Kouassi Kouassi Sosthène, 32 ans. Le 10 mai aux environs de 3 heures, Sosthène et son complice, Pierre Simon, passent en revue le maquis du sergent de police Ligué Georges à Yopougon, zone industrielle. Ils ramassent tout le matériel de sonorisation qui sert à distiller la musique pour tenir en haleine les clients. Le 17 mai, c'est le maquis du sergent Essoh Patrice qui est visité par la même bande. Là-bas, elle emporte la sono. Mais, les policiers se lancent à la recherche des voleurs qu'ils rattrapent le 25 mai à Agou avec l'aide de la brigade de gendarmerie de cette localité. Aux flagrants délits le 8 juin au tribunal de Yopougon, les deux prévenus tentent de nier les faits. Mais, ils seront confondus par les deux plaignants : « Nous avons retrouvé le matériel de sonorisation volé au domicile de Kouassi Sosthène. Nous étions avec des éléments de la brigade de gendarmerie pour faire la perquisition », précisent-ils à la présidente du tribunal. Sosthène et Simon croupissent à la Maca pour 36 mois.
Il avait envie de la Maca
Relaxé le vendredi 29 mai pour délits non établis dans une affaire de coups et blessures volontaires, Pierre Amadou Touré est reparti cette fois-ci à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour y demeurer 2 mois fermes. Il a pris à partie le 26 mai O. S, sergent de police au commissariat du 16ème arrondissement. Selon lui, Amadou est venu au commissariat lui proféré des menaces verbales après que ce dernier soit sorti de prison. C'est ainsi, explique le sous-officier de police, il a été mis aux arrêts puis déféré au parquet. Mais, l'individu ne reconnait pas les faits. A la barre le vendredi 5 juin, il soutient que c'est plutôt son ami qui a lancé les menaces verbales à l'agent de police. Cette tentative de dédouanement n'emballe pas la présidente du tribunal de Yopougon. Amadou retourne donc là où il était une semaine plutôt.
Au frigo !
Outre le métier de soudure qu'il apprend, Méa Didier, 24 ans, s'est ajouté une seconde corde à son arc. Le 23 mai aux environs de 5 heures 30, à Yopougon-Camp militaire il a cassé le magasin de dame Kobenan Sandrine pour prendre deux moteurs de réfrigérateurs. Au moment de partir avec le butin, il tombe nez à nez avec la responsable des lieux. Didier tente de fuir mais il est neutralisé par des jeunes venus aider Mme Kobenan. Le voleur tente de nier les faits à la barre le vendredi 5 juin. « J'étais en train de pisser lorsqu'ils sont venus m'arrêter. Selon eux, j'ai volé des moteurs de frigo chose, ce que je n'ai pas fait », soutient-il. « Pourquoi, c'est toi seul qu'on a arrêté parmi tant d'autres personnes ? », demande la juge au prévenu qui reste muet. Un silence qui va lui valoir 3 mois de prison ferme.
A la machette
Koné Pacôme alias « Serpent », 24 ans, a trouvé la parade pour arracher les téléphones portables. Une fois la cible identifiée, sa technique consiste à faire sortir sa machette cachée sous le manteau. Des coups de machette par terre pour paniquer la victime. Et le tour est joué pour dépouiller les victimes. Cependant, Pacôme s'attaque uniquement aux femmes. Sa dernière victime, Mme Assi Emmanuelle, il lui a arraché son téléphone portable et son sac à main contenant divers objets. La scène s'est déroulée le 27 mai à Yopougon-Wassakara aux environs de 21 heures. Selon la victime, elle rentrait du boulot lorsqu'à sa descente du woro-woro, Serpent l'a contrainte, sous la menace de sa machette, de lui remettre son sac à main et son téléphone. L'affaire est donc arrivée le 8 juin au tribunal de Yopougon. « Après avoir mangé les serpents, c'est les portables que tu manges maintenant ? », interroge le procureur. Le prévenu reste muet quelques instants puis il demande la clémence du tribunal. Peine perdue pour Pacôme. Au trou pour 24 mois fermes.
Une sélection de OM