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Faits Divers Publié le jeudi 18 juin 2009 | Nord-Sud

Télex

Ce n'est pas tout on brise

A force de taper sur les portières de leurs véhicules pour appeler à la criée la clientèle, les apprentis chauffeurs de « gbaka » ont développé ce reflexe. C'est K.K qui fait les frais le 8 juin au rond-point de Siporex à Yopougon. Le pare brise de sa Toyota Corolla est fracassé par Koné Adama, 24 ans, apprenti chauffeur qui tentait dit-il de faire traverser l'un de ses clients en partance pour Adjamé. « Je lui ai fait signe de la main pour qu'il me laisse passer avec mon client. Il a refusé en fonçant droit sur moi. C'est là que j'ai donné un coup de poing sur son pare-brise », maintient-il à la barre le 17 juin au tribunal de Yopougon. « Vous avez du culot hein ! Tout simplement parce qu'il n'a pas cédé le passage vous jugez utile de détruire son pare brise. Vous savez combien ça coûte », lui demande le juge. Koné a pris trois mois fermes.


En taule pour des tôles !

Sékoua Ange, 22 ans, peintre en bâtiment et Alloué Eugène, 25 ans, vigile ont uni leurs forces pour aller en taule. Ils se sont rendus coupables du vol de cinq feuilles de tôle au préjudice de M.Z. Ils passeront six mois fermes à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). C'est ce qu'a décidé le 17 juin le juge du tribunal de Yopougon. Dans la nuit du 8 au 9 juin, à 3 heures, Ange et Eugène qui travaillent sur le chantier de M.Z, « au quartier Maroc » ont décidé d'y soustraire des feuilles de tôle. Ils ont été pris en flagrant délit. «C'était pour vendre à une tierce personne. On n'avait pas encore reçu la paie. C'était dur M. le président», affirment-ils en chœur à la barre. «On va renforcer ça pour vous», renchérit le juge. Les prévenus paniquent et demandent « pardon » au tribunal les genoux à terre. «On l'accepte votre pardon. Mais vous irez à la Maca pour cette infraction», décide le tribunal.



Droh tenu par une bague

Outre le métier de frigoriste, Droh Séa, 26 ans, s'est ajouté une autre corde à son arc. Il achète et vend des bijoux. C'est dans l'une de ces transactions qu'il laisse ses plumes. Le 3 juin, à Niangon, Yves. B., 18 ans vole la bague en or de sa mère pour la revendre à vil prix au frigoriste devenu commerçant de bijoux. Dans un interrogatoire serré, Yves avoue à Mme Lucie B., sa génitrice être l'auteur du vol. Il affirme avoir vendu l'objet d'art à Droh. C'est le 17 juin qu'il est conduit au parquet du tribunal de Yopougon pour recel. Si Yves a été libéré des liens de la poursuite suite au plaidoyer de sa mère cela n'a été le cas pour Droh. Il a récolté trois mois fermes.

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