Alassane refuse de secourir sa patronne
Coulibaly Alassane, 39 ans, fermier, a refusé de porter assistance à Mme K. Chantal, attaquée par un individu « non identifié » à l'arme blanche. Alassane est l'employé de Chantal. C'est le 9 juin aux environs de 21 heures que la patronne a essuyé des coups de barre de fer au moment où elle quittait sa ferme à N'dotré. « L'individu a surgi de la broussaille avec une barre de fer. Il s'est mis à me frapper. J'ai commencé à crier Alassane ! Alassane ! Alassane ! Il n'a pas répondu aux appels au secours. Pis, il a fermé la porte sur les deux autres employés qui voulaient me secourir », a-t-elle déclaré à la barre le 18 juin. Alassane, qui est poursuivi pour « non assistance à personne en danger», ne reconnait pas pour autant les faits. «Je n'ai pas barré la porte hein. C'est moi-même qui suis venu la tirer d'affaire», se défend-il. Mais la plaignante est formel : «Après le départ de son agresseur, d'autres personnes ont témoigné avoir effectivement entendu mes cris de détresse. Ce qui me conforte dans ma position c'est que deux jours après, il est venu me raconter plusieurs histoires. Il m'a dit qu'il devait faire des sacrifices. Selon lui, il avait perdu sa mère au village et il devait s'y rendre. Pour cela il avait besoin d'argent », témoigne la plaignante qui s'est étonnée de la fébrilité de son employé au moment où l'enquête de la brigade de gendarmerie n'avait pas encore livré ses conclusions. Au finish, le tribunal s'est fondé sur l'opinion de «non assistance à personne en danger» pour coller trois ans fermes à Alassane.
C'est la pluie…
Ouattara Adama, 29 ans, laveur automobile, a trouvé un prétexte pour justifier son vol. « M. le juge, la vérité est bonne à dire. C'est la pluie qui a fait que je suis allé m'abriter dans le véhicule», se défend-il. Aux flagrants délits au Plateau le 18 juin où il a été jugé pour vol de compteur d'un taxi, Adama soutient que ce n'est pas lui l'auteur de l'infraction. « C'est vrai que j'étais dans la voiture mais je n'ai rien pris », maintient-il à la barre. Vous n'avez pas vu autre lieu à part le véhicule ? lui demande le juge. Le prévenu avance que le propriétaire du taxi est l'un de ses fidèles clients. Mais il ne vous a pas autorisé à fouiller dans sa voiture . Adama reste muet quand Diallo A., la victime, précise qu'il a constaté la disparition de son compteur au moment où Adama est sorti du véhicule. Un témoignage qui scelle le sort « du laveur ». Le tribunal l'a mis en lieu sûr pour trois mois fermes.
Une sélection de OM
Coulibaly Alassane, 39 ans, fermier, a refusé de porter assistance à Mme K. Chantal, attaquée par un individu « non identifié » à l'arme blanche. Alassane est l'employé de Chantal. C'est le 9 juin aux environs de 21 heures que la patronne a essuyé des coups de barre de fer au moment où elle quittait sa ferme à N'dotré. « L'individu a surgi de la broussaille avec une barre de fer. Il s'est mis à me frapper. J'ai commencé à crier Alassane ! Alassane ! Alassane ! Il n'a pas répondu aux appels au secours. Pis, il a fermé la porte sur les deux autres employés qui voulaient me secourir », a-t-elle déclaré à la barre le 18 juin. Alassane, qui est poursuivi pour « non assistance à personne en danger», ne reconnait pas pour autant les faits. «Je n'ai pas barré la porte hein. C'est moi-même qui suis venu la tirer d'affaire», se défend-il. Mais la plaignante est formel : «Après le départ de son agresseur, d'autres personnes ont témoigné avoir effectivement entendu mes cris de détresse. Ce qui me conforte dans ma position c'est que deux jours après, il est venu me raconter plusieurs histoires. Il m'a dit qu'il devait faire des sacrifices. Selon lui, il avait perdu sa mère au village et il devait s'y rendre. Pour cela il avait besoin d'argent », témoigne la plaignante qui s'est étonnée de la fébrilité de son employé au moment où l'enquête de la brigade de gendarmerie n'avait pas encore livré ses conclusions. Au finish, le tribunal s'est fondé sur l'opinion de «non assistance à personne en danger» pour coller trois ans fermes à Alassane.
C'est la pluie…
Ouattara Adama, 29 ans, laveur automobile, a trouvé un prétexte pour justifier son vol. « M. le juge, la vérité est bonne à dire. C'est la pluie qui a fait que je suis allé m'abriter dans le véhicule», se défend-il. Aux flagrants délits au Plateau le 18 juin où il a été jugé pour vol de compteur d'un taxi, Adama soutient que ce n'est pas lui l'auteur de l'infraction. « C'est vrai que j'étais dans la voiture mais je n'ai rien pris », maintient-il à la barre. Vous n'avez pas vu autre lieu à part le véhicule ? lui demande le juge. Le prévenu avance que le propriétaire du taxi est l'un de ses fidèles clients. Mais il ne vous a pas autorisé à fouiller dans sa voiture . Adama reste muet quand Diallo A., la victime, précise qu'il a constaté la disparition de son compteur au moment où Adama est sorti du véhicule. Un témoignage qui scelle le sort « du laveur ». Le tribunal l'a mis en lieu sûr pour trois mois fermes.
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