Les pluies diluviennes qui s’abattent en ce moment sur Abidjan offrent un spectacle de désolation à Adjouffou extension, un quartier précaire non loin du lycée social Simone Gbagbo, dans la commune de Port-Bou?t.
Des maisons totalement ou partiellement inondées, des habitants, pieds dans l’eau et désemparés… C’est ce que nous avons observé hier aux environs de 18 heures 30 min dans ce quartier, par ailleurs, non électrifié. Ces habitants affirment être obligés de vivre dans ces maisons. «Nous n’avons pas les moyens et nous ne savons pas où aller. Regardez mon corps. Les moustiques nous piquent de jour comme de nuit. Nous cohabitons avec des serpents, des crabes, et bien d’autres reptiles. », explique dame Toinon Henriette, sans emploi qui occupe un deux pièces totalement entouré d’eau avec ses enfants dont un bébé de quelques mois. Heureusement, dans ce quartier, aucune maison ne s’est écroulée depuis l’avènement des pluies diluviennes. Cependant, une importante quantité d’eau s’étend à perte de vue entre des maisons achevées ainsi que d’autres logements en construction. La famille, Amon Jean Baptiste, elle a eu la chance d’être hébergée par un voisin. «Nous avons déménagé ici le 20 juin dernier. L’eau a envahi toute notre maison. Nous sommes au total 15 personnes dans la maison de notre voisin. C’est difficile. », raconte Mme Amon Simone.
Dans certaines cours communes, des enfants prennent plaisir à nager dans cette eau de couleur noirâtre. Nous avons rencontré quatre gamins en train de traverser cette étendue d’eau avec de la nourriture, des nattes et des draps en main où sur la tête. «Nous allons dormir chez notre grand-mère de l’autre côté. Nous reviendrons ici demain matin. Les matelas sont mouillés. On ne peut pas dormir ici.», affirme Beugré Rudy, élève en 6ème. Comme eux, ils sont nombreux à faire la navette entre leur domicile inondé et le nouveau point d’accueil. «Nous ne pouvons pas totalement abandonner nos biens aux mains des voleurs. », justifie Mme Toinon Henriette.
Le drame des habitants de ce quartier non électrifié est loin de prendre fin surtout que la pluie continue de tomber.
Kouamé Alfred
Des maisons totalement ou partiellement inondées, des habitants, pieds dans l’eau et désemparés… C’est ce que nous avons observé hier aux environs de 18 heures 30 min dans ce quartier, par ailleurs, non électrifié. Ces habitants affirment être obligés de vivre dans ces maisons. «Nous n’avons pas les moyens et nous ne savons pas où aller. Regardez mon corps. Les moustiques nous piquent de jour comme de nuit. Nous cohabitons avec des serpents, des crabes, et bien d’autres reptiles. », explique dame Toinon Henriette, sans emploi qui occupe un deux pièces totalement entouré d’eau avec ses enfants dont un bébé de quelques mois. Heureusement, dans ce quartier, aucune maison ne s’est écroulée depuis l’avènement des pluies diluviennes. Cependant, une importante quantité d’eau s’étend à perte de vue entre des maisons achevées ainsi que d’autres logements en construction. La famille, Amon Jean Baptiste, elle a eu la chance d’être hébergée par un voisin. «Nous avons déménagé ici le 20 juin dernier. L’eau a envahi toute notre maison. Nous sommes au total 15 personnes dans la maison de notre voisin. C’est difficile. », raconte Mme Amon Simone.
Dans certaines cours communes, des enfants prennent plaisir à nager dans cette eau de couleur noirâtre. Nous avons rencontré quatre gamins en train de traverser cette étendue d’eau avec de la nourriture, des nattes et des draps en main où sur la tête. «Nous allons dormir chez notre grand-mère de l’autre côté. Nous reviendrons ici demain matin. Les matelas sont mouillés. On ne peut pas dormir ici.», affirme Beugré Rudy, élève en 6ème. Comme eux, ils sont nombreux à faire la navette entre leur domicile inondé et le nouveau point d’accueil. «Nous ne pouvons pas totalement abandonner nos biens aux mains des voleurs. », justifie Mme Toinon Henriette.
Le drame des habitants de ce quartier non électrifié est loin de prendre fin surtout que la pluie continue de tomber.
Kouamé Alfred