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Économie Publié le jeudi 25 juin 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Gestion des appuis budgétaires du FMI et de la Banque mondiale : La Côte d’Ivoire fait preuve de bonne gestion

La Côte d’Ivoire a exécuté avec rigueur les appuis budgétaires mis à sa disposition par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. C’est ce qu’a révélé le mercredi 24 juin 2009 Emmanuel Ahoutou, Directeur de cabinet du ministre de l’Économie et des Finances au cours du point de presse tenu à l’Immeuble Sciam. Il était assisté du directeur général du Trésor.

Le programme économique et financier dont a bénéficié la Côte d’Ivoire concerne la première tranche des décaissements attendus dans le cadre du programme FRPC, conclu avec le Fonds monétaire international, d’un montant de 121 millions de dollars US, soit 57,579 milliards de FCFA ; et l’autre, au titre du deuxième appui budgétaire relatif au Don de Gouvernance Economique et de Redressement (DGER) de la Banque Mondiale, d’un montant de 150 millions de dollars, soit 71,875 milliards de FCFA. Emmanuel Ahoutou a révélé que conformément à la volonté affichée par le gouvernement, ces appuis financiers ont été affectés à l’apurement des arriérés intérieurs, comme arrêté à fin décembre 2008, à 272,3 milliards de FCFA. «A travers ce choix, il s’agit de faire en sorte que les flux de ressources injectées dans l’économie permettent d’amorcer la reprise, en reconstituant les fonds de roulement des entreprises. Ce choix vise également à résoudre certains problèmes sociaux, ayant même entraîné des soulèvements, du fait de l’accumulation d’arriérés de paiement», relève le directeur de cabinet de Charles Diby Koffi. Selon lui, pour produire les effets escomptés et sur instructions particulières du ministre, les paiements ont été fondés sur des critères objectifs et transparents, garantissant la traçabilité des opérations. Il s’agit des critères de sélection des bénéficiaires; la transparence des opérations à travers la communication et l’affichage des listes; l’obligation de rendre compte de l’exécution des engagements pris. En application desdits critères, explique Emmanuel Ahoutou, l’opération a été exécutée dans la transparence. Des précisions qui montrent combien de fois le gouvernement y compris le chef de l’Etat étaient préoccupés par la réussite de cette opération. Ainsi sur les 129 milliards du FMI et de la Banque Mondiale, 128,9 milliards ont servi au paiement des arriérés intérieurs. Ce qui représente un taux de réalisation de 98.67%.

H.K
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