A la demande de la commission de la CEDEAO, se tient à Abidjan depuis le mercredi 24 juin 2009 une réunion pour la constitution du réseau des médias pour la vulgarisation du protocole établissant la libre circulation des biens et des personnes.
Ce réseau dont la création s’avère nécessaire pour le président de la Commission de la CEDEAO répond au besoin de la sensibilisation de la population sur son Droit à circuler librement dans l’espace communautaire qu’est la CEDEAO. A l’ouverture de la réunion d’Abidjan dont les conclusions sont attendues aujourd’hui (jeudi 25 juin 2009), M. Sanon Yacouba, représentant du président de la commission de la CEDEAO, a dit déplorer l’absence de communication et de vulgarisation du protocole datant de plus de trente ans qui établit la libre circulation des biens et des personnes. Malheureusement, il constate avec une grande amertume que celui-ci connaît des difficultés dans son application. Aux dires de M. Sanon Yacouba, les objectifs assignés par la CEDEAO sont loin des espérances, eu égard aux tracasseries dont sont victimes chaque jour les populations. Le représentant du président de la commission de la CEDEAO a dénoncé surtout la pléthore de barrages routiers tout le long des frontières et ce, au mépris des dispositions prises de commun accord par les chefs d’Etat et de gouvernement. Mme Konan Jacqueline, Dircab adjointe, représentant du ministre ivoirien de l’Intégration africaine absent du pays, a souligné l’engagement des autorités ivoiriennes à faciliter la libre circulation des personnes. Selon elle, des dispositions spéciales ont été prises. Celles-ci, explique-t-elle, ont trait à la limitation du nombre des barrages, la création de brigade de limitation des postes de contrôle... A travers la mise en place du réseau des médias pour la libre circulation des biens et des personnes, la CEDEAO envisage couvrir toute l’Afrique de l’Ouest, en sensibilisant les populations sur leur droit de circuler librement et saisir les autorités compétentes lorsque leur droit est violé.
Honoré Kouassi
Ce réseau dont la création s’avère nécessaire pour le président de la Commission de la CEDEAO répond au besoin de la sensibilisation de la population sur son Droit à circuler librement dans l’espace communautaire qu’est la CEDEAO. A l’ouverture de la réunion d’Abidjan dont les conclusions sont attendues aujourd’hui (jeudi 25 juin 2009), M. Sanon Yacouba, représentant du président de la commission de la CEDEAO, a dit déplorer l’absence de communication et de vulgarisation du protocole datant de plus de trente ans qui établit la libre circulation des biens et des personnes. Malheureusement, il constate avec une grande amertume que celui-ci connaît des difficultés dans son application. Aux dires de M. Sanon Yacouba, les objectifs assignés par la CEDEAO sont loin des espérances, eu égard aux tracasseries dont sont victimes chaque jour les populations. Le représentant du président de la commission de la CEDEAO a dénoncé surtout la pléthore de barrages routiers tout le long des frontières et ce, au mépris des dispositions prises de commun accord par les chefs d’Etat et de gouvernement. Mme Konan Jacqueline, Dircab adjointe, représentant du ministre ivoirien de l’Intégration africaine absent du pays, a souligné l’engagement des autorités ivoiriennes à faciliter la libre circulation des personnes. Selon elle, des dispositions spéciales ont été prises. Celles-ci, explique-t-elle, ont trait à la limitation du nombre des barrages, la création de brigade de limitation des postes de contrôle... A travers la mise en place du réseau des médias pour la libre circulation des biens et des personnes, la CEDEAO envisage couvrir toute l’Afrique de l’Ouest, en sensibilisant les populations sur leur droit de circuler librement et saisir les autorités compétentes lorsque leur droit est violé.
Honoré Kouassi