Le gouvernement fait le point de l'exécution des appuis budgétaires apportés par les institutions multilatérales.
Sur les 129,4 milliards Fcfa mis à disposition par les bailleurs de fonds, 128,9 milliards Fcfa ont déjà été utilisés par le gouvernement. Les sommes décaissées ont été intégralement affectées au paiement de la dette intérieure. «Conformément à la volonté affichée par le gouvernement, tous les appuis financiers ont été affectés prioritairement à l'apurement des arriérés intérieurs, arrêtés 31 décembre 2008, à 273,3 milliards Fcfa», a indiqué mercredi à Abidjan le directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances, Emmanuel Ahoutou Koffi. Avec ces ressources injectées dans l'économie, ajoute-t-il, les autorités espèrent stimuler la reprise, en reconstituant les fonds de roulement des entreprises. Le reste des impayés, estimé à environ 140 milliards Fcfa, pourra être réglé en fonction des disponibilités financières de l'Etat. Quoiqu'il en soit, ainsi que le mentionne le rapport établi par le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Simone Djédjé, l'enveloppe allouée à été distribuée rationnellement et les paiements effectués dans la transparence. Les dispositions prises dans ce sens portent entre autres sur les critères de sélections des bénéficiaires ainsi que sur la clarté des opérations à travers les campagnes de communications et les affichages de listes. Une méthode qui devrait faire tache d'huile. En fait -au-delà de cette opération ponctuelle, le gouvernement s'échine à perpétuer la gestion transparente de la trésorerie publique. Le filet de transparence est constitué de différents niveaux d'élaboration et de validation de la situation des caisses. Ces niveaux se résument à la création d'un comité interministériel de suivi de la trésorerie de l'Etat, les réunions techniques bimensuelles à la Banque centrale etc.… Par ailleurs, les démembrements de l'Etat tiennent des rencontres de trésorerie à l'effet de déterminer, de façon consensuelle, les priorités de paiement. Il faut noter que suite à la conclusion du programme économique et financier avec les partenaires au développement, le gouvernement a bénéficié de deux appuis budgétaires. L'un au titre de la première tranche des décaissements attendus dans le cadre du programme Frpc, conclu avec le Fmi d'un montant de 57,5 milliards Fcfa. L'autre au titre du deuxième appui budgétaire relatif au don de gouvernance économique et de redressement de la Banque mondiale estimée à 71,8 milliards Fcfa.
Lanciné Bakayoko
Sur les 129,4 milliards Fcfa mis à disposition par les bailleurs de fonds, 128,9 milliards Fcfa ont déjà été utilisés par le gouvernement. Les sommes décaissées ont été intégralement affectées au paiement de la dette intérieure. «Conformément à la volonté affichée par le gouvernement, tous les appuis financiers ont été affectés prioritairement à l'apurement des arriérés intérieurs, arrêtés 31 décembre 2008, à 273,3 milliards Fcfa», a indiqué mercredi à Abidjan le directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances, Emmanuel Ahoutou Koffi. Avec ces ressources injectées dans l'économie, ajoute-t-il, les autorités espèrent stimuler la reprise, en reconstituant les fonds de roulement des entreprises. Le reste des impayés, estimé à environ 140 milliards Fcfa, pourra être réglé en fonction des disponibilités financières de l'Etat. Quoiqu'il en soit, ainsi que le mentionne le rapport établi par le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Simone Djédjé, l'enveloppe allouée à été distribuée rationnellement et les paiements effectués dans la transparence. Les dispositions prises dans ce sens portent entre autres sur les critères de sélections des bénéficiaires ainsi que sur la clarté des opérations à travers les campagnes de communications et les affichages de listes. Une méthode qui devrait faire tache d'huile. En fait -au-delà de cette opération ponctuelle, le gouvernement s'échine à perpétuer la gestion transparente de la trésorerie publique. Le filet de transparence est constitué de différents niveaux d'élaboration et de validation de la situation des caisses. Ces niveaux se résument à la création d'un comité interministériel de suivi de la trésorerie de l'Etat, les réunions techniques bimensuelles à la Banque centrale etc.… Par ailleurs, les démembrements de l'Etat tiennent des rencontres de trésorerie à l'effet de déterminer, de façon consensuelle, les priorités de paiement. Il faut noter que suite à la conclusion du programme économique et financier avec les partenaires au développement, le gouvernement a bénéficié de deux appuis budgétaires. L'un au titre de la première tranche des décaissements attendus dans le cadre du programme Frpc, conclu avec le Fmi d'un montant de 57,5 milliards Fcfa. L'autre au titre du deuxième appui budgétaire relatif au don de gouvernance économique et de redressement de la Banque mondiale estimée à 71,8 milliards Fcfa.
Lanciné Bakayoko