Le président du haut conseil des Eglises protestantes et évangéliques de Côte d'Ivoire, le Dr. Nielbien Jean Baptiste est un miraculé. Il ressort sain et sauf de l'attaque à main armée contre sa résidence. En effet, un gang de quatorze malfrats armés de Kalachnikov en tenue militaire et en cagoules a fait irruption à son domicile, à Angré-Soleil 3. Aidés de trois échelles, les assaillants escaladent la clôture puis neutralisent Ibrahim, le vigile qui reçoit des plombs chauds à la cuisse. Les malfrats lui intiment l'ordre de montrer la chambre de son patron. Pendant ce temps, certains membres du gang tentent de forcer la porte principale avec un pied de biche. La scène se déroule dans la nuit de dimanche à lundi aux environs de 3 heures. Les cris du vigile réveillent le voisinage y compris le maître des lieux. Ce dernier tente alors de joindre en vain son gardien sur son téléphone portable. C'est ainsi que l'homme de Dieu réalise que son domicile est pris d'assaut par des bandits. Heureusement, une petite inattention des gangsters a permis au vigile Ibrahim d’escalader le mur pour avoir accès à la cour du voisin. « J'ai pris le portable du voisin pour alerter mon patron. Je lui ai dit que le domicile était attaqué par des bandits armés. J'ai donc demandé à mon employeur d'appeler le CeCos », relate le vigile. Le pasteur alerte tous les fidèles de son Eglise sans oublier le CeCos, la police criminelle, la police de proximité qui viennent en renfort. L'équipe d'intervention de Bip qui patrouillait essuie les tirs des fripouilles. L'un des agents de sécurité de cette entreprise prend des balles à la jambe. C'est la débandade générale dans les rangs de l'équipe d'intervention qui prend le large. Les bandits refusent de battre en retraite. Ils quadrillent tout le périmètre du domicile pour attendre une éventuelle riposte. C'est une heure de temps après l'appel au secours du Dr. Nielbien que les éléments du CeCos et de la police criminelle arrivent sur le théâtre des opérations. Une fusillade se déclenche entre les bandits et la force publique. Des tirs nourris fusent de partout sans faire de blessés, ni de morts. « J'étais en pleine prière. Les gangsters n'ont pas réussi à défoncer les portes. Je pense que c'est la protection divine qui a empêché la réalisation de cette attaque. Je n'accuse personne, c'est l'œuvre de Dieu», affirme le président du haut conseil des Eglises protestantes et évangéliques de Côte d'Ivoire. La police a ouvert une enquête pour démasquer les acteurs de cette agression.
Bahi K.
Bahi K.
