La réponse économique à la contrefaçon, selon le ministère de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, constitue l’une des solutions à la lutte contre la contrefaçon. Le représentant du ministre de l’Industrie, Dagobert Banzio, ministre de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, a fait cette proposition, hier, à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI CI), à Abidjan-Plateau, lors de la cérémonie d’ouverture du premier forum ivoirien sur la lutte contre la contrefaçon.
La sensibilisation collective et le renforcement du contrôle sont les deux autres axes de réflexions que le ministre Dagobert Banzio a émis. “Nous devons être à même de découvrir les besoins internes de consommation avec des perspectives d’exportation. Les nations qui produisent l’essentiel des produits de consommation interne, à un coût compétitif, sont généralement à l’abri de la contrefaçon qui est réduite à une portion congrue. Il nous faut explorer cette voie. L’industrie nationale doit apporter cette réponse économique nécessaire en produisant en masse et à moindre coût”, a-t-il proposé.
Concernant le renforcement du contrôle, le ministre Dagobert Banzio estime qu’il faut assurer une meilleure traçabilité du produit sur tout le circuit de distribution, en dotant les administrations de moyens matériels et d’un cadre réglementaire adéquat. “Il faut faire du contrôle une activité de police avec pour objectif de défendre la sécurité des populations”, a-t-il dit. Le ministre Dagobert Banzio a promis l’adoption par le gouvernement, de l’ordonnance portant protection de la propriété intellectuelle aux frontières en vue d’une avancée dans la lutte contre le fléau. Pour lui, il faut agir de façon concertée en ayant des objectifs clairs et précis.
Le président de l’Association des industriels d’Afrique (AIA), Pierre Magne, a révélé que, selon les industriels, la contrefaçon représente 30% de perte de leurs affaires. “30 à 40% des médicaments en Afrique sont contrefaits, selon l’OMS”, a-t-il déploré. Il soutient qu’il faut investir dans la recherche du développement et se moboliser pour sensibiliser le pouvoir public en vue de combattre le fléau. Le président de la CCI CI, Jean Louis Billon, a révélé que la contrefaçon représente 10% du commerce mondial avec une perte comprise entre 250 et 400 milliards d’euros par an. Il a évoqué la nécessité de trouver des solutions pour protéger les industries d’Afrique au risque de compromettre le développement du continent.
Le directeur général du cabinet Autannthikk, Mohamed Diabaté, a souhaité qu’il faille passer à la répression contre la contrefaçon parce que, selon le ministère de l’Economie, elle constitue une perte de 780 milliards FCFA par an pour l’Etat ivoirien contre 5 à 10 milliards en moyenne dans les autres pays d’Afrique. Christophe Zimmermann, coordonnateur de la lutte contre la contrefaçon et la piraterie à l’Organisation mondiale des douanes, a plaidé pour un règlement communautaire douanier pour combattre le fléau.
Le forum dénommé Pro Façon 2009 prend fin demain.
Gomon Edmond: gomonedmond@yahoo.fr
La sensibilisation collective et le renforcement du contrôle sont les deux autres axes de réflexions que le ministre Dagobert Banzio a émis. “Nous devons être à même de découvrir les besoins internes de consommation avec des perspectives d’exportation. Les nations qui produisent l’essentiel des produits de consommation interne, à un coût compétitif, sont généralement à l’abri de la contrefaçon qui est réduite à une portion congrue. Il nous faut explorer cette voie. L’industrie nationale doit apporter cette réponse économique nécessaire en produisant en masse et à moindre coût”, a-t-il proposé.
Concernant le renforcement du contrôle, le ministre Dagobert Banzio estime qu’il faut assurer une meilleure traçabilité du produit sur tout le circuit de distribution, en dotant les administrations de moyens matériels et d’un cadre réglementaire adéquat. “Il faut faire du contrôle une activité de police avec pour objectif de défendre la sécurité des populations”, a-t-il dit. Le ministre Dagobert Banzio a promis l’adoption par le gouvernement, de l’ordonnance portant protection de la propriété intellectuelle aux frontières en vue d’une avancée dans la lutte contre le fléau. Pour lui, il faut agir de façon concertée en ayant des objectifs clairs et précis.
Le président de l’Association des industriels d’Afrique (AIA), Pierre Magne, a révélé que, selon les industriels, la contrefaçon représente 30% de perte de leurs affaires. “30 à 40% des médicaments en Afrique sont contrefaits, selon l’OMS”, a-t-il déploré. Il soutient qu’il faut investir dans la recherche du développement et se moboliser pour sensibiliser le pouvoir public en vue de combattre le fléau. Le président de la CCI CI, Jean Louis Billon, a révélé que la contrefaçon représente 10% du commerce mondial avec une perte comprise entre 250 et 400 milliards d’euros par an. Il a évoqué la nécessité de trouver des solutions pour protéger les industries d’Afrique au risque de compromettre le développement du continent.
Le directeur général du cabinet Autannthikk, Mohamed Diabaté, a souhaité qu’il faille passer à la répression contre la contrefaçon parce que, selon le ministère de l’Economie, elle constitue une perte de 780 milliards FCFA par an pour l’Etat ivoirien contre 5 à 10 milliards en moyenne dans les autres pays d’Afrique. Christophe Zimmermann, coordonnateur de la lutte contre la contrefaçon et la piraterie à l’Organisation mondiale des douanes, a plaidé pour un règlement communautaire douanier pour combattre le fléau.
Le forum dénommé Pro Façon 2009 prend fin demain.
Gomon Edmond: gomonedmond@yahoo.fr
