Pour célébrer cette année la journée mondiale contre le travail des enfants, c’est la ville de koun-Fao qui a été choisie. Le vendredi 12 juin dernier, venus de tout le département , les jeunes ont tenu à montrer aux yeux du monde entier, leur engagement à mettre fin à ce qu’ils considèrent comme un fléau.
Intervenant au nom de la jeunesse unie pour le développement de koun-Fao, Yao Koffi Blandine a relevé que l’une des raisons qui favorisent le risque du travail à bas âge est la non-scolarisation. Le problème est plus récurrent chez les filles, dans la région du Zanzan. C’est pourquoi, elle a souhaité que celles-ci aient la chance de poursuivre leurs études ou à défaut fréquenter des centres de formation et bénéficier d’un encadrement adéquat.
Abondant dans le même sens, Tano kouassi président de la jeunesse communale a proposé trois solutions qu’il juge nécessaire pour réussir la bataille de la lutte contre le travail des enfants. Il s’agit entre autres de la mise en œuvre d’actions éducatives ,de l’éducation, la formation permanente et la promotion des jeunes non scolarisés et déscolarisés et enfin la réalisation de projets économiques et sociaux. Quant à Koffi Adjoumani valentin de l’union générale des élèves et étudiants du département de koun-Fao, il a dénoncé le fait que dans un village de cette localité, sur 20 filles qui débutent le cp1, environ 5 ont la chance de franchir le cycle secondaire et une seule le cycle supérieur. Il a demandé qu’une chance soit accordée aux filles en particulier et aux enfants des zones rurales en général. Cela passe, conseillera-t-il par des sensibilisations et l’engagement de tous.
Rappelant le thème de cette année : “Donnons une chance aux filles : éliminons le travail des enfants”, Boua Bi Semien Honoré, coordonnateur national du projet IPEC-LUTRENA a fait remarquer ceci : “On dénombre environ 218 millions de travailleurs âgés de 5 à 17 ans dans le monde. Plusieurs filles sont astreintes au travail au lieu d’aller à l’école souvent dans certaines des pires formes de travail des enfants”.C’est pourquoi, au nom du BIT, il a appelé à agir contre le travail des enfants et combattre l’exploitation abusive des filles. Pour lui, investir dans l’éducation des filles, est une saine décision économique à même de combattre la pauvreté. Tout doit donc être mis en œuvre pour stopper ce fléau dans le Zanzan et partout ailleurs.
Il faut noter que c’est par une procession au son de la fanfare de Tanda qu’a démarré la journée mondiale contre le travail des enfants. Choisie cette année, la région du Zanzan demeure en Côte d’Ivoire une zone où la scolarisation de la jeune fille est très faible. Aussi, des études ont-elles révélé que cette région est une zone d’origine de filles exploitées dans le travail domestique. C’est donc à l’unisson que les associations de jeunesse, cadres, autorités politiques, administratives et religieuses ont décidé de s’attaquer résolument à cette situation qui ne fait que causer du tort.
En marge de cette cérémonie, quatre comités pilotes de lutte contre la traite et l’exploitation des enfants mis en place dans les localités de Dokanou, Kotoguanda, Koria et Koun-Fao ont été présenté à l’assistance.
Adolphe Ouattara
Intervenant au nom de la jeunesse unie pour le développement de koun-Fao, Yao Koffi Blandine a relevé que l’une des raisons qui favorisent le risque du travail à bas âge est la non-scolarisation. Le problème est plus récurrent chez les filles, dans la région du Zanzan. C’est pourquoi, elle a souhaité que celles-ci aient la chance de poursuivre leurs études ou à défaut fréquenter des centres de formation et bénéficier d’un encadrement adéquat.
Abondant dans le même sens, Tano kouassi président de la jeunesse communale a proposé trois solutions qu’il juge nécessaire pour réussir la bataille de la lutte contre le travail des enfants. Il s’agit entre autres de la mise en œuvre d’actions éducatives ,de l’éducation, la formation permanente et la promotion des jeunes non scolarisés et déscolarisés et enfin la réalisation de projets économiques et sociaux. Quant à Koffi Adjoumani valentin de l’union générale des élèves et étudiants du département de koun-Fao, il a dénoncé le fait que dans un village de cette localité, sur 20 filles qui débutent le cp1, environ 5 ont la chance de franchir le cycle secondaire et une seule le cycle supérieur. Il a demandé qu’une chance soit accordée aux filles en particulier et aux enfants des zones rurales en général. Cela passe, conseillera-t-il par des sensibilisations et l’engagement de tous.
Rappelant le thème de cette année : “Donnons une chance aux filles : éliminons le travail des enfants”, Boua Bi Semien Honoré, coordonnateur national du projet IPEC-LUTRENA a fait remarquer ceci : “On dénombre environ 218 millions de travailleurs âgés de 5 à 17 ans dans le monde. Plusieurs filles sont astreintes au travail au lieu d’aller à l’école souvent dans certaines des pires formes de travail des enfants”.C’est pourquoi, au nom du BIT, il a appelé à agir contre le travail des enfants et combattre l’exploitation abusive des filles. Pour lui, investir dans l’éducation des filles, est une saine décision économique à même de combattre la pauvreté. Tout doit donc être mis en œuvre pour stopper ce fléau dans le Zanzan et partout ailleurs.
Il faut noter que c’est par une procession au son de la fanfare de Tanda qu’a démarré la journée mondiale contre le travail des enfants. Choisie cette année, la région du Zanzan demeure en Côte d’Ivoire une zone où la scolarisation de la jeune fille est très faible. Aussi, des études ont-elles révélé que cette région est une zone d’origine de filles exploitées dans le travail domestique. C’est donc à l’unisson que les associations de jeunesse, cadres, autorités politiques, administratives et religieuses ont décidé de s’attaquer résolument à cette situation qui ne fait que causer du tort.
En marge de cette cérémonie, quatre comités pilotes de lutte contre la traite et l’exploitation des enfants mis en place dans les localités de Dokanou, Kotoguanda, Koria et Koun-Fao ont été présenté à l’assistance.
Adolphe Ouattara