Le préfet d’Abidjan, chargé de la mise en œuvre du plan, a fait le bilan dix jours après son lancement et présenté des doléances.
Le préfet de la région des Lagunes, préfet du département d’Abidjan, Sam Etiassé, était, hier, face à la presse, pour faire le point à mi-parcours de la mise en œuvre du plan d’urgence Orsec ; déclenché à la suite des pluies diluviennes des 11 et 12 juin derniers, qui ont causé plusieurs pertes en vie humaine.
Au nombre des mesures urgentes prises après la visite de terrain du préfet, on retiendra le curage des abords du pont du Banco pour faciliter l’écoulement des eaux, la destruction des fondations des maisons construites dans les bas-fonds et dans les lits de drainage des eaux et la réfection des bâtiments endommagés. Notamment ceux du lycée moderne d’Abobo, des cités policières et estudiantines ainsi que la gendarmerie d’Abobo.
A ce niveau, le préfet d’Abidjan a indiqué qu’une entreprise de la place a déjà fait don de tôles et de pots de peinture, d’une valeur de plus de 30 millions, pour la réhabilitation des sites ci-dessus cités, détruits dans la commune d’Abobo. Toutefois, révèle Sam Etiassé, «En plus des 30 millions, il nous faut 124 millions pour achever les travaux ». C’est à juste titre qu’il lance un appel à toutes les bonnes volontés, afin que la réhabilitation des bâtiments concernés avance.
Evoquant la mise en œuvre générale du plan Orsec, le préfet Sam Etiassé a indiqué que l’opération ne vise pas à détruire des maisons habitées. Mais à délocaliser les habitants des zones dangereuses. Ce qui se fera dès samedi, avec les personnes vivant à 20m du bassin d’orage dans le quartier précaire de Ayakro dans la commune de Yopougon, qui seront recasées au parc des sports de Treichville. L’opération de déguerpissement touchera, à terme, des populations vivant dans des zones dites très dangereuses, des communes de Yopougon, d’Abobo et Attécoubé, où près de 20.000 personnes sont concernées.
S’agissant des « fanico» du Banco, le préfet d’Abidjan a confié qu’ils seront recasés sur un nouveau site qui reste à déterminer. Mais pour l’heure, des travaux d’assainissement qui déboucheront sur le curage de la lagune dans cette partie de la ville ont commencé.
Des numéros verts de l’organe central de commandement du plan Orsec seront communiqués bientôt, pour recueillir les contributions et autres observations des populations.
Marc Yevou
Le préfet de la région des Lagunes, préfet du département d’Abidjan, Sam Etiassé, était, hier, face à la presse, pour faire le point à mi-parcours de la mise en œuvre du plan d’urgence Orsec ; déclenché à la suite des pluies diluviennes des 11 et 12 juin derniers, qui ont causé plusieurs pertes en vie humaine.
Au nombre des mesures urgentes prises après la visite de terrain du préfet, on retiendra le curage des abords du pont du Banco pour faciliter l’écoulement des eaux, la destruction des fondations des maisons construites dans les bas-fonds et dans les lits de drainage des eaux et la réfection des bâtiments endommagés. Notamment ceux du lycée moderne d’Abobo, des cités policières et estudiantines ainsi que la gendarmerie d’Abobo.
A ce niveau, le préfet d’Abidjan a indiqué qu’une entreprise de la place a déjà fait don de tôles et de pots de peinture, d’une valeur de plus de 30 millions, pour la réhabilitation des sites ci-dessus cités, détruits dans la commune d’Abobo. Toutefois, révèle Sam Etiassé, «En plus des 30 millions, il nous faut 124 millions pour achever les travaux ». C’est à juste titre qu’il lance un appel à toutes les bonnes volontés, afin que la réhabilitation des bâtiments concernés avance.
Evoquant la mise en œuvre générale du plan Orsec, le préfet Sam Etiassé a indiqué que l’opération ne vise pas à détruire des maisons habitées. Mais à délocaliser les habitants des zones dangereuses. Ce qui se fera dès samedi, avec les personnes vivant à 20m du bassin d’orage dans le quartier précaire de Ayakro dans la commune de Yopougon, qui seront recasées au parc des sports de Treichville. L’opération de déguerpissement touchera, à terme, des populations vivant dans des zones dites très dangereuses, des communes de Yopougon, d’Abobo et Attécoubé, où près de 20.000 personnes sont concernées.
S’agissant des « fanico» du Banco, le préfet d’Abidjan a confié qu’ils seront recasés sur un nouveau site qui reste à déterminer. Mais pour l’heure, des travaux d’assainissement qui déboucheront sur le curage de la lagune dans cette partie de la ville ont commencé.
Des numéros verts de l’organe central de commandement du plan Orsec seront communiqués bientôt, pour recueillir les contributions et autres observations des populations.
Marc Yevou